mercredi 17 avril 2024

Sur mes pas à une rencontre pour découvrir "La suspension consentie de l'incrédulité" !

 Il y a quelques années, fort gentiment, on m'avait qualifié de spectateur professionnel. Je dois l'avouer, ce compliment m'avait touché positivement ! Il en reste que lorsque la proposition de 5 à 7 de la Compagnie Jean Duceppe dans les coulisses du théâtre du même nom est apparue sur mon radar, j'ai dit oui tout de suite. Ainsi donc pour la soirée de première, je serai là pour assister aux propos d'une vrai spectatrice professionnelle, Émilie Perreault pour sa rencontre "La suspension de l'incrédulité". Sans rien vouloir divulgacher, je peux affirmer haut et fort, que de cette rencontre, j'en suis revenu tout à fait comblé ! Et voici pourquoi en quelques lignes.

                                           Affiche de la soirée tirée du site de la Place des Arts

À mon arrivée en salle pour ce 5 à 7, j'ai une bière à la main (gracieusement fournie à l'entrée des coulisses). Je trouve rapidement ma place sur (surprise !) sur un siège la première avec juste derrière moi, une feuille rouge sur laquelle il y a le mot "réservé" inscrit ! Le temps passe, les sièges trouvent preneur.es, et même celui sur lequel s'assoit l'hôtesse de la soirée. Impossible pour moi de me retenir, je la remercie de sa demande transmise préalablement par courriel.

Pause

Ce courriel nous demandait de transmettre une chanson qui nous fait pleurer à chaque fois qu'on l'écoute. Après un cours moment de réflexion, j'en trouve deux et je répond ""Qu'est-ce qu'on leur laisse" de Richard Séguin ! Chanson que j'écoute en boucle depuis cette demande et qui oui, m'émeut à chaque fois, comme bien d'autres chansons aussi de Richard Séguin !

Fin de la pause

Une fois venu le moment de débuter, nous avons droit aux consignes d'usage préenregistrées, mais par l'intermédiaire de Marc Labrèche, sur son mode tout aussi caractéristique qu'humoristique. Et c'est de sa place de spectatrice qu'elle débute, fort symboliquement cette rencontre. Avec ses questions fort pertinentes, elle brise la glace. Soit, pourquoi sommes-nous ici ? Et aussi pourquoi, elle, se met en scène devant nous, dans une posture différente ? 

Je ne reviendrai pas sur tout ce qui suivra, nous en apprendrons son cheminement de son passage au collège d'un plateau sportif, à une scène jusqu'à un siège dans une salle. Utilisant les voix off de nombreuses personnalités (Guy Nadon, Éric Emmanuel Schmitt, Robert Lepage et aussi Marc Labrèche de retour), et aussi de celle de citoyens ordinaires qui ont vécu des situations hors de l'ordinaire, elle nous illustre fort clairement le pouvoir de la rencontre culturelle !

Si l'art peut "faire oeuvre utile" pour soulager, elle peut aussi ouvrir les horizons, poigner aux trippes, et cela Émilie Perreault, le met en évidence. Elle nous fait même la démonstration du pouvoir des propositions culturelles sur le "mind changing".

Voilà une proposition en apparence toute simple, mais qui mérite d'être vue pour tout.e spectateur-spectatrice qui visite régulièrement ou non une salle de spectacle pour mieux comprendre ce qu'il ou elle vive, soit la suspension consentie de l'incrédulité !

Sur mes pas en danse; Pour une troisième fois, être pris "À bout de bras" avec David Albert-Toth et en être encore captivé !

 C'était ma deuxième partie de ma sortie culturelle de ce beau mardi soir de mi avril. Pour m'y rendre, je dois aller tout à l'ouest de chez moi, soit à la Maison de la Culture Notre-Dame-de-Grâce. Au programme, la présentation de "À bout de bras" de "Parts+Labour_Danse" (Emily Gualtieri et David Albert-Toth) avec sur scène David Albert-Toth.

