mercredi 22 janvier 2025

Sur mes pas à une rencontre de groupe "percutante" proposée par Thomas Duret: "Il fera trop froid" !

 Lorsqu'est apparue sur mon radar la proposition de Thomas Duret, je l'ai examinée attentivement. Voilà pour moi, un créateur fort intéressant qui ne "s'enfarge pas dans les fleurs du tapis" pour nous proposer ses points de vue ! Et pour moi, cela a une grande valeur. 

Voilà donc pourquoi, en cette soirée de fin de janvier, avec le mercure qui se balade nettement sous le zéro Celsius, je me dirige jusqu'à la Cité des Hospitalières en transition pour découvrir sa plus récente proposition, "Il fera trop froid". Titre intrigant, mais surtout en symbiose avec notre époque troublée, et troublante, je serais tenté de rajouter. Autre point qui a attiré mon attention est la présence dans la distribution d'interprètes que je connais et qui ne viennent pas du monde du théâtre mais plutôt du milieu de la danse et du cirque.

                                       

                                                                  Affiche de la proposition

Ainsi donc, me voilà, bien assis devant la porte d'entrée de la "Salle de la Communauté", j'entends les derniers préparatifs se faire et voir les autres spectateurices arriver !

Le moment venu, les portes s'ouvrent et nous sommes invités à prendre place sur ou l'autre des deux côtés de l'espace de présentation. Espace où se retrouvent déjà les interprètes, assis.es sur une chaise. I.elles sont là immobiles, sauf l'un d'entre eux qui esquisse quelques mouvements. Avec la musique qui enrobe le lieu, l'atmosphère se créé ! Je peux aussi découvrir tout au fond, une inscription sur un tableau, "Les gens normaux ne savent pas que tout est possible". Est-ce un indice de ce que nous découvrirons ? Voyons voir !!!!

Le moment venu, le tout démarre pour les presque deux trente à venir. Soyez rassuré.es le temps passera vite pour la suite qui nous amène dans ce qui est indiqué dans la description de l'oeuvre, soit,  "Dans une salle communautaire, sept inconnu.e.s (Mathieu Chéhadé, Ariane Bassery, Julianne Decerf, Brice Gouguet, Catherine Côté-Moisescu, Marianne Lamarche et Luca Max) sont invité.es par l'animateur Jean-Sébastien (Samuel Bleau), un homme bienveillant, à participer à une série de jeux et de situations en groupe avec comme toile de fond la notion de leadership.

Pause

Compte-tenu de la disposition du lieu et de notre proximité avec les interprètes, dans ce qui suivra, j'ai eu l'impression, très forte par moment, de mon siège en première rangée, de faire aussi partie de ce groupe. Et cela pour moi, rend cette proposition encore plus intéressante ! Dans un espace scénique classique avec les interprètes sur une scène et nous, sur nos sièges, l'effet aurait bien moindre, parole de spectateur !

Fin de la pause

L'animateur, en entrée de jeu, donne les "règles du jeu". Par la suite, à tour de rôle, la présentation des participant.es se fait, suivi par la question, comment chacun.e se sent pour débuter ? Tout cela, sous l'accompagnement bienveillant de l'animateur, fort bien interprété par Samuel Bleau. 

Il s'en suit une suite d'activités dont celle de jouer à la tag qui, et je m'arrête là dans la description formelle, nous entraîne dans une glissade (terme ici utilisé en cette saison hivernale !) d'activités durant lesquelles, l'exercice physique prend une place importante pour nous amener dans la nature intime des participant.es. Ainsi donc guidés d'une activité à l'autre, par l'un.e ou l'autre sous l'oeil bienveillant de l'animateur, les corps évoluent tout en révélant les personnalités. À l'activité de l'un,e, l'autre peut suivre ou non, ce qui amène des situations fort riches ! 

Au fur et à mesure que cette rencontre évolue, je reste captif des péripéties nombreuses et surprenantes qui me font découvrir la vraie nature de chacun.e ! Et lorsqu'arrive une tournure surprenante et explosive, je suis tenté de me lever pour calmer le jeu, me rappelant des épisodes passés de ma propre vie professionnelle ! Mais, bon Robert, je te rappelle, tu n'es qu'un spectateur !

