samedi 8 novembre 2025

Sur mes pas à l'Agora de la Danse pour un programme double avec en deuxième partie, "Show Gone" avec Ame Henderson et Matija Ferlin !

 Après avoir arpenté le Quartier des spectacles, suite à ma première rencontre culturelle de la journée, mes pas me ramènent jusqu'à la porte de l'Espace Bleu du Wilder en attente de ma rencontre avec le duo Ame Henderson et Matija Ferlin pour découvrir "Show Gone" !  Cette rencontre, je la ferai pour découvrir la troisième partie de leur triptyque entamé il y a une quinzaine d'années ! Et cela sans avoir vu les deux premières parties. 

                                          Crédit : Andi Bancic tirée du site de l'Agora de la danse

Une fois rendu à "mon" siège en première rangée, j'attends que le tout démarre. Et dans ce qui suivra, je dois avouer, j'ai été quelque peu décontenancé. Parce que, voyez-vous, d'abord la structure de leur proposition m'a surpris et que tout au long je pensais que l'oeuvre prendrait un autre chemin, sans savoir lequel, je dois l'avouer. Ainsi donc tout au long, entre les claquements de doigts qui créaient le "noir" dans le lieu, c'est d'abord à une suite de propos ou de confidences que j'ai assistée. Si le verbe est fort présent, je le concède, les mouvements des deux artistes, tout au long, m'ont néanmoins captivé ! Cette répétition de sortir de sa poche, les mots que l'autre dira, avait une simplicité apparente, mais qui aussi me captivait! Découvrir l'autre dans des aspects intimes, voilà ce que j'ai retenu. Et, cette finale, quelle réussite !

En conclusion, si je ne retiens pas tant la composante chorégraphique de leur proposition, je garde bien en moi, celle de la rencontre entre deux êtres que des liens tiennent ensemble et qui nous sont partagés. Me rappelant encore une fois que l'univers chorégraphique est fort grand, mais surtout diversifié !

vendredi 7 novembre 2025

Sur mes pas à l'Agora de la Danse pour un programme double avec en première partie en "Hors scène", la sortie de résidence de Menka Nagrani !

 Ce n'est pas la grève des transports en commun qui allait m'empêcher de découvrir deux propositions de l'Agora de la Danse en ce jeudi soir. Ainsi donc, mes pas "motorisés" m'ont porté jusqu'à l'Espace Blanc du Wilder pour d'abord, découvrir les premiers pas de création d'une oeuvre de Menka Nagrani de la compagnie "Des pieds et des mains" pour huit interprètes.

                   Crédit: Katrin Benedict. Photo de la chorégraphe tirée du site de l'Agora de la Danse.

Pause

Le nom de cette chorégraphe, résonnait faiblement en moi et après une courte recherche sur mon blogue, fabuleuse mémoire de spectateur, je découvre qu'il y a six ans, elle était une des interprètes de "Nous (ne) sommes (pas) tous et toutes des gigueurs et gigueuses", présenté au Théâtre Aux Écuries.

Fin de la pause

En arrivant à la porte de l'Espace blanc, je suis fort bien accueilli par Frédérique Doyon et la chorégraphe Menka Nagrani et invité à prendre place sur un siège sur une des trois rangées. Moi, devinez !, je trouve ma place en première rangée en attente du début, pendant que les huit interprètes, dont je reconnais certains, effectuent différents échauffements seul.e ou en petit groupe. Des moments fort intéressants avec parfois, une touche acrobatique ! 

En entrée de jeu, nous est indiqué que nous découvrirons quatre courts extraits d'une première résidence d'une proposition qui sera présentée en 2027 et dont le titre sera "L'éléphant dans la pièce " dont les thématiques sont, selon moi, fort pertinentes, soit les thématiques des mouvements migratoires et de l'accueil des nouveaux arrivants.