Bon OK, j'en étais à une troisième fois, dont la plus récente, à l'Agora de la Danse, fin 2022. Proche. Comme je n'ai pas voulu relire mon retour de l'époque, je constaterai comment les souvenirs de cette rencontre accompagneront mes sensations des moments à venir. Et comme une proposition chorégraphique est une oeuvre vivante, peut-être y verrais-je une évolution (de celle-ci ou de ma perception) !

C'est donc de mon siège en deuxième rangée (oui, oui !!!) que j'attends le début de la représentation devant un rideau noir bien fermé ! Une fois les présentations d'usage de la responsable de la Maison de la Culture (Mylène Robillard) faites, nous attendons le début. Mais plutôt l'ouverture du rideau, nous apparaît devant nous par la fente, David Albert-Toth qui avec ses bouts de papier et son micro, nous entretient de "capitalisme". Ses propos interpellent et nous requestionnent sur son bien-fondé et aussi par les faits historiques montre qu'il en laisse beaucoup derrière, abandonnées ! Une fois terminé ce prologue, il retourne derrière le rideau qui peu après s'ouvre pour nous permettre de le voir revêtir les habits pour la suite.

                                  Crédit:Robin Pineba Gauld tirée du site Parts+Labour_Danse

Sans vouloir revenir en détails sur ce qui suivra, il en reste que ce tableau "devant la machine à COKE" sans argent, durant lequel il s'exprime sur ce que l'on peut tout.es ressentir, viscéralement, devant l'objet de notre désir sans que l'on puisse l'obtenir, chacun.e pourra s'y reconnaître. Pour la suite, les moments théâtraux, riche en onomatopées tout en "cssssss", alterneront avec ceux chorégraphiques. Il ne reste que les gestes comme les paroles, ont un propos forts.

Pause

Tellement forts que lors de la discussion d'après représentation, une jeune femme, de ma rangée qui comme moi l'avait vu à l'Agora de la Danse, a témoigné qu'elle ressenti de fortes émotions tout aussi fortes cette fois comme la fois précédente.

Fin de la pause

Cette incursion dans son univers se termine tout en magie, créant et parsemant les fleurs de papier sur la scène.

Ainsi donc pour une troisième fois, pour moi, la magie a opéré et aussi pour le public de tout âge présent, dont ces jeunes enfants, fort actifs à la période de questions réponses. Et pour reprendre les derniers mots de mon texte de la fois précédente, "Pendant l'heure, le personnage, à bout de bras, a pris possession de mon attention pour l'éblouir et tout en la déjouant en toute fin. Une rencontre qui me laisse des traces, et non pas seulement des illusions ou des propos qui s'évaporent. Petit souhait en terminant, j'en étais à mon deuxième solo de David, pour quoi pas un troisième prochainement, comme le dicton, "jamais deux sans trois" !" À suivre donc !

samedi 13 avril 2024

Sur mes pas à une très belle rencontre à l'Agora de la danse avec Heidi Strauss dans "between you and me" !

Il arrive que mon agenda se remplisse un peu trop et que je peine à y trouver une place pour une proposition culturelle prometteuse ! "Il n'y a pas que ça, Robert !" dit quelques fois sagement ma blonde. Il en reste que lorsque j'ai lu la description de cette proposition, "Heidi Strauss, seule en scène et non sans touches d’humour, captive par son intrigante présence. Ça se passe entre vous et elle. Et nous…", proposée par l'Agora de la Danse, je n'ai pas pu résister !

