mardi 19 mars 2024

Sur mes autres pas à la Faculté d'aménagement de l'Université de Montréal pour voir "Danser l'entre-deux " !

 C'est vers un lieu plutôt inhabituel que mes pas me portent en ce lundi, fin d'après-midi, pour découvrir des pas de danse ! Et pourtant, c'est la deuxième fois en deux mois que je me dirige jusqu'aux portes de la Faculté d'aménagement de l'Université de Montréal, sur la Côte Ste-Catherine. La première fois, c'était pour assister à une représentation de "(M)other" concoctée par Kimberley De Jong dans la salle d'exposition du lieu. Cette fois, j'irai plutôt dans le hall d'entrée où se trouve les oeuvres de l'exposition "L'entre-deux" et où sera présentée "Danser l'entre-deux" selon une idée originale de Meihan Carrier-Brisson (finissante de l'EDCM !), chorégraphiée par Claudia Chan Tak (celle par qui l'information s'est rendue jusqu'à moi !), en collaboration avec les interprètes Meihan Carrier-Brisson, Mary-Lee Brunet, Noquaye Dubois et Daniela Carmona Sanchez (dans le rôle de Chanel Cheiban).

Le moment est fort approprié puisque je pourrai en toute tranquillité (et avec un seul autobus !) me diriger par la suite jusqu'au Wilder pour ma deuxième partie danse de la soirée !

Affiche de l'oeuvre

Arrivé tôt, j'ai le temps de trouver la place, examiner l'exposition dans le hall et me faire conseiller le meilleur endroit pour découvrir la proposition d'une trentaine de minutes. Une fois les paroles de présentation énoncées, les interprètes prennent place. De façon surprenante, mon carnet n'aura pas droit à des impressions inscrites dessus. Parce que des marches sur lesquelles je suis assis, je suis captivé (oui, oui !!!) par ce que je vois. Le tout débute par ces doigts qui marquent l'espace par terre, comme pour y laisser une trace et entreprendre le chemin dans cet entre-deux. Celui de la recherche d'une quête identitaire, comme l'indiquait la courte description. Cet aspect ressort grandement tout au long avec les mouvements surtout en duo qui laisse bonne place à l'entre d'eux dans différentes déclinaisons interpersonnelles et des relations ressenties qui peut s'y établir. Il y a des mots pour tenter d'expliquer certaines réalités, mais parfois, tout en simplicité et efficacité, les gestes sont plus éloquents. Et dans ce hall d'entrée, lieu entre l'extérieur et l'intérieur, Claudia Chan Tak a réussi à nous faire ressentir ce que les mots ne peuvent pas transmettre.

Une fois le tout terminé et les applaudissements fort mérités terminés, je ne peux m'empêcher de féliciter les artisanes de ces moments qui, malheureusement, ne seront présentés qu'une seule fois ! À moins que ..... et je l'espère !



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