Et vient le moment de nous faire sa propre idée sur ce que nous découvrirons. Le premier extrait avec son début en cercle avec celui qui gravite autour pour, de ma perspective, tenter de se joindre aux autres. Fort beau et très accessible que ce premier extrait qui se termine bien, soyez rassuré.es ! Le deuxième extrait a une coloration "trad" et festive avec deux lignes face à nous. Le troisième extrait, nous présente un cercle très inclusif avec une touche festive. Et pour terminer, le quatrième extrait, nous présente les différentes déclinaisons de rotation et qui se termine avec un cercle qui se replie sur lui-même incluant tout le monde.

Le tout terminé, les applaudissements se font entendre suivis d'une période de questions réponses. Période qui nous permet d'en apprendre plus sur les prémisses de la création qui en est à ses premiers pas et aussi de connaître le nom des différent.es interprètes et de leur provenance qui s'avère être un heureux mélange. Et sortant du lieu, je me promets d'être présent pour la présentation de l'oeuvre en 2027.

mercredi 5 novembre 2025

Sur mes pas chez Danse Danse pour être captivé et ébloui par "Theatre of Dreams" de Hofesh Schechter !

 La soirée avait débuté sur le bon pied avec un stationnement gratuit pas trop loin de la Place des Arts. Parce qu'attendre la reprise des transports en commun jusqu'à onze heure, pas pour moi ! Ainsi donc, c'est d'un bon pas que je franchis le dernier kilomètre pour arriver bien à l'avance au Théâtre Maisonneuve en attente de l'ouverture des portes de la salle pour découvrir "Theatre of Dreams" de Hofesh Schechter. Peu à peu, le hall se remplit pour se faire bien rempli et le moment venu, je me dirige jusqu'à "mon" siège en attente du début. 

Et puis, début inhabituel, parce pas de mots d'accueil, ni avertissements d'usage nous sont énoncés. Plutôt, l'apparition devant le rideau fermé, d'un homme qui reste là immobile (en attente de notre attention ?) pour ensuite nous entraîner à sa suite derrière le rideau, comme s'il voulait plonger dans ses rêves. Tout au long de la première partie, avec une utilisation assez unique et intéressante des jeux de rideaux, de courts. sinon très courts tableaux nous sont présentés dans lesquels différentes perspectives humaines nous demandent de rester fort attentif. Au début de cette partie, je suis d'abord quelque peu déstabilisé par ce que je découvre, jusqu'à, ouf !, y trouver mon rythme. Il en reste que je suis impressionné par l'agilité des interprètes à se retrouver à la bonne place et au bon moment tout en manipulant la multitude de rideaux sans faire de faux pas ! Bravo Tristan Carter, Robinson Cassarino, Frédéric Despierre, Rachel Fallon, Cristel de Frankrijker, Mickaël Frappat, Justine Gouache, Zakarius Harry, Alex Haskins, Keanah Faith Simin, Juliette Valerio, Chanel Vyent.

                                          Crédit Tom Visser tirée du site de Danse Danse

Et puis la présentation prend un tournant plus "classique" avec des tableaux plus long. Il y aura aussi un moment durant lequel la présentation déborde de la scène, mais sur ce point, je m'arrête ici question de ne pas divulgâcher ! Impossible de ne pas parler de ce qui enrobe "fort richement" ce que je découvre, soit l'accompagnement musical principalement fait par un trio de musiciens Yaron Engler, Sabio Janiak, James Keane qui apparaissent et disparaissent en différents endroits de la scène..

Et puis, le tout se termine, d'abord sur un message que j'y trouve, soit aller de l'avant à tout prix et ensuite des très nombreux applaudissements de la salle. Voilà une proposition unique fort éblouissante, de laquelle mes pas me ramènent heureux d'abord pour franchir mon kilomètre à pied et du reste dans une ville en attente de son tapis blanc !

vendredi 31 octobre 2025

Sur mes pas dans un univers fort intime avec "Petits Appareils / Small Appliances" !

 La raison principale qui a fait que mes pas m'ont porté jusqu'à la porte de l'Espace Libre en ce jeudi soir fort pluvieux était la présence du nom de Louise Bédard sur l'affiche de "Petits Appareils / Small Appliances" de la compagnie Boulouki théâtre (Manolis Antoniou) ! Ainsi donc, je pourrai revoir avec plaisir sur scène celle que j'ai pu voir la performance dans "Tenir parole" au début de ce mois d'octobre. 

