dimanche 21 février 2016

Sur mes pas en danse; totalement ébloui par "Cold blood"

De ma deuxième soirée au Festival Temps d'Images à l'Usine C, j'en reviens totalement ébloui. Je reviendrai peut-être sur ma première partie de soirée, "Intensional Particle" de Hiroaki Umeda, oeuvre intéressante mais avec laquelle je n'ai pas "connecté". Mais pas question de ne pas vous transmettre une parcelle du plaisir que j'ai eu à découvrir de ce que Michèle Anne de Mey, Jaco van Dormael et leur collectif Kiss and Cry m'ont fait vivre. Ce dernier verbe est d'autant ironique puisque c'est de la mort dont il est question durant une heure trente. Ayant raté la première présentation ainsi que la reprise de "Kiss and Cry", leur première oeuvre, je n'avais aucune idée de ce qui m'attendait avec ces doigts mis en avant plan dans les affiches qui annoncent de la nanodanse. Pour moi, des doigts, c'était utile dans des "Pages Jaunes" !

                                         Photo : Usine C

Si ma voisine était comme moi, ignorante de ce qui l'attendait, je soupçonne la majorité des spectateurs qui étaient présents étaient des "clients satisfaits" et attendaient le début de la représentation en trépignant.

Bon, nous attendons un peu et moi je grogne, je l'admets, parce que vingt minutes de retard, et bien, ça m'irrite. Devant moi, un écran prend place tout bas sur la scène et je suis heureux d'être tout proche en troisième rangée. Arrive enfin le moment où une voix nous informe des sorties d'urgence, que les lumières s'éteignent et que la magie commence. L'écran se lève, visible par toute la salle et dévoile l'envers du décor sans en briser la magie.

Aussi bien vous en avertir dès maintenant, ce que nous vivrons sur les différentes façons de mourrir sont tout aussi poétiques que spectaculaires. Si la majorité des oeuvres de danse auxquelles j'assiste déploient un minimum de moyens, "Cold Blood" impressionne par tout le côté technique qu'il nécessite. Il y a le résultat sur l'écran et le travail juste dessous. Une équipe de presque dix personnes, tableaux après tableaux, nous éblouissent, malgré l'envers du décor qu'ils nous présentent. Plusieurs moments forts, mais impossible de ne pas mentionner le moment durant lequel "Major Tom" de David Bowie est venu "illuminé" la salle, sans oublier la finale !!!!

Conseil d'ami, si un jour l'Usine C nous fait le privilège de représenter cette oeuvre, n'hésitez pas et faits comme moi, réservez vos billets vite. À voir et à revoir, sans hésitation.

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