Le temps passe sans qu'on n'y prenne garde et ne voilà tu pas que j'en suis rendu au chapitre 16 de "Les Intimistes", ce collectif féminin que je suis assidûment depuis leur chapitre 5. C'était, il y a deux ans et demi. Chapitre après chapitre, pour moi comme tous celles et ceux qui viennent les écouter, elles lèvent le voile sur des aspects de leur vie, mais aussi et surtout sur elles. Et elles le font de par leur texte, de par leur voix, mais aussi par leur style, toutes différentes mais également attachantes.
Lorsque je m'installe derrière mon clavier pour tenter du mieux possible de revenir sur une de mes soirées avec elles, j'ai une crainte, celle d'être répétitif ! Mais soyez informés, ce n'est pas une crainte que nous devons avoir, d'un chapitre à l'autre, parce qu'elles réussissent à nous amener à des endroits différents. Comme ce fût le cas en cette soirée de fin janvier au Bar "La Marche à côté", rue St-Denis, nouveau lieu pour elles et pour moi aussi !
Au programme, sur le thème "À corps perdu", les textes de Tania Arana, Sandrine Quynh, Audrey Lavigne, Sarah Keita et Laurence A. Perrault avec en complément de programme, la liste des Intimistes, "Ce que mon corps peut faire" et la liste du public, "La partie de mon corps que j'aime et pourquoi" !
Une fois la salle remplie, les verres commandés et en main, le petit papier rempli et remis, le tout commence avec encore cette fois, notre "maître de cérémonie" Sandrine Quynh qui nous rappelle que chaque chapitre est une pièce de casse-tête qui s'apprécie individuellement, mais qui mises ensemble, ces pièces, produisent un résultat encore meilleur. Ce que je peux qu'approuver ! Donc allons y !
Tania Arana nous présente "Danse avec le scrupule". Elle nous parle de son expérience de vacances à Cuba. La réflexion porte et touche, jusqu'où pouvons nous aller dans la rencontre de l'autre qui n'est pas l'homme choisi ? Si cette rencontre se fait sur une piste de danse et que les corps se libèrent de certaines contraintes. Y a-t-il une limite ? Si oui, pouvons nous la franchir et en revenir sans se sentir coupable. Sa réflexion, elle nous la propose jusqu'à nous rassurer à la toute fin, "la cohabitation des Tania est assumée".
Sandrine Quynh nous arrive avec "Ecoute" durant lequel elle nous partage quelques rencontres familiales dans la sienne et celle de sa belle-famille durant le temps des fêtes. Noël assombri par le décès très récent de sa mère, mais comme la vie continue ! Ces rencontres familiales qui évoluent différemment, dans le sens explosif du terme, selon la famille où elles se déroulent. Est-il possible de se parler sans que le tout explose, surtout, s'il y des bulles alcoolisées dans les verres que l'on tient à la main. Tout le travail qu'elle fait "avec elle-même" et que je découvre de chapitre en chapitre, est fort beau, tout comme le chemin parcouru, d'ailleurs. Sa maîtrise de l'utilisation du "je", plutôt que du "tu", pour que les échanges ne dérapent pas. Mais il y a encore des points sensibles et elle nous les transmet très bien, telles les "matriochkas" vendus pour deux fois rien par sa tante, mais qui pour elle avaient une grande valeur. Parce que c'était ceux de sa mère !
Audrey Lavigne, nous arrive avec "J'aime ça quand c'est dur", titre qu'elle nous présente avec une sourire en coin. Titre qui est rapidement suivi par les différentes manifestations physiques de son stress, dont les lèvres sèches et les mains moites. Parce que voyez-vous, Audrey, travaille fort pour se faire une place dans le monde du show business. Que ce soit dans des ateliers ou dans des auditions, dont elle nous fournit des exemples fort éloquents (pub de yaourt, doublure d'une patineuse). C'est vrai, à partir de ses exemples, je suis d'accord avec elle, elle aime cela "quand c'est dur". Mais pour l'année qui débute, elle se sent prête, la vision nette, pour s'y lancer à corps perdu !
Petit intermède avec la Liste des Intimistes avec "Ce que mon corps peut faire". Liste qui me permet, entre autre, de constater que les rots et les pets ne sont pas le lot que des hommes. Soyez rassurés, leurs corps peuvent faire plein d'autres choses, dont, d'entreprendre un parcours de triathlon ou celle de développer une épine de Lenoir après un début de "carrière" à la course à pied !
Sarah Keita prend la relève avec "Toutes ces fois où j'ai voulu sortir de mon corps". Elle nous ramène à une époque passée, celle du défi de bien manger, de bien marcher, celle aussi de la Sarah qui parle beaucoup. Celle qui à 18 ans, se posait la question, "Qui suis-je ? Depuis, elle a appris et nous, comme elle, récoltons le fruit de ses années de maturation qui lui permet de marcher avec détermination et affirmation. Le ton de sa voix et la détermination de son regard ne laissent aucun doute. Et qui, aujourd'hui, penserait encore qu'elle veut sortir de son corps !
Laurence A. Perrault nous arrive avec "A whole new world". Elle nous annonce "to the go !" qu'elle est guérie de son addiction et nous demande si nous constatons une différence. Il y aura bien une ou deux personnes qui diront oui, mais moi comme tous les autres, nous le concédons, nous ne voyons pas de différence. Et c'est nous qui avons vu juste, parce que si elle n'a pas changé physiquement, c'est en dedans qu'elle a changé. Qu'elle accepte son corps. Elle qui a visé avoir un corps et les cheveux roux de Julia Roberts et de s'y être investie "corps et âme" et son portefeuille aussi. De son chemin parcouru, elle est arrivée au constat fort rayonnant, la fuite vers l'avant ne nous mène qu'à un mirage, parce que une vie meilleure n'est jamais ailleurs, ni plus tard. Ce constat fort lumineux, elle nous le transmet avec son sourire fort rayonnant qui fait du bien.
La soirée se termine avec la liste du public "des parties du corps que j'aime et le pourquoi". Parmi les différentes parties, les yeux sont en haut du palmarès, accompagnés, entre autres, par les fesses, les jambes, le sourire, les pieds, les seins, le pénis, la peau douce et en terminant les pectoraux. Et vous qui m'avez lu jusqu'à maintenant, je vous présente, juste pour vous. ma réponse. J'aime ma tête parce qu'elle contient plein de secrets.