Lorsqu'arrive le moment de définir ensemble ce qu'est un bon leader, "sans surprise" (après ses moments passés avec eux et elles !), je découvre des réponses très différentes. Bon j'arrête vraiment ici parce que la conclusion toute aussi intéressante que poétique mérite qu'on la découvre sans indices !

Les lumières se ferment, et après un moment de récupération des spectateurices, les applaudissements fort bien mérités se font entendre.

J'aurais voulu en dire plus sur ce que j'ai découvert tout au long de cette soirée,  mais le plaisir de la découverte de ce que nous propose l'auteur, Thomas Duret, est le plus important. Voilà donc pourquoi, je vous encourage à vous y rendre. 




samedi 18 janvier 2025

Sur mes pas vers deux rencontres très personnelles chez Tangente !

 Mes trois sorties chorégraphiques hebdomadaires consécutives se concluaient avec un programme double fort riche ! Programme double qui me permettait de revoir deux jeunes chorégraphes qui sont sur mon "radar" de spectateur depuis un certain temps. Ainsi donc, je pourrais poursuivre mes rencontres avec Mara Dupas et Chanel Cheiban, grâce à Tangente !

Arrivé tôt (pas trop surpris.e, j'espère), je serai aux avant-postes pour prendre "ma place" pour découvrir ce programme double. Une fois les portes ouvertes, je me dirige à "mon" siège et je découvre que la chorégraphe-interprète, Mara Dupas est déjà en place dans l'espace scénique, dos à nous, en préparation, tout en nous présentant des étirements de dos ! Une fois le début de la représentation officiellement commencé, tout doucement, les ondulations de son "dos" me captivent, appuyés par les éclairages de Tiffanie Boffa ! Dans ce qui suivra avec une trame musicale "en symbiose", je suis captivé par sa perspective "dorsale" qui m'amène cette question, "est-ce que je pourrai voir son visage ?" Il y a bien ce miroir dans le coin gauche qui me permet un peu d'espoir (et à cet espoir, pas question d'indiquer ici s'il a été récompensé ou non !). Il en reste que je peux assister à sa métamorphose, illustrée par la transformation de ses cheveux, non plutôt, à son éclosion tout en silence ! Si on relit le début de la description de cette proposition, je peux dire mission accomplie Mara ! "Explorant une gestuelle fluide et ondoyante, le solo Olympia 2.0 s’inspire du célèbre tableau éponyme de Manet, plus particulièrement du personnage représenté par Laure, modèle noire dont le nom de famille est resté inconnu. Cette pièce se concentre sur deux éléments corporels: le dos et les cheveux."

                                            Crédit Thomas Mazerolles fournie par Tangente

Une fois le tout terminé, nous sommes invité.es à quitter la salle. Après un court entracte, nous pouvons revenir et moi, je me remets à l'avant-poste et chemin faisant, je suis accueilli fort chaleureusement par la chorégraphe et interprète, Chanel Cheiban ! Pendant que le lieu réaménagé, et pas qu'un peu, se regarnit de spectateurices pour la suite, nous sommes invité.es à accepter une boisson de thé. Invitation que j'ai évidemment accepté ! 

                                                  Crédit: Denis Martin fournie par Tangente

Nous serons donc autour d'un espace de rencontre qui réservera une éclosion de chants et de mouvements. Ici le terme "éclosion" a tout son sens ! Et comme pour l'oeuvre précédente, les cheveux ont une symbolique fort chargée ! En effet, comme le descriptif, l'indiquait, "El kamar bi zaher signifie «La lune qui fleurit», métaphore de l’univers intérieur et sacré, de la graine à la floraison, " C'est effectivement à une floraison que j'assiste, avec comme l'oeuvre précédente, l'utilisation des cheveux pour illustrer les sensations ressenties est fort importante ! 

Il est impossible de ne pas mentionner pour cette dernière proposition que Chanel a su s'entourer de trois interprètes de tout horizon pour nous entraîner dans son monde intérieur ! Et de la porte d'entrée à son intérieur, mes pas ont été fort riches en découvertes et en plaisir !

Au final, si parfois, je me sens vieux, ma rencontre avec ces univers tout aussi jeunes que différents me donnent un élan et un espoir vers l'avenir ! Merci à vous Mara et Chanel ! 


vendredi 17 janvier 2025

Sur mes pas à l'Usine C pour redécouvrir avec plaisir "LE NOMBRE D'OR" de Marie Chouinard !