                                    Crédit Jeremy Mimnagh tirée du site de l'Agora de la Danse

Ainsi donc, voilà pourquoi mes pas ont franchi le seuil du Wilder pour me rendre jusqu'aux portes de l'Espace Bleu en attente de prendre place à l'intérieur. Le moment venu, juste avant d'entrer, on me glisse à l'oreille que je devrais beaucoup apprécier ! Chemin faisant jusqu'à ma place, je suis accueilli par une femme, tout sourire, qui je le réaliserai plus tard est Heidi Strauss, elle-même ! Dans ce lieu à la configuration inhabituelle, pour moi, avec les sièges en "V", je trouve "ma" place en première rangée. Le temps que la salle se remplisse, je découvre, dans l'espace, une chaise avec des objets en tissus, des vêtements ?, et aussi un "bidule" électronique (un projecteur comme je le constaterai plus tard !) et aussi des mots qui défilent sur le mur derrière ("voilà oui donc voilà voilà grâce ouais parce que merci ...."). Autour de moi, plein de gens du milieu dont plusieurs qu'elle reconnait et salue à leur entrée, installant le ton de ce qui suivra entre elle et nous ! 

Le moment venu, elle se dirige vers la chaise et commence à s'adresser à nous en anglais, pendant que derrière est projetée la traduction en français de ses paroles, avec l'aide de sa complice Marie-Claire Forté, comme elle nous l'indique. Sur cette chaise, elle prend à tour de rôle, différents vêtements qui ont appartenu à des membres de sa famille. Elle nous en présente leur histoire et une fois fait, elle les met par terre en demi cercle, juste devant nous. Une fois chacun d'eux présenté, elle nous fait la demande d'en choisir certains pour poursuivre. Après une hésitation collective, une spectatrice s'exprime affirmativement et avec un ou deux ajouts, elle effectue sa métamorphose vestimentaire. 

Il s'en suit une expédition tout onirique dans ses souvenirs avec ses gestes fort caractéristiques. Ce qui me frappe plus particulièrement tout au long, est son regard qui amplifie son contact "between you and me"! Comment ne pas être fasciné par elle qui nous entraîne dans ses souvenirs! Il y a aussi ce moment où elle se trouve dans une position "fâcheuse", coincée au sol, en nous demandant de l'aide, "pour vrai", qu'elle ajoute ! De son siège, un spectateur va de l'avant et tout en douceur la libère pour lui permettre son expédition scénique. 

Et puis, malheureusement, la rencontre se termine tout en douceur. Et moi, d'un seul coup, je me lève pour applaudir. À ma sortie de la salle, j'indique ma confirmation à qui de droit à ce qu'elle m'avait dit ! Je reviens à la maison, avec encore sa présence en tête, et la pluie qui tombe sur moi ne me fait aucun effet !

vendredi 12 avril 2024

Sur mes pas en danse pour découvrir les pas sur scène des personnes finissantes du département de danse de l'UQAM !

 Qu'on le veuille ou pas, le beau temps est à nos portes ! Un des signes tangibles de ces journées plus longues et plus chaudes aussi, est lorsque mes pas m'amènent jusqu'au 840 Cherrier pour y découvrir la présentation de fin d'études des personnes finissantes du département de danse de l'UQAM. J'ai pour cette occasion une certaine nostalgie, parce que j'ai eu dans ce même lieu la chance de découvrir quelques autres de leurs propositions. Il en reste que cette nostalgie sera balayée dès mon entrée du lieu par le beau sourire des personnes à l'accueil pour, ensuite, laisser place à un sentiment de joie et de curiosité. 

Il faut savoir que la soirée "TIME IS OUT JOINT" est créée par et interprétée par les  personnes finissantes, appuyées par une belle équipe autour évidemment ! Nous aurons droit aux créations de Marie Lamothe-Simon et Catrine Rouleau avec sur scène les interprètes-créatrices Juliette Beaudoin, Anaïs Bonneau, Naomie Charette, Zoé Cloutier- Boyd, Jessica D'Orazi, Audréanne Léger, Raphaëlle Morin, Lou-Anne Rousseau et Audrey Roy.

                            Affiche de la soirée tirée du site du Département de danse de l'UQAM

Ainsi donc rendu à "mon" siège en première rangée, la scène devant est toute vide. Le temps que les gens prennent place et un peu avant le début officiel, en toute discrétion, certains accessoires sont mis en place suivis par le silence dans la place, spectateurs-spectatrices aux aguets !