Une autre belle soirée dans un lieu fort confortable pour ce type de rencontre. Une soirée qui nous permet de poursuivre la connaissance en mots fort justes et touchants ces femmes qu'on aime toujours un peu plus, de chapitre en chapitre. Merci "Mes Intimistes" et nous nous revoyons le vendredi 27 mars prochain.
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samedi 1 février 2020
dimanche 24 février 2019
Sur mes pas de spectateur: "Carnet de voyages", version de "Les Intimistes"
Mes rencontres avec elles ont beau se faire plus distancées depuis quelques temps, malgré tout lorsque je me suis présenté à la plus récente, "Carnets de voyages", c'est comme si la précédente était hier, tout proche. Et l'occasion était spéciale, "Les Intimistes" fêtaient leur deuxième anniversaire en présentant leur treizième chapitre. Comme quoi le chiffre treize peut résonner tout positivement !
Donc pour ce treizième chapitre, nous aurons droit chez L'éditeur Café (Rue St-Hubert au sud de Jean-Talon) à cinq versions, toutes différentes de carnets de voyage par Tania Arana, Audrey Lavigne, Vanessa Seiler, Laurence A. Perrault et Sandrine Quynh, avec en plus, leur liste de "Ce qui m'est arrivé de plus étonnant en voyage" et des réponses à leur question au public, "Avec qui vous ne partirez pas en voyage ?"
Tirée du site de "Les Intimistes"
Devant un auditoire avec plein de nouveaux venus, Sandrine les rassure, malgré que ce soit le treizième chapitre de leur périple dans leurs "confidences", ils s'y retrouveront. À cela, je suis d'accord, mais éclairés par les chapitres précédents, le tout prend une coloration différente, plus riche aussi. De ces épisodes de vie, il en est possible de brosser un tableau plus complet et surtout fort intéressant qui fait en sorte que le nom de leur collectif est encore plus vrai pour moi.
Donc, trêve de préambule et revenons sur les points marquants (mes points marquants, devrais-je plutôt écrire !) de cette soirée.
Le tout débute avec le retour au pays de Tanya Arana avec "Ce sera mieux plus tard". Un retour dans la ville (Alger) de sa mère patrie avec sa mère (et sa famille), coloré de ses m(is)ères, mais surtout coloré des souvenirs d'enfance et aromatisé des odeurs des orangers. Et au final, apprendre à choisir sa perspective, sage femme !
S'en suit Audrey Lavigne, avec "Mon camino" (ou ma route ou de mon interprétation personnelle, mon "chemin de vie") durant laquelle, elle nous entraîne dans sa fuite du métro, boulot, dodo pour prendre le Chemin de Compostelle. Après un début laborieux (lire ici dans la mauvaise direction sous la pluie !), elle nous amènera avec elle tout au long de son parcours, parsemé de rencontres de toutes sortes dont certaines ne manquent pas de "piquant". De ces occasions aussi de redécouvrir le privilège d'avoir un toit, mais aussi celui de découvrir un toi, fort cher ! Elle nous rappelle, fort sagement, que la destination est souvent plus secondaire et que le chemin parcouru et le sac porté. Nous pouvons découvrir, cette fois, comment ce chemin parcouru nous ramène à soi !
Et voilà Vanessa Seiler qui avec "Prendre son sac" et toute la famille avec des enfants peut réserver son lot de périls et de détours médicaux. Du récit de son voyage en famille en route vers le vieux continent dans l'hexagone, des préparatifs pour lesquels lequel le simple sac d'antan devient un souvenir nostalgique. De ce Paris qui n'est plus pareil à cette Provence colorée par une arête de poisson, nous suivons, compatissants, le parcours de la combattante voyageuse ! Dans son récit, je retiens les péripéties, mais aussi et surtout l'expression du propos !
Après leur liste de ce qui leur est arrivé d'étonnant en voyage, nous poursuivons avec "Mon été avec Rémi" de Laurence A. Perrault. De cet été en Gaspésie, durant lequel, elle a décidé de ne pas tenir kiosque de souvenirs, de reléguer les paysages en arrière-plan pour plutôt s'occuper d'un jeune garçon autiste, "le petit monstre" de sa mère Madame Houle. De Laurence en mission, impossible de ne pas être touché, comme encore aujourd'hui, elle-même l'est. Encore une fois, Laurence "tu me rentres dedans !".
Et, une fois remis de nos émotions, Sandrine Quynh, nous parle de son périple, "D'un pays à l'autre" pour devenir une star "famous" ! De ce qu'elle nous raconte de son passage à Montréal pour vivre l'expérience Kino et à New York, j'en retiens qu'elle a trouvé celui qui la décidera à revenir. Sandrine, toujours aussi intense, nous parle de son plus gros défi, "s'aimer soi-même" et de décider de choisir sa perspective "positive" ! Difficile de ne pas se rendre "drette là" la prendre dans mes bras, mais je sens qu'elle a ce qu'il faut pour aller droit devant avec son sourire et sa détermination.
Et puis arrive le dernier moment durant lequel nous découvrons les réponses des spectateurs ayant répondu à la question de la soirée. Les réponses sont tout azimut, mais sont relégués loin derrière les "confidences" de ces cinq femmes.
Une autre soirée réussie avec cinq membres de ce collectif qui m'a permis de compléter le portrait de cinq d'entre elles et pour cela merci mesdames ! Et à la prochaine, le 26 avril.
Donc pour ce treizième chapitre, nous aurons droit chez L'éditeur Café (Rue St-Hubert au sud de Jean-Talon) à cinq versions, toutes différentes de carnets de voyage par Tania Arana, Audrey Lavigne, Vanessa Seiler, Laurence A. Perrault et Sandrine Quynh, avec en plus, leur liste de "Ce qui m'est arrivé de plus étonnant en voyage" et des réponses à leur question au public, "Avec qui vous ne partirez pas en voyage ?"
Tirée du site de "Les Intimistes"
Devant un auditoire avec plein de nouveaux venus, Sandrine les rassure, malgré que ce soit le treizième chapitre de leur périple dans leurs "confidences", ils s'y retrouveront. À cela, je suis d'accord, mais éclairés par les chapitres précédents, le tout prend une coloration différente, plus riche aussi. De ces épisodes de vie, il en est possible de brosser un tableau plus complet et surtout fort intéressant qui fait en sorte que le nom de leur collectif est encore plus vrai pour moi.
Donc, trêve de préambule et revenons sur les points marquants (mes points marquants, devrais-je plutôt écrire !) de cette soirée.