 Depuis de nombreuses années, l'Usine C nous propose à chaque année une oeuvre de Marie Chouinard. Une occasion pour les amateurs de danse de voir ou de revoir, ce qui est mon cas, une création de cette chorégraphe. Et de cette possibilité, moi j'en profite à chaque année et je ne suis pas le seul, parce que les trois soirs de présentation sont à guichet fermé ou presque ! 

Ainsi donc dans un hall fort plein, j'attends pour prendre place sur "mon" siège en première rangée. Une fois rendu à ma place, les places trouvent preneuse et preneur. Et une fois les paroles d'accueil envolées dans l'espace, se placent les prémisses de la proposition avec l'arrivée toute discrète de deux "cocons" ! 

Et ce que je découvre dans ce qui suit, est la sortie toute douce de ce cocon et d'un tableau durant lequel "se retourne la crêpe" avec le passage en alternance des rires aux pleurs. Dans ce qui suivra, Marie Chouinard, nous propose, avec toute sa gang, une version actualisée de sa création avec d'abord, les têtes d'Elon Musk. 

Bon lorsqu'il est question d'utiliser les gestes pour porter et magnifier un propos Marie Chouinard est une maître en la chose. Et lorsque Carol Prieur, dans un solo, se présente à nous, moi de mon siège en première rangée, impossible de ne pas en ressentir fortement tout l'effet ! 

                                                 Affiche de l'oeuvre tirée du site de l'Usine C

D'un tableau à l'autre, les corps évoluent dans l'espace, me captivant, en perdant des attributs vestimentaires dont leur masque.  Et lorsque le tableau final arrive, toute cette gang se présente à nous pour se révéler avec un masque de "bébé" qui surplombe un corps dans toute sa nudité ! Et ce tableau, malgré le nombre d'années, il réémerge en moi !

Dans la présentation de cette proposition, il est possible de lire "L’Être est un champ d’exploration, un creuset de possibles ; il est ici sur le point d’une dérangeante et amoureuse mutation." et avec "LE NOMBRE D'OR", la chorégraphe le démontre bien, appuyée par la trame musicale de Louis Dufort !

Sur mes pas à ma première rencontre d'une semaine remplie : "The Mars Project" de Travis Knight, proposée par Danse-Danse

 Mi-janvier et mère nature nous fournit à petites doses des couches de neige. Mi-janvier et les propositions danse commencent à se bousculer pour prendre leur place à l'agenda, avec malheureusement des laisser pour compte ! Il en reste que c'est avec trois propositions que mon agenda se garnit pour cette première semaine. Pour ma première sortie en ce mercredi soir, j'arrive assez tôt dans le hall d'attente du Théâtre Maisonneuve et je profite de l'atmosphère musicale diffusée dans le lieu. Le moment venu, les portes de la salle s'ouvrent et je me rend à ma place. Peu à peu, les gens arrivent avec autour de moi, plein de figures que je reconnais (les habitué.es des premières aux premiers rangs) !

Une fois les mots d'accueil de Pierre Des Marais et des avertissements d'usage, le rideau s'ouvre pour d'abord découvrir "côté jardin" des musiciens et des chanteurs. La prémisse de l'oeuvre (tirée du site de Danse Danse) est relativement simple, "une allégorie des premiers pas de l'humanité sur Mars et de la création d'un nouveau foyer sur cette planète !"

                                          Affiche de l'oeuvre tirée du site de Danse Danse

Admettez, en cette époque troublée, qui ne rêve pas de faire un "reset" ailleurs ! Voilà donc ce que propose Travis Knight  qui pour cette illustration entraîne à sa suite trois collègues d'aventure, (Thomas Moon, Brinae Ali et Reona). Pour leur expédition sur la planète rouge, ils seront guidés par une "intelligence artificielle", incarnée par Greg "Krypto" Sillinger. Ainsi donc cette expédition fait du tap-dance, sera guidée par des mouvements de street dance, fort brillants par ailleurs.

Ainsi donc le tout débute sur terre avec la rencontre de quatre personnes qui nous offrent un tableau fort beau et riche de tap-danse qui nous permet d'apprécier la différence des quatre. Et puis arrive le moment de partir pour là-haut. Ce qu'ils et elles feront à tour de rôle avec, sur l'écran arrière, la projection de l'espace et de la planète rouge. Si l'arrivée à tour de rôle, produit un effet de répétition prévisible, leurs solos eux sont fort différents. Pour ma part, j'en retiens le moment avec Travis Knight (ouf, j'ai écrit dans mon calepin !), celui aussi durant lequel nous propose Brinae Ali toute aussi en mouvements qu'en chant (wow, cette fois, mon calepin a pris en note  !) Celui aussi où Reona utilise des feuilles de métal pour faire résonner différemment ses pas. Tous ces moments enrobés par les musiciens et interprètes en chant.