Le tout débute de façon fort surprenante, loin des mouvements normalement anticipés, mais plutôt d'une façon plus théâtrale autour d'une partie de cartes.

Pause

Décidément, le spectateur que je suis découvre de nouveaux accessoires sur scène cette semaine. La veille, Alexandra "Spicey " Landé avait utilisé une machine à coudre et en cette soirée, ne voilà tu pas qu'un jeu de cartes est utilisé !

Fin de la pause

Ainsi donc sur ce tapis au milieu de l'espace scénique se déroule une partie de cartes à trois, pendant qu'une autre évolue autour et qui aussi syntonise une onde sur un poste radio. La suite est fort captivante parce que cette partie de cartes prend une tournure surprenante durant laquelle, les déplacements tout en douceur et les gestes empreints d'intériorité captent mon attention. Comme si celles qui évoluent devant moi avaient des antennes, captant tout au long, leurs souvenirs dont ceux que l'on entend de cette radio qui griche ! Et puis, cette excursion dans le passé se termine et se complète par un retour dans le présent avec, de nouveau, les cartes en main !

Et tout subtilement et fort habilement, la transition se fait avec le départ des premières, accessoires inclus, et l'arrivée graduelle des autres. La suite sera de nature plus festive avec d'abord de la musique disco et les mouvements qui les accompagnent. Face à nous, les corps se rassemblent et exultent, comme dans un fête de fin de parcours (?). Et tout à coup, la voix d'un joueur de hockey (celle de feu Guy Lafleur) accompagne ce qui se passe devant moi. De toutes ses paroles, j'en retiens surtout cette phrase. "Tout ce que tu as à faire c'est d'essayer !" De celui qui a été mon idole de jeunesse (la Comète blonde !) et qui a enflammé le Forum de Montréal, ce conseil est fort juste et pertinent encore à notre époque, pour ceux et celles qui finissent leurs études. Après cette étape de conseils, vient le moment de fêter et dans une atmosphère musicale appropriée, les corps exultent magnifiquement, sourires rayonnants aussi devant nous. Et tout aussi habilement que pour la transition entre les deux propositions, les interprètes de la première partie se joignent pour la fin de la célébration, suivie des applaudissements fort riches et mérités !

De cette soirée qui m'a présenté deux propositions toute aussi surprenantes qu'audacieuses, habilement reliées, j'en reviens fort satisfait et heureux. Mais surtout optimiste de cette relève qui aura à affronter des défis pour pouvoir trouver leur place sur scène et pouvoir s'exprimer ! Et lorsque je verrai un de leurs noms sur une affiche, mes pas se mettront en action pour découvrir leurs pas sur scène !

jeudi 11 avril 2024

Sur mes pas à la rencontre de Spicey (alias Alexandra Landé) dans Mōnad au La Chapelle !

 Lorsque mes pas m'ont amené pour découvrir la proposition d'Alexandra "Spicey" Landé, ça serait pour une façon différente de la rencontrer, parce que les deux fois précédentes, elle était assis proche de moi dans les estrades pour découvrir une proposition. Cette fois, pour la troisième, elle sera sur scène devant moi pour nous présenter son solo Mōnad au La Chapelle, présenté par Danse-Cité. Arrivé tôt, je vois peu à peu le hall d'entrée et la salle adjacente se gorger de spectateurs et spectatrices en attente de l'ouverture des portes de la salle de présentation. De ma place, je peux entendre les sons qui résonne en dedans. À l'ouverture des portes et mon billet scanné, je me dirige à "mon" siège en première rangée. Je découvre devant moi, déjà en mouvements, Spicey, comme en incantation. Dans l'espace scénique, je découvre certains items dont une machine à coudre et une dactylo aussi. La musique, produite par son complice à l'arrière, Jai Nitai Lotus, accompagne ses gestes, les porte suis-je tenté de mieux d'affirmer !