Le tout débute avec le retour au pays de Tanya Arana avec "Ce sera mieux plus tard". Un retour dans la ville (Alger) de sa mère patrie avec sa mère (et sa famille), coloré de ses m(is)ères, mais surtout coloré des souvenirs d'enfance et aromatisé des odeurs des orangers. Et au final, apprendre à choisir sa perspective, sage femme !
S'en suit Audrey Lavigne, avec "Mon camino" (ou ma route ou de mon interprétation personnelle, mon "chemin de vie") durant laquelle, elle nous entraîne dans sa fuite du métro, boulot, dodo pour prendre le Chemin de Compostelle. Après un début laborieux (lire ici dans la mauvaise direction sous la pluie !), elle nous amènera avec elle tout au long de son parcours, parsemé de rencontres de toutes sortes dont certaines ne manquent pas de "piquant". De ces occasions aussi de redécouvrir le privilège d'avoir un toit, mais aussi celui de découvrir un toi, fort cher ! Elle nous rappelle, fort sagement, que la destination est souvent plus secondaire et que le chemin parcouru et le sac porté. Nous pouvons découvrir, cette fois, comment ce chemin parcouru nous ramène à soi !
Et voilà Vanessa Seiler qui avec "Prendre son sac" et toute la famille avec des enfants peut réserver son lot de périls et de détours médicaux. Du récit de son voyage en famille en route vers le vieux continent dans l'hexagone, des préparatifs pour lesquels lequel le simple sac d'antan devient un souvenir nostalgique. De ce Paris qui n'est plus pareil à cette Provence colorée par une arête de poisson, nous suivons, compatissants, le parcours de la combattante voyageuse ! Dans son récit, je retiens les péripéties, mais aussi et surtout l'expression du propos !
Après leur liste de ce qui leur est arrivé d'étonnant en voyage, nous poursuivons avec "Mon été avec Rémi" de Laurence A. Perrault. De cet été en Gaspésie, durant lequel, elle a décidé de ne pas tenir kiosque de souvenirs, de reléguer les paysages en arrière-plan pour plutôt s'occuper d'un jeune garçon autiste, "le petit monstre" de sa mère Madame Houle. De Laurence en mission, impossible de ne pas être touché, comme encore aujourd'hui, elle-même l'est. Encore une fois, Laurence "tu me rentres dedans !".
Et, une fois remis de nos émotions, Sandrine Quynh, nous parle de son périple, "D'un pays à l'autre" pour devenir une star "famous" ! De ce qu'elle nous raconte de son passage à Montréal pour vivre l'expérience Kino et à New York, j'en retiens qu'elle a trouvé celui qui la décidera à revenir. Sandrine, toujours aussi intense, nous parle de son plus gros défi, "s'aimer soi-même" et de décider de choisir sa perspective "positive" ! Difficile de ne pas se rendre "drette là" la prendre dans mes bras, mais je sens qu'elle a ce qu'il faut pour aller droit devant avec son sourire et sa détermination.
Et puis arrive le dernier moment durant lequel nous découvrons les réponses des spectateurs ayant répondu à la question de la soirée. Les réponses sont tout azimut, mais sont relégués loin derrière les "confidences" de ces cinq femmes.
Une autre soirée réussie avec cinq membres de ce collectif qui m'a permis de compléter le portrait de cinq d'entre elles et pour cela merci mesdames ! Et à la prochaine, le 26 avril.
dimanche 2 décembre 2018
Sur mes pas de spectateur: Une rencontre touchante toute à fait de "Traits Communs" avec "Les Intimistes".
D'un chapitre à l'autre, depuis leur cinquième, qui a été mon premier avec elles, Les, que je serais tenté de transformer en "Mes," Intimistes me proposent, d'un chapitre à l'autre, de mieux les connaître. Si dans mes premières rencontres, leurs histoires me semblaient un peu plus "périphériques", tout autour d'elles, les plus récentes me plongent en elles.
Affiche du Chapitre 12 fait par Tania Arana
Au retour de cette soirée fort touchante qui a fait complètement fondre le quatrième mur, chères amies, ce texte, c'est à vous que je l'adresse. Parce que ce chapitre 12, "Traits Communs" n'avaient rien de commun dans sa teneur, mais oui, "commun" dans le sens universel des êtres humains. Parce que Sandrine Quynh, Tania Arena, Sarah Keita, Laurence A. Perrault, Patricia Rivas, Audrey Lavigne et Vanessa Seiler, chacune à votre façon et avec votre belle écriture, vous m'avez touché profondément. Riche de leur honnêteté et de leur franchise, chacun de vos textes, brillamment présentés, m'ont ému et troublé, me faisant passer des rires aux larmes.
Sans revenir sur les détails de vos confidences, je m'en voudrais de ne pas revenir brièvement sur chacun de vos grands "Traits Communs" et pour cela, vous me permettrez, chères Intimistes, de vous tutoyer !
Sandrine dans "C'est cadeau", toi si riche de tes excès et de tes "limites", et qui avec ce chapitre me fait constater et surtout apprécier que chacun de nous avons une valise héréditaire et qu'avec cette valise familiale, il faudra faire son chemin, peu importe le lot qui se trouve à l'intéreur.
Tania dans "Les Nomades", je partage tout à fait ton constat qu'il peut être difficile, sinon impossible de tout bien classer les gens, d'ici, d'ailleurs ou de partout, qui a des allures de nulle part, sinon de les classer chacun dans sa propre case. En ce sens, pour moi, tu es unique, malgré tes origines si nombreuses.
Sara, avec "Le bleuet du Saguenay" tu nous parles de ton héritage génétique paternel, d'attributs physiques qui te distinguent et qui t'ont agacée parfois, sache qu'à mes yeux (et sûrement pas seulement aux miens), ils te rendent unique ! L'hérédité est un bien qui n'est pas que physique, mais qui a toujours une grande valeur.
Laurence, dans "Somatisation" comme à chaque fois que je t'écoute, avec ton style pétillant, mais surtout avec ta grande sincérité, tu me fais un "grand effet", un grand "oumfff", sans que cela se transforme en mal de dos, sois rassurée. Tu me fais aussi réaliser que cette "mère" que tu as tant souhaité, moi, j'ai eu la chance de l'avoir eu. Sache que, grâce à toi, je l'ai réalisé encore une fois, un peu plus.
Patricia, avec ton "Long cou", tu as su me surprendre avec ton cou aux traits communs de ta mère, de ton père, mais aussi d'un dinosaure qui sort de sa coquille ! Peu importe que le pays de tes parents soit peu connu comme le sont les origines des gnocchis, moi le 29 de chaque mois je tenterai d'en manger à mon souper.