Une fois la porte de la salle ouverte, je découvre la salle disposée avec un espace scénique entourée par trois espaces d'estrade. L'espace scénique a toutes les allures de la pièce principale d'un appartement. Le moment venu de débuter, les lumières se font discrètes avant de s'éteindre complètement. 

Il s'en suit une série de propos, laissés sur répondeur, qui résonne dans l'espace appuyée par la mise en lumière d'une des parties du lieu, dont celui de ce téléphone qui sonne, là juste devant moi. Je capte les propos, tentant sans succès de les conserver en moi ! Il en reste que l'essence de la teneur et l'intimité des propos, je la conserve et tout au long, je reste bien attentif et intéressé !

Et puis, tout s'éclaire et elle arrive, manifestement chargée de solitude, ça je le ressens bien ! Il s'en suit un rituel de retour chez soi, dont le remplacement des fleurs coupées, les oignons qu'elle coupe et le rangement des accessoires de cuisine. Ce rituel me captive. Et il s'en suit de ses mots qui portent jusqu'en moi, dont les mots de "début", de "milieu" et de "fin". Avec la fin qui s'en suit juste après avec les applaudissements fort mérités qui s'en suivent.

                                            Crédit Maryse Boyce tirée du site du Devoir

J'en reviens fort satisfait d'avoir découvert une proposition singulière, combinant des perspectives sensorielles et aussi, en ayant revu Louise Bédard sur scène !

Pour en apprendre plus sur des perspectives face à cette proposition, allez sur le site du Devoir pour lire le texte de Léa Villalba et celui de Stéphanie Morin sur le site de La Presse.

mercredi 29 octobre 2025

Sur mes pas à la découverte, "les yeux fermés" de "Fragments : celle qui m’habitait déjà" d'Audrey-Anne Bouchard au MAI !

 Lorsque mes pas m'ont porté jusqu'au MAI en ce mardi soir, la ville était calme, oui oui même au centre-ville. Et même pas de tempête en vue ! Arrivé tôt, le lieu est fort tranquille et je suis dirigé vers salle du bar. Je devrai d'abord attendre la fin de la première représentation de la soirée de ce qui m'amène ici, soit "Fragments: celle qui m'habitait déjà " d'Audrey-Anne Bouchard. Comme il était indiqué dans la description de la proposition, je plongerai avec huit autres spectateurices dans "une création immersive conçue pour un public non voyant. Les personnes voyantes et semi voyantes sont invitées à vivre l’expérience les yeux bandés."

                                               Affiche de la proposition tirée du site du MAI

Ayant déjà eu droit à une mise en bouche, je suis bien content d'avoir déjà mon billet pour une rencontre complète. Et comme toutes les autres représentation sont déjà à guichet fermé, je suis très très content d'avoir été vite.

Donc en attente du début je suis rejoint par deux autres personnes non voyantes avec lesquelles je peux échanger fort agréablement. Et le moment venu, sans nos manteaux et nos chaussures, nous sommes dirigé.es vers le lieu d'acceuil pour y revêtir nos cache yeux (ceux et celles pour qui c'est nécessaire, évidemment !). Nous est présentée d'abord la liste des crédits par la créatrice que je redonne ici. 

Mise en scène : Audrey-Anne Bouchard
Assistance à la mise en scène et régie : Sarah Gagné
Texte : Audrey-Anne Bouchard et Marc-André Lapointe
Chorégraphie et développement du contact physique interprètes-public : Marijoe Foucher et Laurie-Anne Langis
Interprétation : Marijoe Foucher, Laurie-Anne Langis, Marc-André Lapointe et Vytautas Bucionis Jr. au piano
Direction d’acteur : Marc-André Lapointe
Scénographie – décor, costumes et accessoires : Diana Uribe
Conception sonore et composition associée : Andréa Marsolais-Roy
Composition associée : Vytautas Bucionis Jr.

