C'était il y presque trois ans (janvier 2016) que j'ai eu ma première rencontre avec Dada Masilo et son "Swan Lake". De cette rencontre, j'avais écrit ""Swan Lake" est une oeuvre percutante sans artifices techniques, que j'avais fort bien apprécié. Il y avait une audace dans le propos, mais surtout des interprètes, incluant la chorégraphe qui portaient une histoire.
Photo de John Hogg tirée du site de Danse Danse
Cette fois, c'est une version "revisitée" de "Giselle", oeuvre classique, décrit comme un ballet romantique (dans le feuillet de la soirée) que la chorégraphe nous propose. Et c'est de la première rangée que je découvrirai cette histoire douloureuse d'amour et de trahison. Choix fort judicieux, et j'y reviendrai pour le pourquoi, pour apprécier cette oeuvre en deux temps.
Une fois les spectateurs en place, les mots de bienvenue "envolés" dans la salle, les lumières s'éteignent et se rallument sur l'histoire de cette jeune femme interprétée par Dada Masilo. Une histoire dansée, sans décors, mais avec des interprètes qui remplissent toute la place. De tout proche, j'entends bien ce qu'ils nous proposent avec leurs voix, mais surtout j'apprécie totalement leurs expressions faciales qui enrichissent les gestes. Leurs performances sont tout dévoués dans le propos. Si la première partie "Un village", met la table au drame, c'est la deuxième partie, "Pays des Wilis/esprits", plus courte qui frappe notre imaginaire avec des scènes fort évocatrices et une finale éblouissante (oui, oui, un qualificatif, un peu fort, mais tout à fait approprié).
Et nous une fois la "poussière" retombée, nous revenons sur terre pour applaudir chaleureusement la douzaine d'interprètes. Impossible de rester insensible face à leurs expressions éclatantes devant nous et qui à leur tour, nous applaudissent avec une sincérité fort belle.
Voilà une histoire que je ne connaissais pas, mais que j'ai bien suivie. Avec des performances solides et inspirées, cette première soirée chez Danse Danse met la table à une saison prometteuse.
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