Audrey dans "Cave à souvenir" avec tes yeux toujours pétillants, tu nous parles d'un trait de caractère hérité de ta famille. Ce trait qui t'amène à ramasser et à conserver les "pierres" rencontrées sur ton chemin, peu importe leur nature, sache que ce trait de caractère nous unit. À cette "pierre" qui n'en est pas une, il y en aura une autre qui a tout de la pépite d'or, suffit de garder son esprit et son cœur ouvert. Mais cela, je sais que tu l'as déjà compris.
Vanessa qui est revenue sur les moments de ta jeunesse, avec "Je ne te reconnais pas". Tu nous a parlé du passé pour ne pas être dépassée ou aspirée par l'ampleur du vide que tu as vécu. Celui laissé par ta mère. Touchante, ta façon de nous le présenter, ce vide, et quand arrive le moment durant lequel tu nous répètes "moi, ça je ne le savais pas", tel un mantra, je nous sens libérés.
Il y aura eu aussi votre surprenante "Liste des choses que ma famille fait que vous ne croirez jamais", décliné en deux temps, qui fait rire, parfois "jaune". Ce qui sera aussi le cas lorsque vous lirez la liste du public en fin de soirée.
Comment conclure quand tout est dit et que les félicitations ne pourront pas être à la hauteur de la franchise que vous nous montrez ? Comment ? Tout simplement conserver en soi, précieusement, vos confidences toutes intimes et vous dire merci !
Affiche du Chapitre 12 fait par Tania Arana
Au retour de cette soirée fort touchante qui a fait complètement fondre le quatrième mur, chères amies, ce texte, c'est à vous que je l'adresse. Parce que ce chapitre 12, "Traits Communs" n'avaient rien de commun dans sa teneur, mais oui, "commun" dans le sens universel des êtres humains. Parce que Sandrine Quynh, Tania Arena, Sarah Keita, Laurence A. Perrault, Patricia Rivas, Audrey Lavigne et Vanessa Seiler, chacune à votre façon et avec votre belle écriture, vous m'avez touché profondément. Riche de leur honnêteté et de leur franchise, chacun de vos textes, brillamment présentés, m'ont ému et troublé, me faisant passer des rires aux larmes.
Sans revenir sur les détails de vos confidences, je m'en voudrais de ne pas revenir brièvement sur chacun de vos grands "Traits Communs" et pour cela, vous me permettrez, chères Intimistes, de vous tutoyer !
Sandrine dans "C'est cadeau", toi si riche de tes excès et de tes "limites", et qui avec ce chapitre me fait constater et surtout apprécier que chacun de nous avons une valise héréditaire et qu'avec cette valise familiale, il faudra faire son chemin, peu importe le lot qui se trouve à l'intéreur.
Tania dans "Les Nomades", je partage tout à fait ton constat qu'il peut être difficile, sinon impossible de tout bien classer les gens, d'ici, d'ailleurs ou de partout, qui a des allures de nulle part, sinon de les classer chacun dans sa propre case. En ce sens, pour moi, tu es unique, malgré tes origines si nombreuses.
Sara, avec "Le bleuet du Saguenay" tu nous parles de ton héritage génétique paternel, d'attributs physiques qui te distinguent et qui t'ont agacée parfois, sache qu'à mes yeux (et sûrement pas seulement aux miens), ils te rendent unique ! L'hérédité est un bien qui n'est pas que physique, mais qui a toujours une grande valeur.
Laurence, dans "Somatisation" comme à chaque fois que je t'écoute, avec ton style pétillant, mais surtout avec ta grande sincérité, tu me fais un "grand effet", un grand "oumfff", sans que cela se transforme en mal de dos, sois rassurée. Tu me fais aussi réaliser que cette "mère" que tu as tant souhaité, moi, j'ai eu la chance de l'avoir eu. Sache que, grâce à toi, je l'ai réalisé encore une fois, un peu plus.
Patricia, avec ton "Long cou", tu as su me surprendre avec ton cou aux traits communs de ta mère, de ton père, mais aussi d'un dinosaure qui sort de sa coquille ! Peu importe que le pays de tes parents soit peu connu comme le sont les origines des gnocchis, moi le 29 de chaque mois je tenterai d'en manger à mon souper.
Audrey dans "Cave à souvenir" avec tes yeux toujours pétillants, tu nous parles d'un trait de caractère hérité de ta famille. Ce trait qui t'amène à ramasser et à conserver les "pierres" rencontrées sur ton chemin, peu importe leur nature, sache que ce trait de caractère nous unit. À cette "pierre" qui n'en est pas une, il y en aura une autre qui a tout de la pépite d'or, suffit de garder son esprit et son cœur ouvert. Mais cela, je sais que tu l'as déjà compris.
Vanessa qui est revenue sur les moments de ta jeunesse, avec "Je ne te reconnais pas". Tu nous a parlé du passé pour ne pas être dépassée ou aspirée par l'ampleur du vide que tu as vécu. Celui laissé par ta mère. Touchante, ta façon de nous le présenter, ce vide, et quand arrive le moment durant lequel tu nous répètes "moi, ça je ne le savais pas", tel un mantra, je nous sens libérés.
Il y aura eu aussi votre surprenante "Liste des choses que ma famille fait que vous ne croirez jamais", décliné en deux temps, qui fait rire, parfois "jaune". Ce qui sera aussi le cas lorsque vous lirez la liste du public en fin de soirée.
Comment conclure quand tout est dit et que les félicitations ne pourront pas être à la hauteur de la franchise que vous nous montrez ? Comment ? Tout simplement conserver en soi, précieusement, vos confidences toutes intimes et vous dire merci !
mardi 2 octobre 2018
Sur mes pas de spectateur: Une soirée "intensément ressentie" avec Les Intimistes à leur Chapitre 11, "Histoires d'été" !!
Lorsque mes pas m'ont amené jusqu'à "L'Éditeur Café" sur la rue St-Hubert, juste au nord de Jean-Talon, loin des travaux qui ouvrent les entrailles de cette artère de Montréal, c'est pour découvrir le Chapitre 11 de "Mes", oups ! "Les Intimistes". Notre dernière rencontre "datait" d'il y a quelques mois, avant les mois d'été. J'étais donc fort curieux de découvrir leurs "Histoires d'Été", dans le nouveau lieu de rencontre qui, selon moi, est fort approprié pour elles et fort intéressant pour nous dont moi, puisque pas trop loin de mon domicile.
