samedi 6 février 2016

Sur mes pas en danse à la maison de la culture : "Complexe R"

Changement de programme pour moi en cette soirée de février. Je me dirige à "ma" Maison de la Culture "Le Patro"pour découvrir et qui sait, apprécier des pas de danse que je vois peu, des pas plus urbains. Au programme, "Complexe R" d'Alexandra "Spicey" Landé (compagnie de danse Ebnflōh), oeuvre de danse urbaine et contemporaine, dixit le feuillet, par des b-girls, qui a été présentée l'automne dernier au MAI. C'est pour moi, un territoire chorégraphique que j'ai peu exploré et qui m'interpelle moins, si j'excepte les oeuvres de la compagnie de Victor Quijada et Anne Plamondon, "Rubberbandance". Question d'apprivoiser le genre, voilà donc la principale raison de m'y rendre, d'autant plus que c'est gratuit.

C'est dans une salle "assez remplie" de jeunes, mais aussi de moins jeunes, que les lumières s'éteignent et que le tout commence. Présenté dans le cadre de l'Espace culturel 14-30, il est fort plaisant de constater que l'initiative de mon arrondissement attire autant de monde, même des plus vieux !

Donc les lumières s'éteignent et arrivent une à une les cinq filles qui se jaugent et qui prennent leur place sur la scène. S'en suit une heure de danse urbaine qui présente le message de la chorégraphe, soit, "Pouvons-nous résister aux excès et aux absurdités de la vie moderne ou finiront-ils par avoir raison de notre santé mentale ?" 

En toute honnêteté, les danses urbaines (b-girling, waacking et hip-hop, entre autres) me rejoignent peu les trippes. Je connecte difficilement avec ces performances frondeuses qui tiennent beaucoup, selon moi, de l'affrontememt, et ce malgré la qualité manifeste de l'interprétation et la beauté des tableaux. Peut-être qu'on pourra m'expliquer que derrière ces performances athlétiques, il y a une âme, mais pour l'instant, elle m'échappe.

Il en reste que d'autres propositions de ce genre et tout aussi gratuites sont au programme de cet "Espace culturel 14-30" pour les prochaines semaines et je tenterai de m'y rendre. Le 18 février, Geneviève Gagné et Emily Honegger présenteront trois de leurs oeuvres, 




Roger Sinha et sa compagnie Sinha Danse, sera là, le 18 mars avec, "Tope là, tope ci wifi?takka takka dhim" de la danse contemporaine et indienne alliées avec des arts martiaux. 



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