Il en reste que cette expédition et les retrouvailles sur la planète rouge ne conduisent pas aux résultats attendus pour les voyageurs et il s'en suit à un retour à la réalité, sur terre avec une résolution ferme, de l'essai d'un autre reset, juste avant que les rideaux ne se referment !

Au final, une proposition fort diversifiée, alliant danse, chants, musique et projections d'images qui souffre parfois de ses transitions (et de la longueur qui les accompagnent), mais pour peu que l'on reste focus sur les moments chorégraphiques et qu'on apprécie les chants, le spectateur sera satisfait. Pour ma part, ce fût le cas. 

Profitant de la rencontre d'après-représentation avec toute l'équipe, j'ai appris plusieurs informations fort intéressantes sur la création de cette oeuvre. Deux plus particulièrement ont retenu mon attention et je vous les partage. D'abord les semaines juste avant la série de représentations, Travis Knight performait dans une autre oeuvre présentée au Centaur. C'est donc utilisant, entre autre les pauses repas qu'il a finalisé sa création. Et aussi, à partir d'une première ébauche, sa co-chorégraphe, en trois semaines a remanié l'oeuvre pour créer ce que nous venions de découvrir. Et cela avec sur scène une bonne gang de monde !

Voilà donc comment a débuté ma semaine avec en vue, pour le lendemain, une oeuvre de Marie Chouinard présentée à l'Usine C ! À suivre donc !

vendredi 10 janvier 2025

Sur mes pas à une étape de création de "La poudrière" de Karine Ledoyen, à la Salle Pauline-Julien !

Quelle belle façon de terminer une semaine que d'aller à la découverte d'une oeuvre en création ! Seule sortie "danse" de cette semaine avant la semaine toute remplie qui suivra, mes pas "motorisés" se sont dirigés de l'autre côté (ouest) de l'île de Montréal jusqu'à la Salle Pauline-Julien. Au programme, la présentation après une étape de création (ça, j'aime ça !!!) de la prochaine oeuvre de Karine Ledoyen (Danse K par K) (ça j'aime encore plus ça !!!) dont le titre provisoire est "La poudrière". À suivre donc, mais moi j'aime ça, parce que fort représentatif de notre monde actuel!

                                                                   Crédit: David Canon

Une fois, l'île lentement traversée (plus d'une heure !), j'arrive à temps pour prendre ma place dans la salle, proche de la scène, non, non !!!, pas en première, mais en deuxième rangée (avec personne devant moi, soyez rassuré.e, sauf les interprètes sur la scène !). Pendant que les dernières personnes arrivent, les derniers préparatifs se font sur scène. Bon OK, une sortie de résidence qui est présentée à 16h00 ne devrait pas amener un public nombreux, mais je serais tenté de dire qu'une centaine de personnes étaient présentes. Une vendredi après-midi, quand même !!!

Après les mots d'accueil des responsables du lieu et des propositions danse fort alléchantes présentées dans cette salle, la chorégraphe nous indique les prémisses de cette création qui devrait être présentée sur des scènes en 2026 et moi d'espérer à Montréal ! Parce que voyez vous, Karine est une chorégraphe de la ville de Québec que j'apprécie beaucoup, mais Montréal et Québec sont, pour moi, à une trop grande distance. Et sans vouloir divulgacher, avec ce que je découvrirai dans les minutes qui ont suivi, je me promets d'être là en 2026 dans n'importe quelle salle à Montréal, sinon pas trop loin !

Avec sur scène, Ariane Voineau, Aroussen Gros-Louis, Julia-Maude Cloutier, Léa Ratycz-Légaré, Lila-Mae Talbot, Nelly Paquentin, Noémie F. Savoie, Phile Després et Tetiana Krichkova et à l'accompagnement musical Josué Beaucage et Jorie Pedneault, la présentation débute. 