Tiré du site internet de "Les Intimistes"
Arrivé "un peu" à l'avance, le lieu est déjà grouillant de monde. Les sept "Intimistes" au programme (Laurence A. Perrault, Tania Arana, Sandrine Brodeur-Desrosiers, Audrey Lavigne, Sandrine Quynh, Patricia Rivas et Vanessa Seiler) sont déjà là pour nous accueillir et elles le font chaleureusement. Le temps passe, les verres se remplissent (et se vident), les chaises trouvent preneur et une fois le "last-call" de la toujours aussi maître de cérémonie (Sandrine Quynh) pour faire l'important (verre, "clope" et "pipi"), le tout commence.
Ce qui suivra sera à l'image de mes précédentes rencontres avec elles, mais avec une touche de profondeur qui a su raisonner en moi. Une expédition dans des épisodes de leurs vies colorées différemment selon celle qui me les présentait. Tout au long des différents textes, j'ai pu rire, j'ai été touché par tant d'émotion démontrée, mais aussi surpris et pas qu'un peu, par autant d'intimité dévoilée !
Le "Capo Màximo" de Patricia Rivas qui débute dans l'Uruguay natal de ses parents jusqu'au Capo décliné sous tous les tons avec toujours le bel accent du "pays" pour terminer sur une note toute aussi sincère que touchante.
"Pas besoin d'être amoureuse" de Vanessa Seiler nous ramène à l'été de ses dix-huit ans et de ses moments attendus de tous les possibles pour passer de fille à femme.Un été en montagnes russes d'émotion qui permet de croire aux humains.
"Un nouveau cycle" de Tania Arana nous entraîne dans son interrogation sur ses motivations "à faire", "le faire pour soi !" Un texte qui a résonné très fort en moi et qui me laisse sans mots !
"Vert, l'espoir d'un futur" de Audrey Lavigne, nous fera d'abord rire avec "cette merde qui fait déborder le bol !" jusqu'à nous interpeller et nous faire réfléchir avec son plaidoyer sur l'environnement.
Il s'en suit un intermède avec des phrases chocs de la "Liste des choses qu'il ne m'arrive qu'en été" dont je retiens la "belle" phrase de Patricia Rivas, "Émue ou suer des yeux" !!!
Au retour aux "Histoires d'été" avec Sandrine Brodeur-Desrosiers qui "Instagram de crotte" nous propose des confidences qui nous ramène à ses années de jeunesse (à quinze ans) durant lesquelles le coeur s'accroche fort et pour très, très longtemps. Un texte fort bien amené et rendu avec grande intensité qui part et qui revient "sur Instagram". À la toute fin, impossible de ne pas faire comme elle et de vérifier dans la salle s'il n'est pas là !
Pas le temps de reprendre son souffle que Sandrine Quynh nous entraîne dans son équipée avec "Ayahuasca mon amour". À la recherche de solutions, c'est à la présentation de sa cure qu'elle nous entraîne. Au menu, de l'ayahuasca (ou yagé) qui est une drogue hallucinogène pendant trois jours, avec un guide particulier ! Une cure avec un objectif fort important (une rencontre avec un être cher décédé). Une cure qui dérape et qui lui fait plutôt rencontrer "l'amer de la vie" !
De retour de là-bas, Laurence A. Perrault, toujours aussi intense, avec "Une perle de blonde" nous parle des relations difficiles avec les hommes jusqu'à sa rencontre avec son homme et ses accessoires (présents dans la salle !). Utilisant fort bien l'image de l’huître, elle exprime fort bien comment le bonheur peut être difficile à assumer quand on ne se sent pas à la hauteur. Et lorsqu'elle termine par "Ne me rejette pas à la mer", le silence est grand dans la salle.
Question de reprendre nos esprits et nous permettre d'atterrir dans la réalité, nous avons droit aux phrases du public qui nous proposent un épisode "surprenant" de leur été.
Une autre rencontre réussie avec ce Collectif qui se donne comme mission "Exprimer l'intimité sur scène avec une (belle) diversité de regards féminins" et pour cela "mission accomplie !". Des textes fort bien écris et très bien présentés qui nous permettent de poursuivre de les découvrir sans nous lasser.
Tiré du site internet de "Les Intimistes"
Arrivé "un peu" à l'avance, le lieu est déjà grouillant de monde. Les sept "Intimistes" au programme (Laurence A. Perrault, Tania Arana, Sandrine Brodeur-Desrosiers, Audrey Lavigne, Sandrine Quynh, Patricia Rivas et Vanessa Seiler) sont déjà là pour nous accueillir et elles le font chaleureusement. Le temps passe, les verres se remplissent (et se vident), les chaises trouvent preneur et une fois le "last-call" de la toujours aussi maître de cérémonie (Sandrine Quynh) pour faire l'important (verre, "clope" et "pipi"), le tout commence.
Ce qui suivra sera à l'image de mes précédentes rencontres avec elles, mais avec une touche de profondeur qui a su raisonner en moi. Une expédition dans des épisodes de leurs vies colorées différemment selon celle qui me les présentait. Tout au long des différents textes, j'ai pu rire, j'ai été touché par tant d'émotion démontrée, mais aussi surpris et pas qu'un peu, par autant d'intimité dévoilée !
Le "Capo Màximo" de Patricia Rivas qui débute dans l'Uruguay natal de ses parents jusqu'au Capo décliné sous tous les tons avec toujours le bel accent du "pays" pour terminer sur une note toute aussi sincère que touchante.
"Pas besoin d'être amoureuse" de Vanessa Seiler nous ramène à l'été de ses dix-huit ans et de ses moments attendus de tous les possibles pour passer de fille à femme.Un été en montagnes russes d'émotion qui permet de croire aux humains.
"Un nouveau cycle" de Tania Arana nous entraîne dans son interrogation sur ses motivations "à faire", "le faire pour soi !" Un texte qui a résonné très fort en moi et qui me laisse sans mots !
"Vert, l'espoir d'un futur" de Audrey Lavigne, nous fera d'abord rire avec "cette merde qui fait déborder le bol !" jusqu'à nous interpeller et nous faire réfléchir avec son plaidoyer sur l'environnement.
Il s'en suit un intermède avec des phrases chocs de la "Liste des choses qu'il ne m'arrive qu'en été" dont je retiens la "belle" phrase de Patricia Rivas, "Émue ou suer des yeux" !!!
Au retour aux "Histoires d'été" avec Sandrine Brodeur-Desrosiers qui "Instagram de crotte" nous propose des confidences qui nous ramène à ses années de jeunesse (à quinze ans) durant lesquelles le coeur s'accroche fort et pour très, très longtemps. Un texte fort bien amené et rendu avec grande intensité qui part et qui revient "sur Instagram". À la toute fin, impossible de ne pas faire comme elle et de vérifier dans la salle s'il n'est pas là !