                                            Affiche de la présentation, crédit: Kinga Michalska

Et puis avec la salle, comble de spectateurs, spectatrices, la présentation commence formellement. Il s'en suit de ses mouvements qui arpentent le lieu de façon fort belle ! De tout au long, j'en retiens son dialogue avec son complice musicien-chanteur et aussi et surtout de l'utilisation du rouleau de papier dont elle s'entoure pour en faire un allier, sinon une protecteur.  Ce rouleau servira aussi à enrichir l'estrade qui en se déroulant, nous emballera (dans tous les sens du terme !). Aussi de ce moment, où utilisant sa force de persuasion fort gentille, elle nous fait tout.es lever les bras dans les airs, comme des flammes participant à cette rencontre avec "the roof is on fire" ! 

De celle dont j'avais, depuis plusieurs années, découvert les propositions par des interprètes, cette fois, avec une présence assumée et rayonnante, elle investie la scène pour attendre son but "de poser un regard vibrant sur les relations au sein d’univers interreliés, et questionne la notion d’éternité." 

Et oui, elle utilisera la machine à coudre et la dactylo, mais pour savoir pourquoi et comment dans cette proposition, il faudra y être, dans la salle. 

mercredi 10 avril 2024

Mon retour sur ma soirée forte et riche en propos qui "punchent" pour combattre la "langue de bois" proposée par D. Kimm et Les Filles Électriques !

 J'en étais à ma deuxième fois à cette soirée fort riche et particulière. Cette fois, c'était en plus avec la bonne compagnie de ma blonde que mes pas ont franchi le seuil du La Tulipe pour assister à la treizième édition du Combat contre la langue de bois. Cet évènement "hors norme" a tout pour attirer mon intérêt ( et le vôtre aussi !) et rapidement, je constate que nous ne serons pas les seul.es qui ont le même intérêt, lire ici salle comble. Une fois rendu.es à nos places, j'assiste à l'arrivée des gens, leurs retrouvailles aussi, riches en échanges et aussi les allers-retours fort nombreux de D Kimm pour s'assurer que tout se passe bien et saluant au passage les gens qui arrivent. Ainsi donc, viendront sur le ring, dans l'ordre Alan Côté, Amandine Gay, Jean-François Parenteau, Michel Rivard, Martine St-Victor, Marcel Jean, Natasha Kanapé Fontaine, Christian Bégin, Marc Séguin et Chantal Lamarre. Ce qui suivra, sera mené de main de maître par Stéphane Crête à l'animation et Jean Derome, Pierre Tanguay et Hugo Blouin à l'accompagnement musical.

Affiche de la soirée tirée du site de "Les filles électriques"

Pour ceux et celles qui ne savaient pas déjà en quoi consiste ce type de combat, notre animateur le rappelle et revient aussi sur des épisodes fort mémorables de l'an dernier. Et comme j'étais présent, je ne peux qu'être d'accord avec lui. Il rappelle aussi que chaque combattant.e a cinq minutes pour décocher leurs coups, mais, et ce n'est pas moi qui me plaindra, certain.es ont eu le cinq minutes très relatifs, en plus long !

Comme il nous est demandé fort raisonnablement, pas question d'entrer dans les détails de chacun des rounds de ce combat, mais nous aurons droit à des moments fort riches, touchants, percutants aussi ! Dans la première partie de ce combat, Alan Côté nous livre son round en le complétant avec son dernier coup tout en résilience, Jean François Parenteau nous entraîne dans les couloirs de la politique municipale où bien des coups sont permis, Michel Rivard nous a livré des jabs sur la notion de vérité, Amandine Gay, elle, sur l'enfance et Martine St-Victor complète son round avec un fort juste "Silence is golden". Dans la deuxième partie, Marcel Jean nous fait une confidence bien d'actualité avant de mettre la science au service de son combat. Natacha Kanapé Fontaine nous laisse "K.O." par son envolée de mots en mettant, de ma perspective, son coeur sur la table. Après des rounds fort épiques de Christian Bégin et Marc Séguin, Chantal Lamarre nous livre des confidences toutes, bien punchées !

