vendredi 30 juin 2017

Sur mes en danse: "Session cool", mais surtout très intéressante

À une connaissance que j'ai croisée en ce vendredi matin 8h30, j'ai dit, "je m'en vais à un show de danse". À la "face" qu'elle m'a fait, je ne suis pas certain qu'elle ma cru ! Et pourtant, c'est bien pour aller voir de la danse que mes pas s'activaient en ce début de journée, quoique que le mot "show" n'était pas tout à fait approprié. Pour ceux et celles qui seraient tentés de penser (tout haut !) que cette introduction est longue, je répondrais que chaque chose doit prendre son temps et que tout se mérite. À titre d'exemple, la création de l'oeuvre dont j'ai pu découvrir une ébauche assez avancée et fort prometteuse de "Un troisième été d'amour" et pour laquelle les premiers pas remontent en 2015. La génèse du projet est un duo de Karenne Gravel et d'Emmalie Ruest du Collectif "Dans son salon". Je ne saurais dire ce qui s'est passé depuis, sauf qu'elle a bénéficié de deux résidences, mais accompagnées par Marijoe Foucher (interprétation), Benjamin Prescott La Rue (dramaturgie) et GabRei (à la musique), nous étions invités à voir d'abord et à échanger ensuite.

Décidément, je prends de plus en plus plaisir à découvrir une oeuvre en processus de création. Le privilège de découvrir les choix et les possibilités des créateurs et de partager mon interprétation et de proposer mes suggestions pour la suite, moi j'aime bien cela ! C'est donc dans une grande salle avec un gros cube vide en plein milieu que j'ai droit d'abord, à un moment de mouvements libres de participants. Par la suite, forts de leurs recherches, les artisans nous parlent de ces moments magiques que l'histoire moderne nous réservent parfois, soit celui, pour l'occasion, du premier "Summer of Love" qui a eu lieu en 1967 (l'année de mes 9 ans et de l'Expo 67 à Montréal). Ce moment de révolution "Peace and Love" qui fût suivi par un deuxième en 1988 et 1989 au Royaume-Uni (initiateur de la culture rave). De ces initiatives spontanées pour "changer le monde", le Collectif pose son regard empreint d'une certaine nostalgie pour les revisiter, ou les réinterpréter ou les faire revivre, c'est selon le point de vue.

Pour ce faire, nous avons droit à quatre tableaux dont il n'est pas question que je décrive ici, il y a tant encore de décisions à prendre avant la première. Malgré tout je peux dire, de cette époque, les tableaux réussissent, selon moi, à en capter l'essence et la symbolique proposée m'a rejoint.

De cette discussion d'après présentation, j'en retiens que des choix fondamentaux sont encore à faire et que, malgré tout ce que les autres pourront dire, ces choix sont de la responsabilité des créateurs. Il en reste que quelque soit la tangente prise, elle devrait satisfaire un public jeune qui découvrira cette époque ou plus âgé qui la revivra. Et dois-je le rappeler, il y a dans le mot passé, "pas" et ces pas se feront sur une scène et, passez vous le mot, ceux de Marijoe Foucher seront fort beaux et instructifs.

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