Pas le temps de reprendre son souffle que Sandrine Quynh nous entraîne dans son équipée avec "Ayahuasca mon amour". À la recherche de solutions, c'est à la présentation de sa cure qu'elle nous entraîne. Au menu, de l'ayahuasca (ou yagé) qui est une drogue hallucinogène pendant trois jours, avec un guide particulier ! Une cure avec un objectif fort important (une rencontre avec un être cher décédé). Une cure qui dérape et qui lui fait plutôt rencontrer "l'amer de la vie" !
De retour de là-bas, Laurence A. Perrault, toujours aussi intense, avec "Une perle de blonde" nous parle des relations difficiles avec les hommes jusqu'à sa rencontre avec son homme et ses accessoires (présents dans la salle !). Utilisant fort bien l'image de l’huître, elle exprime fort bien comment le bonheur peut être difficile à assumer quand on ne se sent pas à la hauteur. Et lorsqu'elle termine par "Ne me rejette pas à la mer", le silence est grand dans la salle.
Question de reprendre nos esprits et nous permettre d'atterrir dans la réalité, nous avons droit aux phrases du public qui nous proposent un épisode "surprenant" de leur été.
Une autre rencontre réussie avec ce Collectif qui se donne comme mission "Exprimer l'intimité sur scène avec une (belle) diversité de regards féminins" et pour cela "mission accomplie !". Des textes fort bien écris et très bien présentés qui nous permettent de poursuivre de les découvrir sans nous lasser.
Partant du dicton "qui m'aime me suive", j'en proposerais une autre version, soit, "qui les aime les suive" et "en les suivant, on les aime !" Pour cela, il faudra attendre le vendredi 30 novembre prochain (encore à l'Éditeur Café).
samedi 29 juillet 2017
Sur mes pas de spectateur: "Première fois" version Les Intimistes fort bien réussie
Après le chapitre cinq des Intimistes que j'avais beaucoup apprécié, je suis retourné découvrir le sixième chapitre qui a pour titre "Première fois". Chapitres q'elles nous proposent à toutes les fins de mois (sauf le prochain, août, because vacances). Un collectif féminin dont les membres écrivent fort bien et présentent avec tout autant de talent et une simplicité efficace. Pour ce chapitre, nous avons eu droit par ordre d'apparition aux textes de Sara Sue Vallée, Patricia Rivas, Sandrine Quynh, Audrey Lavigne, Sarah Keita, Tania Arana et Laurence A. Perrault. Pour ceux et celles qui sont quelque peu curieux, les soirées se déroulent dans un belle petite salle du boulevard St-Laurent (le Sporting Club), avec une petite scène sur laquelle on retrouve un micro qui permet à celle qui y monte de nous lire son texte, Le public est donc tout proche, dans une atmosphère intime ou plutôt intimiste, pour apprécier les textes fortement colorés (de ma perspective) de confidences véridiques. Pour cette soirée, cette sensation, plus que pour ma "première fois" pour le chapitre cinq, je l'ai ressentie fortement, avec une finale tellement émouvante. Mais sur celle-ci, j'y reviendrai.
Quelques minutes après un rappel pour aller chercher sa consommation ou un aller-retour à la salle de bain, la "maître de cérémonie" (Sandrine Quynh), fait lever la main des spectateurs, assez nombreux, pour qui, leur présence à une présentation d'un chapitre est une première fois. Elle nous présente, ensuite, les premières présentatrices et le tout ira rondement jusqu'à la fin, nous comblant de leurs confidences "intimes et personnelles".
Tiré du site de "Les intimistes"
D'abord, Sara Sue Vallée, avec "Tatouée sur le coeur" nous ramène à l'époque de ses dix-huit ans à New York et de sa première vraie rencontre amoureuse ou son premier coup de foudre sur le quai du métro. Elle à 18 et lui à 33 ans et il a plein de tatoos, la rencontre avec cet homme, nous permet de découvrir les yeux "tellement expressifs", d'abord, de cette femme, "nunuche en action", selon ses propres dires, et de sa maturité, ensuite, vraiment pas du tout nunuche. La soirée débute très bien.
Suit Patricia Rivas que j'avais déjà beaucoup apprécié au Fringe avec "J'suis jamais malade en été d'habitude" (oeuvre qui devrait ou plutôt devra, point de vue de spectateur, être représentée). Avec "Ma moustache de lait", elle nous ramène à sa première année à l'école, dans la classe de madame Claudette. Elle nous présente comment une petite fille doit, pour la première fois, laisser de côté les cheveux blonds et les yeux bleux pour, la princesse en elle, vieillir un peu et assumer ses cheveux bruns.
Sandrine Quynh nous propose son premier vol à l'étalage avec "L'Inno". Elle a quinze ans et elle ne maîtrise pas les techniques de base et surtout ses réactions physionomiques pour ce genre d'exercice. Il ne vous reste qu'à imaginer ce qui s'en suit. Ce que vous pourrez réussir en partie, pour le reste, plus surprenant, il vous restera inconnu puisque c'est un des avantages à avoir assister à cette soirée. Espiègle, sourire en coin, elle ne nous dira pas si ce fût le seul, gardant une zone d'ombre.
Audrey Lavigne avec "Dall'Italia con amore" nous raconte le séjour au pays de sa première belle-mère, Claudia. Elle est italienne, vous l'aurez deviné par le titre. Entre cette belle-mère de là-bas qui surmonte sa peur des avions pour venir ici et de cette jeune femme d'ici, "full préparée" et gonflée de bonnes intentions pour faire bonne impression, les épisodes du séjour se passent souvent en eau trouble et quelques vagues verbales. Malgré tout, le tout se termine avec une grande affection pour cet homme que les deux femmes se partagent,maintenant, à distance et que l'auteure fait très bien ressentir.
Sarah Keita et "Terre inconnue" nous entraîne à sa suite pour son premier voyage d'échange d'étudiant pour apprendre l'anglais. Pour ce séjour, c'est à St-John, Terre-Neuve qu'elle participe à une rencontre qu'elle qualifie des "Nations-Unis de la puberté". Avec ses quatorze ans et un corps en grande ébullition, elle a hésité à partir, la conquète masculine, ici est encore en vue et la flamme pas encore déclarée. La grande question, qu'en sera-t-il au retour ? Ce ne sera pas moi qui y répondra, parce que la réponse est la sienne.