De cette soirée, impossible d'en revenir indemne avec des coups qui frappent là où ça compte, portés par des combattant.es de très haut niveau. Bravo D. Kimm, tu mérites bien de réunir sur scène et dans la salle aussi autant personnes de valeur ! Et je me le promets, j'y serai à la prochaine édition de ce combat !

mardi 9 avril 2024

Sur mes pas à la TOHU pour y découvrir "SLAM !" et y trouver du plaisir, beaucoup de plaisir !

 Bon, bon, je l'avoue, tout au long de ma jeunesse la lutte professionnelle a occupé une partie de mes journées du week-end. Les frères Rougeau, Mad Dog Vachon, le Géant Ferré, sans oublier Édouard Carpentier (comme lutteur et commentateur aussi, avec sa phrase de conclusion, "à la semaine prochaine, si Dieu le veut"), je les suivais aussi religieusement comme d'autres la messe ! J'ai vieilli et ma perspective de ce "sport" a évolué et je m'en suis distancié. Néanmoins, il m'arrive de pitonner et de tomber sur une proposition de la WWE et d'apprécier autrement ces gladiateurs modernes. J'y vois du théâtre, mais surtout des cascades bien exécutées ! J'y trouve aussi presque une poésie des gestes !

Bon OK, Robert, si tu passais au sujet de ta sortie, elle aussi en bonne compagnie (ma deuxième de trois pour ceux et celles qui ont lu mon texte précédent) ! Ainsi donc, en récompense d'une contribution à un groupe de discussion, j'ai eu droit à deux billets fort bien placés (pas en première rangée, mieux placés donc pour cette soirée) pour assister à une représentation de "SLAM !" à la TOHU ! Suffisait de voir l'affiche pour savoir que ce que nous allions y découvrir porterait sur la lutte, mais pas seulement si on y ajoute que c'était créé par Ex Machina et FLIP Fabrique et mis en scène par Robert Lepage. 

                                  Affiche de l'oeuvre tirée du site de la TOHU

Et au final, le résultat, ma blonde pas du tout amatrice de lutte et moi avons beaucoup apprécié ! Parce que voyez vous, si nous avons eu droit à des combats de lutte, tout aussi arrangés que ceux de la TV avec des bons et des méchants, quoique sur cet aspect, les perspectives peuvent changer si je me fie à ma réaction et celle de la foule tout autour, le tout a été surtout du pur divertissement. Au début, on nous avait invité à réagir, applaudir les bons et aussi huer les méchants, invitation fort bien répondue par la foule et les deux jeunes enfants devant moi en ont été un bel exemple !

Ainsi donc avec différents personnages, dont le concierge, les commentateurs, les managers, les arbitres et les gladiateurs du ring, nous avons eu droit à une suite de numéros de lutte, de théâtre et de mouvements circassiens fort impressionnants ! Pas question de trop entrer dans les détails, mais pour ce qui d'entrer, impossible pour moi de ne pas mentionner comment pour une des belligérantes, il a été possible d'entrer complètement dans une poubelle pas si grosse, couvercle fermée devant une foule ébahie et d'en sortir aussi ! Sans oublier le moment où le plancher de l'arène s'est métamorphosé et de ne pas être impressionné ! Quatre-vingt-dix minutes qui ont passé tellement vite, tel un coup de vent avec des artistes athlètes polyvalentsJérémie Arsenault, Fabien Cortes, Maeva Desplat, Naomi Eddy, Jonathan Julien, Stéphane Pansa, Antino Pansa, Cédrik Pinault, Adèle Saint-Martin). 

Au final, une très belle soirée fort distrayante qui au final, un, deux et "troissss" , nous a mis K.O. de plaisir !