mardi 23 juillet 2024

Sur mes pas à une belle rencontre qui fait du bien !

 Lorsque j'ai mis la main, sur mon carnet, partenaire de sortie, en cette fin d'après-midi, il m'a d'abord boudé ! Parce qu'effectivement, il y avait un certain temps, sinon un temps certain que nous avions fait une sortie ensemble. Mais soyez rassuré.es, nous sommes revenus assez rapidement en bon terme ! Ainsi donc, ensemble, nous nous sommes dirigés à la Maison de la culture Jeanine-Sutto pour assister à la présentation de Corps-Maison (présentation de danse). Corps-Maison, pouvait on lire sur le site FB de l'évènement "est un projet de médiation culturelle qui se réalise depuis 2021 auprès des personnes faisant partie des communautés vulnérables et minoritaires, notamment des personnes itinérantes, des anciens itinérants et des femmes victimes de violence." 

                                                            Affiche FB de l'évènement

Il en reste que si mes pas se dirigent vers cette Maison de la culture, c'est que l'une des artisanes de ce projet est Ariana Sanchez (accompagnée par Camille Trudel-Vigeant) ! Ainsi donc un peu à l'avance, je me rend à la porte du lieu et le moment venu, je prend place au bon endroit, guidé par le responsable de l'endroit, pour découvrir ce qui nous sera présenté ! Autour de moi, les gens se connaissent et piyr la plupart connaissent aussi celles et ceux qui viendront performer ! 

Une fois les mots de présentation de ce projet et du programme de la suite par Ariana Sanchez, débute la première présentation. Celle d'un duo, un danseur et un guitariste. Cet homme danseur, je le sens s'investir dans sa prestation, en communion avec les notes de la guitare. Tout au long, les bras vers le haut tout en ondulation, il fait des rotations en y ajoutant des "jeux" de doigts. Moments fort sympathiques et aussi très agréables. 

Il s'en suit une prestation de groupe, accompagné par le son du violon et habilement dirigé par Ariana. Avec des mouvements et des déplacements que je sens fort personnels, il semble se révéler à nous de façon toute entière et intime ! Et comment rester indifférent à leurs visages tout rayonnants pendant les applaudissements à la fin. 

Le tout se poursuit avec une performance solo en danse accompagnée par le son du violon et de la lecture en "stéréo" d'un poème dans lequel les mots "océan", "sable" et "coquille" reviennent pour enrober les mouvements qui nous sont présentés !

Le tout sera suivi par une pièce de tout le groupe qui sous les indications d'Ariana, nous présente des mouvements en solo, en duo et en groupe. Et moi, sur mon siège, je sens l'émotion monter en moi. De les voir ensemble, en parfaite communion, malgré leur parcours de vie si différent, ça me touche et surtout me fait grand bien. Et ces moments se terminent avec une finale au sol, suivi des applaudissements fort bien mérités. 

Mais loin de se terminer là-dessus, tous et toutes sont invité.es à se joindre au groupe pour danser ensemble sur un air disco fort bien connu. Illustration forte d'aller à la rencontre des autres, peu importe qui ils ou elles sont ! Je me replie du lieu pour conserver mon statut de spectateur. Ce qui me permet de constater que devant moi la rencontre est possible ! 

Une fois le tout vraiment terminé, nous sommes invités à aller nous sustenter au buffet qui nous est proposé. J'accepte l'invitation et après une bouchée ou deux et avoir résisté à la tentation de prendre une ou deux belles fraises, je reprends mon chemin vers la maison. Je ne peux résister à la tentation de remercier la personne responsable de la Maison de la culture de son implication dans ce beau projet, qui met du baume sur mon âme ! Mes pas de retour seront plus joyeux et imprégnés d'espoir. Et pour moi, cela n'a pas de prix, merci Ariana, Camille et tous vos collaborateurs !

vendredi 12 juillet 2024

Sur mes pas à une fort belle soirée à "L'autre cirque" au La Chapelle !

 Il y a longtemps (bon, j'exagère un peu ici !) que mes pas ne m'avaient amené à une sortie culturelle. Non, pas que le vouloir n'y était pas, mais l'agenda lui, ne voulait pas collaborer ! Il en reste que lorsque cela fût possible, mon billet, je me le suis procuré pour découvrir "Les os et les angles"  de et avec Christophe Bétournay ainsi que "Looper, (un extrait) de Dorian Nuskind-Oder, Elena Lev et Simon Grenier-Poirier, interprétée par les deux premières. 

Un programme double prometteur, dont j'avais vu une mouture précédente de "Looper", il y a moins d'un an, grâce à la gang de Danse Cité. Voilà donc pourquoi dans le hall d'entrée du La Chapelle, je suis en bonne position pour entrer et trouver "mon" siège en première rangée ! Et je ne serai pas seul, loin de là même, à vouloir prendre place dans le lieu. La porte ouverte, j'y entre et les choix sont nombreux pour moi. En effet, il y a des sièges sur trois des côtés de la scène. Ma décision est rapide et vers l'estrade centrale habituelle, je me dirige. Devant moi, l'espace scénique est tout vide. Le moment venu, l'appel à éteindre nos cellulaires se fait entendre et les lumières s'éteignent complètement, plongeant le lieu dans une noirceur complète. 

En émerge un personnage qui, devant nous apparait, gêné, hésitant et intimidé. Et peu à peu, il se révèle les gestes tout en lien avec le titre, "Les os et les angles", en nous proposant des perspectives corporelles fort variées avec des gestes "désarticulés", des postures surprenantes et aussi des chûtes fort brutales et audibles dont il se relève indemne ! Tout au long et jusqu'à la fin "fracassante", il garde mon attention, montrant que l'on peut faire autant avec si peu d'artifices scéniques ! Au final, une dizaine de minutes toutes aussi surprenantes que captivantes.