Tania Arana (appuyée par Patricia Rivas) nous amène en voyage en Colombie rendre visite à son père, dans "Tombé du ciel". Quand pendant le séjour, "l'air passe mal" jusqu'à ses poumons, impossible d'éviter le rendez-vous médical. Mais cette consultation avec ce médecin "spécial", a plutôt des allures de séance de sorcellerie avec cette phrase répétée, "laisse toi tomber sur le sol, si tu en sens le besoin". Mais quel est donc ce "mal", que les incantations de ce doc ne peut guérir, sinon une coqueluche plus que naturelle. C'est sûrement l'histoire, fort bien présentée, la plus exotique et la plus comique de la soirée.
Enfin, Laurence A. Perrault avec "Le parté" nous entraîne dans une histoire qui met en scène des jeunes filles pétillantes se préparant à personnifier les Spice Girls pour un spectacle scolaire. Arrivera entretemps, une invitation pour une soirée "de grands" qui dans un mélange de vodka et d'innocence, transforme le conte de fée en cauchemar. Ce party durant lequel une première fois s'est produite et qui a transformé une vie, celle qui nous la raconte. Une histoire qui me touche droit au coeur et sûrement, le texte le plus percutant de la soirée.
Encore quelque peu sous le choc, j'écoute les "premiers gros mensonges" du public. De courtes phrases bien choisies dont une mérite ma "médaille d'or", "Je t'aime".
Au final, une soirée qui permet de découvrir des jeunes femmes qui présentent des épisodes de leur vie qui nous font passer du rire à l'émotion dans une atmosphère toute "intimiste" qui suinte la sincérité. Une soirée pour laquelle aucun compte-rendu pourra rendre justice. Ces épisodes, réalité ou fiction, me demanderez vous ? Pour moi, la réponse est futile, parce que de ces femmes, je suis prêt à tout prendre. Et j'y reviendrai, fin septembre pour le prochain chapitre.
Quelques minutes après un rappel pour aller chercher sa consommation ou un aller-retour à la salle de bain, la "maître de cérémonie" (Sandrine Quynh), fait lever la main des spectateurs, assez nombreux, pour qui, leur présence à une présentation d'un chapitre est une première fois. Elle nous présente, ensuite, les premières présentatrices et le tout ira rondement jusqu'à la fin, nous comblant de leurs confidences "intimes et personnelles".
Tiré du site de "Les intimistes"
D'abord, Sara Sue Vallée, avec "Tatouée sur le coeur" nous ramène à l'époque de ses dix-huit ans à New York et de sa première vraie rencontre amoureuse ou son premier coup de foudre sur le quai du métro. Elle à 18 et lui à 33 ans et il a plein de tatoos, la rencontre avec cet homme, nous permet de découvrir les yeux "tellement expressifs", d'abord, de cette femme, "nunuche en action", selon ses propres dires, et de sa maturité, ensuite, vraiment pas du tout nunuche. La soirée débute très bien.
Suit Patricia Rivas que j'avais déjà beaucoup apprécié au Fringe avec "J'suis jamais malade en été d'habitude" (oeuvre qui devrait ou plutôt devra, point de vue de spectateur, être représentée). Avec "Ma moustache de lait", elle nous ramène à sa première année à l'école, dans la classe de madame Claudette. Elle nous présente comment une petite fille doit, pour la première fois, laisser de côté les cheveux blonds et les yeux bleux pour, la princesse en elle, vieillir un peu et assumer ses cheveux bruns.
Sandrine Quynh nous propose son premier vol à l'étalage avec "L'Inno". Elle a quinze ans et elle ne maîtrise pas les techniques de base et surtout ses réactions physionomiques pour ce genre d'exercice. Il ne vous reste qu'à imaginer ce qui s'en suit. Ce que vous pourrez réussir en partie, pour le reste, plus surprenant, il vous restera inconnu puisque c'est un des avantages à avoir assister à cette soirée. Espiègle, sourire en coin, elle ne nous dira pas si ce fût le seul, gardant une zone d'ombre.
Audrey Lavigne avec "Dall'Italia con amore" nous raconte le séjour au pays de sa première belle-mère, Claudia. Elle est italienne, vous l'aurez deviné par le titre. Entre cette belle-mère de là-bas qui surmonte sa peur des avions pour venir ici et de cette jeune femme d'ici, "full préparée" et gonflée de bonnes intentions pour faire bonne impression, les épisodes du séjour se passent souvent en eau trouble et quelques vagues verbales. Malgré tout, le tout se termine avec une grande affection pour cet homme que les deux femmes se partagent,maintenant, à distance et que l'auteure fait très bien ressentir.
Sarah Keita et "Terre inconnue" nous entraîne à sa suite pour son premier voyage d'échange d'étudiant pour apprendre l'anglais. Pour ce séjour, c'est à St-John, Terre-Neuve qu'elle participe à une rencontre qu'elle qualifie des "Nations-Unis de la puberté". Avec ses quatorze ans et un corps en grande ébullition, elle a hésité à partir, la conquète masculine, ici est encore en vue et la flamme pas encore déclarée. La grande question, qu'en sera-t-il au retour ? Ce ne sera pas moi qui y répondra, parce que la réponse est la sienne.
Tania Arana (appuyée par Patricia Rivas) nous amène en voyage en Colombie rendre visite à son père, dans "Tombé du ciel". Quand pendant le séjour, "l'air passe mal" jusqu'à ses poumons, impossible d'éviter le rendez-vous médical. Mais cette consultation avec ce médecin "spécial", a plutôt des allures de séance de sorcellerie avec cette phrase répétée, "laisse toi tomber sur le sol, si tu en sens le besoin". Mais quel est donc ce "mal", que les incantations de ce doc ne peut guérir, sinon une coqueluche plus que naturelle. C'est sûrement l'histoire, fort bien présentée, la plus exotique et la plus comique de la soirée.
Enfin, Laurence A. Perrault avec "Le parté" nous entraîne dans une histoire qui met en scène des jeunes filles pétillantes se préparant à personnifier les Spice Girls pour un spectacle scolaire. Arrivera entretemps, une invitation pour une soirée "de grands" qui dans un mélange de vodka et d'innocence, transforme le conte de fée en cauchemar. Ce party durant lequel une première fois s'est produite et qui a transformé une vie, celle qui nous la raconte. Une histoire qui me touche droit au coeur et sûrement, le texte le plus percutant de la soirée.
Encore quelque peu sous le choc, j'écoute les "premiers gros mensonges" du public. De courtes phrases bien choisies dont une mérite ma "médaille d'or", "Je t'aime".