Pause

Parmi ces interprètes, j'en revoyais deux avec grand plaisir, que j'avais vu lors d'une autre sortie de résidence ou étape de création, fort récente au Wilder (celle de la création d'Annie Gagnon, la chorégraphe de Québec).

Fin de la pause

Dans ce qui suivra, je découvrirai une suite de tableaux qui nous entraînent dans des enjeux tout aussi passés que modernes. En effet, les mots de la présentation l'annonçaient, "un projet audacieux : une fresque dansée qui explore l’humanité à travers le temps." Nous sommes donc entraîné.es dans notre histoire québécoise, mais aussi dans celle européenne (une des interprètes vient d'une région d'Ukraine occupée). Et pour ce faire, les accessoires sont fort utilisés sans porter ombrage au propos, au contraire même ! Comme nous pouvons l'avoir découvert dans le passé, les choses se construisent, se déconstruisent et se reconstruisent, pavant une voie vers de l'espoir !"

Il y aura aussi, pour moi un tableau "phare", celui durant lequel les ondes lumineuses "pulsent" sur les corps en pulsation, ouf ! Et pour conclure, sur les indications de la chorégraphe, nous aurons droit à une vague corporelle qui est fort porteuse pour l'avenir.

Il s'en suit une période d'échanges avec la chorégraphe fort riche en informations et qui me permet aussi de dire qu'en ces temps difficiles pour le monde de la danse, de mettre sur scène un aussi grand nombre d'interprètes est définitivement audacieux ! Un défi que Karine Ledoyen est prête à relever ! Et de celle que j'avais découvert, il y a une vingtaine d'année dans ces mêmes lieux (mais extérieurs cette fois là ) et qui "ose" (pas seulement en solo), chapeau !

mardi 7 janvier 2025

Sur mes pas à la Cinémathèque Québécoise pour y faire des pas dans "Un jardin la nuit" !

 Lorsqu'il est question de propositions culturelles, difficile pour moi de passer à travers une période de jachère sur nos scènes. Par conséquent, lorsque m'est revenue en tête cette invitation de la Cinémathèque pour découvrir "Un jardin la nuit" (en photos et en vidéo) de Caroline Hayeur et D. Kimm avec la musique de Guido Del Fabbro, tel vers un oasis, j'ai mis mes pas en marche en ce mardi après-midi ! Pendant que la vie reprenait son cours normal autour de moi et que le bus était "ben" plein, moi, je me dirigeais à une rencontre culturelle fort prometteuse.

                                Affiche de l'oeuvre tirée du site de la Cinémathèque québécoise

Pause

Les photos et les vidéos que je découvrirai ont été prises dans un jardin de Montréal et aussi dans le village de Montcerf. Bon OK, si vous ne savez pas où se situe ce village, trouvez sur une carte, la ville de Gatineau (dans l'Outaouais !), allez vers le nord et vous rencontrerez Maniwaki et encore un peu plus haut, le village de Montcerf. Village que j'ai eu la chance de visiter dans ma jeunesse avec ma petite famille parce que dans ce village, des membres de ma famille paternelle vivaient et que je rencontrais pour une première et dernière fois. Et où j'ai passé une nuit ! Sans faire de rencontre comme pour les artisans de cette oeuvre quoique qu'on m'a raconté que la nuit les chevreuils marchaient sur la rue principale !

Fin de la pause

À mon arrivée, le hall d'entrée est relativement calme ! Avec les indications données au comptoir d'accueil, je me dirige d'abord au Foyer Luce-Guilbeault pour découvrir sur trois pans de mur, des photos en duo, qui je le découvrirai plus tard, m'annoncent des rencontres surprenantes à venir, des photos en noir et blanc avec toutes les différentes teintes de gris entre les deux. Après avoir fait le chemin dans les deux sens, je me sens prêt pour la prochaine étape. 

Me voici donc en direction de la Salle Norman-McLaren avec comme conseil de me rendre au milieu du lieu. J'y entre donc dans la salle et rapidement je constate que je suis seul. C'est mardi après-midi, je vous rappelle ! Je peux donc prendre tout mon temps pour découvrir le lieu, sans contrainte. Ainsi donc sur quatre toiles (ou écrans) sont projetés des vidéos. Je décide donc de débuter ma visite par une perspective extérieure de ce milieu où on nous invite à prendre place. Et comme sur deux de ces côtés, il y a un banc, je prend place d'abord sur l'un et sur l'autre, ensuite. Sur chacun d'eux, je reste plusieurs minutes. Et ce que je découvre devant moi, me captive ! Les visiteurs nocturnes dont je découvre les mouvements, sont fort différents. Il y a des animaux dont des ratons laveurs, mais pas seulement, qui profitent de la nuit pour explorer, gratter et aussi "vivre". Il y en a d'autres, plus surprenantes, et aussi des "humaines". Je constate que la musique qui accompagne les images est en parfaite symbiose ! "Good job" Fabio !

