jeudi 23 août 2018

Sur mes pas à un lancement de saison: La 20e de Absolu Théâtre, mais qui, pour moi, sera ma première !

La vie de spectateur recèle parfois des surprises, bonnes ou mauvaises, mais aussi des rencontres qui de fil en aiguille s'avèrent fort bonnes et intéressantes. Je ferai cela vite, mais si mes pas se sont rendus sur la Catherine tout dans l'est jusqu'à un resto fort sympathique, c'est d'abord ma présence à une pièce du Fringe l'an dernier. "In vitro" de Véronick Raymond m'avait profondément touché. Un an plus tard, c'est la rencontre avec une des Intimistes, Vanessa Seiler, qui m'apprend qu'elle travaille pour un compagnie de théâtre, Absolu Théâtre, qui justement, est dirigée par Véronick Raymond et Serge Mandeville, ben là ! Voilà donc pourquoi, lorsque l'invitation pour le dévoilement de leur vingtième saison m'est parvenue, j'ai dit oui. Et mes pas m'ont donc amené jusqu'au restaurant "Les Cabotins" qui, je l'apprendrai plus tard, est un collaborateur de longue date de cette compagnie.

Photo tirée du site internet de Jeu la revue
Verre à la main, à l'heure prévue, les deux co-directeurs de la compagnie, prennent le micro et nous présentent leurs projets à venir pour la prochaine année, mais aussi la reconnaissance par des organismes gouvernementaux dont l'Arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve et Patrimoine Canada. En plus de leur fournir des appuis financiers, fort bienvenus, cette reconnaissance leur ouvre les portes de salles de diffusion.

Donc, dans le quartier qui a vu grandir cette compagnie et qui lui reste fidèle, il y aura le festival tout' tout court du 3 au 14 octobre prochain. Au programme de ces soirées, de courtes oeuvres, "dix minutes maximum", en théâtre, dont trois de (mes) "Intimistes", Sandrine Brodeur-Desrosiers, Patricia Rivas et Vanessa Seiler, en performance, mais aussi en danse. La présence d'oeuvres chorégraphiques est  une nouveauté de la prochaine édition, la troisième, qui permettra à un nouveau public de s'ouvrir à cet univers du mouvement. Cela fera en sorte que je tenterai encore plus, d'inclure à mon agenda culturel fort chargé, au moins une visite à la Maison de la Culture Maisonneuve.

J'y apprends aussi que les 21 novembre et 12 décembre prochain, nous aurons droit à deux soirées "best of " des courtes pièces des dix-neuf dernière années. Donc, gratuitement à la Maison de la Culture Maisonneuve, il y aura cinq pièces par soirée, permettant à un large public de découvrir ce type de théâtre.

Ils présenteront aussi, plus tard, dans la salle intime du Prospero (du 22 janvier au 9 février), une pièce de théâtre de Serge Mandeville, "La fête à Sophie" qui porte sur la vie d'une mère célibataire dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. Une pièce qui me semble être du docu-théâtre (ou théâtre documentaire) parce qu'elle est le résultat d'un travail de "terrain" avec plein de rencontres pour alimenter le propos de la pièce. Voilà pour moi qui peu à peu explore le genre et que j'apprécie de plus en plus, me permettra de mieux comprendre certaines réalités plus lointaines de moi.

À cette occasion, nous apprendrons plein d'autres projets par ce duo "hyperactifs" et dynamiques, dont la publication prochaine de deux livres, le "Manifeste de la courte pièce" et un recueil de 20 courtes pièces. Aussi, ils préparent la présentation d'une oeuvre au prochain Festival St-Ambroise de Montréal. Dynamiques, mais aussi vites et efficaces pourraient on ajouter puisque pour avoir droit d'être choisi déjà par ce festival, il faut prêt vite et répondre encore plus vite.

Au final, ce qui m'a le plus frappé durant de "5 à 7" est l'implication de cette compagnie dans son milieu, son dynamisme qui irradie et ses appuis représentés par les nombreuses personnes présentes. Vingt ans, ça se fête, mais il semble que les cadeaux seront pour les spectateurs, mais qui s'en plaindra ?

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