Au final, une soirée qui permet de découvrir des jeunes femmes qui présentent des épisodes de leur vie qui nous font passer du rire à l'émotion dans une atmosphère toute "intimiste" qui suinte la sincérité. Une soirée pour laquelle aucun compte-rendu pourra rendre justice. Ces épisodes, réalité ou fiction, me demanderez vous ? Pour moi, la réponse est futile, parce que de ces femmes, je suis prêt à tout prendre. Et j'y reviendrai, fin septembre pour le prochain chapitre.
samedi 1 juillet 2017
Sur mes pas de spectateur: De belles rencontres touchantes avec "Les Intimistes"
Peut-on réussir une rencontre avec un univers littéraire en commençant par le "Chapitre 5" ? De retour de ma soirée avec le Collectif "Les Intimistes" au Sporting Club, je peux répondre oui. J'ai passé de beaux moments à découvrir de courtes histoires au féminin, "Toutes ces choses que j'aimerais oublier" et pour moi, "ces choses" m'ont laissé de beaux souvenirs.
Au programme, sept textes livrés par autant de femmes qui viendront au micro. En entrée de jeu, Audrey Lavigne nous présente "C'est le bon" et il n'est pas question ici, d'un billet gagnant à la loterie. Impossible de rester insensible à ses expressions faciales qui enrichissent le propos de cette jeune femme déterminée. "Mange-moi" de Sara Sue Vallée, nous entraîne dans sa mésaventure pendant une soirée de travail après avoir mangé le "fruit défendu" ! Lorsque la position d'une table devient très variable et qu'un total n'est plus la somme habituelle, comment rester insensible. "Format familial" de Sarah Keita qui nous rappelle dans son histoire tout aussi touchante que sentie, qu'il faut se méfier des apparences lorsque la génétique s'en mêle. Un de mes coups de coeur de la soirée.
Changement de registre avec "Fourrer, c'est un big deal" de Sandrine Brodeur-Desrosiers. Malgré son titre explicite et un texte souvent "cru", l'histoire de cette adolescente recèle un propos subtil et intelligent sur certains enjeux dans la vie d'une adolescente. "15 min de silence" de Vanessa Seiler décrit comment une relation père-fille réussie peut être une mission périlleuse, sinon impossible. Le père de deux filles que je suis a été particulièrement touché. "Le fil" de Geneviève T. de l'Étoile (présentée par Tania Arana) nous présente comment il peut être difficile de parler des vraies affaires, surtout quand ça compte, même entre une mère et sa fille.
Enfin,"Madame Pipi" de Sandrine Quynh et pour le bonne compréhension de l'histoire, nous apprendrons que c'est le surnom de ces employées qui font l'entretien des toilettes publiques. Ainsi donc, l'importance des commentaires ou des jugements des enseignants énoncés envers leurs élèves nous est présentée dans une histoire tellement touchante. Mon deuxième coup de coeur qui a été accompagné d'une bouffée d'émotion pour le prof que j'ai été.
Le tout s'est terminé par la lecture de courts témoignages de spectateurs présents que nous pouvions mettre dans le chapeau avant le début de la soirée. Et ce n'est pas parce que l'on rit que c'est drôle, mais quand c'est aux autres, pourquoi pas !
Au final, une soirée mémorable qui ne rentre pas dans la catégorie du thème de la soirée, soit "Toutes ces choses que j'aimerais oublier". Une soirée rondement menée avec de courts textes aux styles différents présentés avec coeur et qui arrivent souvent à nous surprendre. Une soirée qui devrait en appeler une autre, le vendredi 28 juillet prochain et c'est en gang que je me promets de m'y rendre. Elle sera sur le thème de "La première fois" et bien évidemment parce que personne ne le pensait (!), on nous informe qu'il n'y a pas que le sexe dans la vie.
Au programme, sept textes livrés par autant de femmes qui viendront au micro. En entrée de jeu, Audrey Lavigne nous présente "C'est le bon" et il n'est pas question ici, d'un billet gagnant à la loterie. Impossible de rester insensible à ses expressions faciales qui enrichissent le propos de cette jeune femme déterminée. "Mange-moi" de Sara Sue Vallée, nous entraîne dans sa mésaventure pendant une soirée de travail après avoir mangé le "fruit défendu" ! Lorsque la position d'une table devient très variable et qu'un total n'est plus la somme habituelle, comment rester insensible. "Format familial" de Sarah Keita qui nous rappelle dans son histoire tout aussi touchante que sentie, qu'il faut se méfier des apparences lorsque la génétique s'en mêle. Un de mes coups de coeur de la soirée.
Changement de registre avec "Fourrer, c'est un big deal" de Sandrine Brodeur-Desrosiers. Malgré son titre explicite et un texte souvent "cru", l'histoire de cette adolescente recèle un propos subtil et intelligent sur certains enjeux dans la vie d'une adolescente. "15 min de silence" de Vanessa Seiler décrit comment une relation père-fille réussie peut être une mission périlleuse, sinon impossible. Le père de deux filles que je suis a été particulièrement touché. "Le fil" de Geneviève T. de l'Étoile (présentée par Tania Arana) nous présente comment il peut être difficile de parler des vraies affaires, surtout quand ça compte, même entre une mère et sa fille.
Enfin,"Madame Pipi" de Sandrine Quynh et pour le bonne compréhension de l'histoire, nous apprendrons que c'est le surnom de ces employées qui font l'entretien des toilettes publiques. Ainsi donc, l'importance des commentaires ou des jugements des enseignants énoncés envers leurs élèves nous est présentée dans une histoire tellement touchante. Mon deuxième coup de coeur qui a été accompagné d'une bouffée d'émotion pour le prof que j'ai été.
Le tout s'est terminé par la lecture de courts témoignages de spectateurs présents que nous pouvions mettre dans le chapeau avant le début de la soirée. Et ce n'est pas parce que l'on rit que c'est drôle, mais quand c'est aux autres, pourquoi pas !
Au final, une soirée mémorable qui ne rentre pas dans la catégorie du thème de la soirée, soit "Toutes ces choses que j'aimerais oublier". Une soirée rondement menée avec de courts textes aux styles différents présentés avec coeur et qui arrivent souvent à nous surprendre. Une soirée qui devrait en appeler une autre, le vendredi 28 juillet prochain et c'est en gang que je me promets de m'y rendre. Elle sera sur le thème de "La première fois" et bien évidemment parce que personne ne le pensait (!), on nous informe qu'il n'y a pas que le sexe dans la vie.
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