Et une fois satisfait de mes explorations périphériques, je prend place au milieu avec autour de moi, quatre perspectives présentées. Des perspectives souvent différentes qui me font tourner la tête et le corps aussi. Ainsi donc dans cet univers nocturne, j'ai vu les agissements de ces ratons laveurs, le voleur de vêtements sur une corde à linge. J'ai vu aussi passer une parade surprenante. Mais aussi, au final, ce que j'ai le plus apprécié, ce sont ces animaux qui en toute liberté, se sont présentés devant moi ! 

Lorsque mes pas me ramènent à la maison, je suis satisfait de cette rencontre fort différente, qui m'a permis de découvrir des facettes de vie toutes aussi surprenantes que nocturnes ! 

jeudi 2 janvier 2025

Mes recommandations "danse" dans les Maisons de la Culture de Montréal dans les prochaines semaines !

 Vous avez pris la résolution d'aller découvrir des propositions danse pour la nouvelle année ?  Oui !!!! Et bien, moi, je récidive pour vous proposer des oeuvres présentées gratuitement ou à un prix très minime dans les différentes Maisons de la Culture des divers arrondissements de Montréal. Et pour la plupart, comme je les ai déjà vu, je vous mettrai le lien vers mon retour.

                                                         Tirée du site de la Ville de Montréal

Débutons avec la soirée, programme double "Transmissions : Limbes et L’Éclat de nos chairs", des chorégraphes Sébastien Provencher et Caroline Laurin-Beaucage, avec une belle gang sur scène ! À découvrir à la MdC Marie-Uguay, le jeudi 23 janvier, le jeudi 30 janvier à la MdC Notre-Dame-De-Grâce-Monkland, aussi à la MdC de Pointe aux-Trembles, le samedi 15 février. (https://surlespasduspectateur.blogspot.com/2024/10/sur-mes-pas-la-decouverte-de.html

Prochaine proposition et non pas la moindre, "Les jolies choses" de la Compagnie Catherine Gaudet. Une proposition toute aussi surprenante que captivante par une gang d'interprètes aguerris. À découvrir au Théâtre Desjardins le 5 février, à la MdC Notre-Dame-De-Grâce-Monkland, le 27 février et à la Salle Émile-Legault le 6 mars.https://surlespasduspectateur.blogspot.com/2022/06/sur-mes-pas-au-fta-retour-sur-une.html

Poursuivons avec "L'un l'autre" du duo Sylvain Lafortune et Esther Rousseau-Morin que j'avais découvert il y a quelques années (en 2018) et dont mon retour se concluait avec la phrase suivante, "De cette belle illustration chorégraphique des chiffres deux et pi, j’en retiens aussi l’énergie irradiante sur fond sombre qui m’a captivé jusqu’à la finale fort bien réussie."  Pour vous, cette rencontre pourrait se faire aux endroits suivants, soit à la Maison culturelle et communautaire de Montréal-Nord le jeudi 6 février ou à la MdC Jeannine-Sutto le 7 février ou à la MdC de Verdun (Quai 5160), le mercredi 12 février, ou à la MdC Notre-Dame-De-Grâce-Monkland, le jeudi 13 février.

 https://surlespasduspectateur.blogspot.com/2018/10/voici-mon-intervention-modifiee-que-jai.html

Avec la prochaine proposition, je me devrai d'y aller, parce que de cette chorégraphe interprète, j'ai vu beaucoup, mais pas cette création soit "Bleu Néon" de Kim-Sanh Châu. À voir donc à la MdC du Plateau-Mont-Royal, le jeudi 13 février et aussi à la MdC Maisonneuve, le vendredi 14 mars. Avec cette phrase descriptive, "Dans un Vietnam lointain et fictionnel, Kim-Sanh Châu, danse un solo intégralement à partir de la position du squat – une posture typiquement asiatique.", impossible de ne pas tenter d'y aller ! "C'est noté Robert" !