Et puis l'histoire débute par l'arrivée de cette femme sur le bord du fleuve dans la région de Sorel. Peu à peu, je trouve mes repères à propos de cette première femme qui "défriche" par la littérature féminine et féministe, un milieu très conservateur et de l'autre qui se cherche plusieurs dizaines d'années plus tard dans la même maison. Je le découvre peu à peu, les deux femmes sont à la recherche de liberté et d'affirmation. Si le propos est fort intéressant, la façon de le découvrir l'est encore plus, d'un espace à l'autre, guidé par des mains bienveillantes pour ressentir de différentes façons, les différents évènements dont cette fête et aussi cette déception amoureuse. Je peux toucher les choses, sentir les odeurs et entendre les propos et même les pensées de ces deux femmes.  

Pour moi pour qui les yeux ont une si grande importance, je réussis à l'oublier pour plonger dans cet univers fort bien organisé que je découvre avec curiosité et de façon fort différente, y laissant même une trace écrite ! Mais toute bonne chose à une fin et nous devrons revenir ici et maintenant. Pendant près d'une heure trente, je me suis senti transporté ailleurs pour découvrir différemment une histoire, oups deux plutôt. Et le temps pour le faire est devenu une réalité fort abstraite. 

Un seul regret, celui que cette proposition soit découverte par trop peu de gens. Il en reste que je remercie les gens du MAI, d'avoir ouvert leur porte pour trois semaines à cette proposition. Mais pourquoi pas espérer qu'elle soit reprise et ne le dite pas à personne, mais j'y retournerais !

lundi 27 octobre 2025

Sur mes pas à la rencontre de deux univers chez Tangente lors des LABdiff7 !

 En ce dimanche après-midi, mes pas me portent jusqu'à l'Espace Vert du Wilder pour découvrir les LABdiff 7. 7 pour septième édition ! Pour ceux et celles peu familiers, familières avec les LABdiffs, je donne ici la description des gens de Tangente. "Enfilez vos pantoufles et découvrez deux propositions artistiques en chantier lors d’une soirée éclatée et conviviale! Suite à une recherche exploratoire de trois semaines dans notre underground bien à nous, l’Espace Vert, les artistes vous offrent le fruit de leurs expérimentations sous forme de présentation publique." Moi, j'aime bien cela ! Ainsi donc, je pourrai assister, d'abord, à la proposition d'Antoine "Flame" Findeli dont je découvre le travail pour une première fois et ensuite, celle de Hoor Malas et Neil Sochasky. De Hoor Malas, j'ai encore en mémoire une rencontre précédente, "Trois secondes" qui a été interrompue par une sirène d'alarme ! Et comme rien de grave ne s'était passé, elle a repris de fort belle façon pour conclure cette rencontre dont j'avais écrit, "De Hoor Malas qui vient de Syrie, je ressens fort bien la force de sa proposition." 

Arrivé tôt (surprise !!!), je peux prendre place sur un des coussins tout devant en attente du début pendant que derrière et autour de moi, le lieu se fait bien plein ! Le moment venu, deux des commissaires de Tangente se présentent à nous (Laurane Van Branteghem et Jaleesa Coligny) pour d'abord présenter ce type de rencontre et aussi un texte fort beau écrit par un artiste suite à une résidence. Texte qui a mon avis mériterait une plus grande diffusion !

Et puis arrive le moment de la première proposition par Antoine "Flame" Findeli. Avant de débuter, il nous indique que suite à une blessure subie il y a quelques jours, sa proposition prendra une tournure fort différente que celle prévue. Ainsi donc, vêtu d'un pantalon et d'un veston bruns, il deviendra le "patron" d'une télécommande d'un poste de télévision avec dans l'écran des images qui me ramènent dans ma jeunesse. Dans ce qui suivra, la communication avec sa télécommande sera difficile, parce qu'elle se rebelle à répétition. Comme si ce passé ne voulait pas rester avec lui, lui faisait révolution. Il s'en suit d'une course au gré du vent, empreinte d'urgence dans un univers en constant changement. Et lorsque le tout se termine, je garde en moi, une impression d'un être qui a dû combattre pour assurer son identité !