La prochaine proposition est de celle qui m'a fait découvrir "mes" premiers pas de "street danse", soit Alexandra ‘Spicey’ Landé. Dans les prochaines semaines, nous aurons plusieurs occasions, cinq plus précisément pour découvrir "In-Ward" qui avait été ma dernière proposition en salle avant la fermeture, because "la pandémie" en 2022. Mémorable rencontre surtout par la qualité de l'oeuvre. Ainsi donc, il vous sera possible de la découvrir à la Maison culturelle et communautaire de Montréal-Nord le samedi 22 février, à la Salle Émile-Legault le jeudi 27 février, à la MdC Notre-Dame-De-Grâce-Monkland, le jeudi 13 mars, à la MdC Jeannine-Sutto le 20 mars et aussi le jeudi 3 avril au Théâtre Mirella et Lino Saputo.(https://surlespasduspectateur.blogspot.com/2020/03/sur-mes-derniers-pas-en-danse-pour-un.html )

La prochaine proposition explore un territoire chorégraphique différent, soit la gigue contemporaine. Ainsi donc, Antoine Turmine et Jonathan C. Rousseau allient propos et pas pour nous proposer "15 façons de pratiquer la gigue". Ils le font de façon fort intéressante, parole de spectateur ! À découvrir à la MdC Claude-Léveillée, le mercredi 26 février. 

La prochaine proposition est présentée par une des mes artistes chouchou, Claudia Chan Tak. Elle nous présente "Au revoir zébu". De cette artiste qui "revisite" ses origines, impossible de ne pas être touché. Pour pouvoir le vivre, il sera possible de le faire à la MdC Maisonneuve, le jeudi 27 février et aussi le mercredi 19 mars à la MdC Rosemont-La-Petite-Patrie ! (https://surlespasduspectateur.blogspot.com/2023/02/sur-mes-pas-vers-une-belle-rencontre.html

Encore une autre, soit ""What will come" de Julia B. Laperrière et Sébastien Provencher que j'avais découvert, il y a un peu plus de trois ans et dont j'avais écrit (entre autre), "une proposition fort esthétiquement belle et éclairante sur la vie d'aujourd'hui." Encore pertinente, me demanderez vous ? Je serais tenté de dire oui, mais pour le confirmer, faudra se rendre à la Maison de la culture Claude-Léveillée le mercredi 26 mars, ou le jeudi 27 mars à la MdC Notre-Dame-De-Grâce-Monkland ou le samedi 29 mars à la MdC du Plateau-Mont-Royal. (https://surlespasduspectateur.blogspot.com/2021/12/sur-mes-pas-en-danse-what-will-come-une.html

Je pourrais poursuivre encore, mais je m'arrêterai avec mes deux dernières suggestions quelque peu différentes, soit d'abord, la proposition de la gang "Le Patin libre" qui sur glace, amalgame gestes et déplacements de façon fort intéressante. "Murmuration" à voir (et écouter !) à l'Aréna Martin-Brodeur le 25 mars et à l'aréna Camélien-Houde, le jeudi 3 avril. 

Et pour terminer, je vous propose une "activité de danse créative pour les enfants de 2 à 5 ans et leurs parents.", soit "Danse parents-enfants avec Stefania Skoryna". Si moi, je suis rendu trop vieux comme père et aussi comme grand-père, vous, peut-être vous pourriez en profiter. Et pour le faire, cela sera possible à la Bibliothèque Interculturelle, les samedi 22 février, 29 mars et 26 avril.

Mais comme le dit le dicton, jamais deux sans trois, j'en rajoute une dernière qui sera présentée le printemps venu, soit en mai prochain (le samedi 24 mai à 11h00 et 14h00 ). Ainsi donc, pour accompagner l’expérience de l’exposition, "La conjugaison des pensées complexes" de Louis Bouvier. la chorégraphe Anne Thériault et la compositrice Virginie Reid posent un regard performatif sur l’installation. Et c'est fort intéressant ! (https://surlespasduspectateur.blogspot.com/2023/04/sur-mes-pas-une-etude-choregraphique-un.html

Bon j'arrête ici, mais quelques autres propositions sont au programme et pour les découvrir, il faudra se rendre sur le site "Calendrier culturel" de la Ville de Montréal. Comme quoi, il n'y a pas que des cônes oranges en ville qui méritent le détour !