                                            Crédit: callmebphotography fournie par Tangente

Après la période d'échanges typiques des LABdiff, débute la deuxième proposition de la soirée, avec l'arrivée de Hoor Malas qui à l'inverse de la proposition précédente fortement garnie en scénographie, sera faite avec seul accessoire, un drap blanc. 

                                            Crédit Sandra-Lynn Bélanger fournie par Tangente

Ce drap blanc déployé, je le découvrirai rapidement représentera son pays d'origine, la Syrie. Si les premiers moments de cette rencontre se font avec sa langue d'origine qui me frustrent dans un premier temps, j'arrive assez rapidement à donner un sens à ce que je découvre. Et puis, le tout devient pour moi, fort riche avec ce qu'elle fait avec ce drap qui se métamorphose. Mais aussi par le fait qu'elle s'adresse à nous dans ma langue. Son pays d'origine qu'elle nous présente avec les différentes modulations de ce drap. Une fois toute cette rencontre complétée, je suis d'accord avec la phrase de présentation, soit, "Une célébration, une lamentation, un chemin et un rituel: le deuil et la perte nous enseignent comment aller de l’avant." Et aussi quelle belle utilisation d'un drap pour bien illustrer et ressentir le propos, mieux que les paroles, pour accompagner les mouvements, je serais tenté d'ajouter!

Chacune des deux propositions ont été suivies d'un échange commissaires et spectateurices sur ce que nous venions de découvrir. Voilà pour moi un autre point fort de ce type de rencontre parce qu'il permet de découvrir ce que les autres ont "vu" et ressenti. 

Le tout terminé, mes pas reprennent le chemin du retour, fort heureux d'avoir pu assister aux premiers pas de ces propositions riches en propos fort personnels. 

samedi 25 octobre 2025

Sur mes pas à une rencontre percutante à l'Agora de la danse: "Black Lights" de Mathilde Monnier !

 Lorsque mes pas m'ont amené jusqu'à la porte de l'Agora de la danse, je m'y rendais "les yeux fermés", n'ayant rien lu avant, pour découvrir "Black Lights" de Mathilde Monnier. Et au final, ce sont les yeux grands ouverts que j'en suis revenu, mais pas seulement, l'esprit aussi ! Mais commençons par le début, soit de mon entrée en salle pour trouver "mon" siège en première rangée et découvrir devant moi un espace scénique tout vide. Et tout discrètement, tout au fond de l'espace scénique dans la pénombre, arrivent les interprètes. Et le moment venu, les corps des sept femmes nous sont révélés avec dans l'espace scénique avec aussi parsemés, des objets, des sculptures (?), couleur charbon. Déjà avant de débuter une drôle d'odeur subtile est présente, odeur dont la source est inconnue, mais qui se révélera par la suite. 

Et c'est de façon frontale que les témoignages de ces femmes  (Mathilde Monnier, Aïda Ben Hassine, Carolina Passos Sousa, Jone San Martin Astigarraga, Ophélie Segala, Sophia Seiss, Elithia Rabenjamina) nous sont présentés, accompagnés par leurs mouvements et leurs déplacements, tout au long de ce qui suivra.  Impossible de rester indifférent autant aux expériences passées qu'elles nous présentent, comme de ces regards qui se dirigent droit vers nous, dont un juste vers moi. À l'exemple de celle qui ne veut pas porter les talons hauts pour son nouvel emploi et qui le perdra, la réalité des côtés sombres du destin encore actuel des femmes, Mathilde Monnier nous le fait rayonner. Mais la finale sur scène, exutoire et cathartique, pour aller jusqu'au bout de la démarche, réussit à sortir de l'espace scénique et à se propager dans les estrades, où plusieurs se lèveront pour joindre le mouvement, tout en mouvements ! Finale qui a la grande qualité de laisser le temps à ceux et celles d'embarquer et qui porte un espoir! 

                                      Crédit: Marc Coudrais tirée du site de l'Agora de la danse

Voilà une proposition chorégraphique qui joint les mouvements aux propos pour dénoncer les violences évidentes et subtiles aussi que les femmes subissent encore ! Proposition qui m'a rejoint et je n'ai pas été le seul et qui mériterait d'être découverte par le plus grand nombre.