                                                            Tirée du site du La Chapelle

Rapidement, nous apparaissent les deux interprètes (Elena Lev et Dorian Nuskind-Oder) avec son cerceau pour Dorian et ses cerceaux pour Elena. Le tout débute avec la prestation de Dorian (qui vient du monde de la danse, je vous rappelle). Je peux découvrir la maîtrise de son cerceau, pendant que Elena nous énonce son C.V. ! Sa prestation terminée, Elena, fort solennellement, dispose en cercle sa dizaine de cerceaux par terre, les mêmes depuis le début de sa carrière d'environ trente ans ! Et tout aussi solennellement, elle débute avec un cerceau, puis deux, puis trois et ..., pendant de Dorian nous énonce son C.V. ! Elle les fait tourner autour d'elle "longtemps, fort naturellement tout en les faisant changer de place et en se déplaçant dans l'espace, faisant face alternativement aux trois estrades. Et elle le fait avec son regard fort affuté. je crois même qu'à un moment, elle regarde droit dans les yeux !

                                            Crédit: David Wong tirée du site du La Chapelle

Sans jamais défaillir, tout naturellement et une parfaite maîtrise, les cerceaux tournent autour d'elle avec parfois des positions qui me font dire intérieurement, "ouf" et pas juste à moi, si je me fie à ce que j'entends ! La conclusion de cette rencontre se profilant, Elena dispose les anneaux par terre dans un empilement qui au point final se révélera sous une apparence surprenante et fort belle. Et c'est au son des applaudissements fort bien mérités que les trois interprètes de la soirée reviennent sur scène.

Voilà une soirée fort belle qui mérite bien son titre, "L'Autre Cirque" qui nous amène dans une perspective très personnelle, sinon intime avec des artistes et leurs propositions. Et ça j'apprécie beaucoup ! Mes pas me ramènent donc à la maison, fort heureux de cette soirée !

vendredi 5 juillet 2024

Sur mes premiers pas "en extérieur" à la rencontre de la fanfare Pourpour et des soeurs Schmutt !

C'est début juillet et Mère Nature se fait fort clémente ! Et ne voilà tu pas que sur mon radar de spectateur apparaît une proposition extérieure fort alléchante au Parc Beaubien, " Un air de fanfare, un pas de deux" de la fanfare Pourpour et des soeurs Schmutt ! 

                                           Tirée du site FB des Soeurs Schmutt

Avec cette fanfare et "mes deux soeurs Schmutt", ma première rencontre remonte, il y a près de huit ans ! Depuis quelques autres rencontres intérieures et extérieures avec toujours ce même plaisir ! Voilà pourquoi, c'est le pas fort d'allant et en agréable compagnie que je me suis rendu jusqu'au Parc Beaubien pour assister à leur plus récente proposition estivale (et il y aura d'autres lieux de présentation tout au long des prochaines semaines, soyé.es averti.es !)

Arrivés un peu à l'avance, le parc grouille déjà d'activités ! Une fois le lieu de présentation repéré et quelques belles rencontres faites, nous trouvons une place qui sera nôtre. Le moment approchant, devant nous les différents musicien.nes de la fanfare Pourpour constituée des membres de trois générations de la même famille prennent place. Et juste derrière moi, se trouve les deux soeurs qui au son des premières notes procèdent à la distribution de jolies fleurs toutes naturelles. J'en recevrai une, donnée avec un fort beau sourire ! Une fois la distribution faite, elles prennent place devant nous et sur la musique de la fanfare, elles nous présentent leurs pas, fort prometteurs pour la suite. Et qui le seront !

Pause

Pour bien comprendre ce qui se passe dans ce parc, il faut savoir que le lieu de prestation fait presqu'un avec le lieu pour prendre place de ceux et celles qui assistent. Et dans cette foule, il y a des jeunes, des moins jeunes, et aussi de très jeunes, fort enthousiastes, pour qui la "frontière" du lieu de prestation n'existe pas vraiment ! Pour le spectateur que je suis, tout ce qui se passe autour attire autant l'attention que la proposition plus formelle. Il en reste que cela ne gâche pas mon plaisir pour autant, tout au contraire !

Fin de cette longue pause

Dans ce qui suivra, d'une proposition musicale à l'autre, le lien se crée de façon fort tangible avec le public, dont ces tout jeunes qui dansent tout autour et aussi cet homme fort impliqué !  Il y aura "La danse des breloques" dans laquelle les Soeurs Schmutt, verre à la main, me donnent autant le goût de danser que de boire ! Aussi sur "La valse à trois temps", la dizaine de personnages, sélectionnés parmi  le public, sera assemblée autour et devant une table pour reproduire, à mes yeux, le tableau "un dîner à la campagne" ! Par la suite, après une pièce musicale de transition, nous sommes entraîné.es (ceux et celles qui le veulent !) à prendre part à la danse. Et plein de gens de tout âge y vont ! Ainsi donc le tout se termine dans une rencontre, ensemble, qui fait du bien à voir ou à participer !

De ces moments de communion collectifs qui font du bien à l'âme, j'en reviens tout heureux et encore plus, parce que ma blonde me dit lors du retour à la maison, qu'elle a bien aimé elle aussi ! Alors, pourquoi, vous aussi, vous n'iriez pas en profiter ? Pour cela juste à suivre le lien plus bas pour les quatre autres représentations de cette saison estivale !

https://montreal.ca/calendrier-culturel?mtl_content.evenements.event_type.subType.code=TEV15&shownResults=48&q=Pourpour

vendredi 28 juin 2024

Sur mes pas au Centre Phi pour assister à "MEET JOY & GLITTERING GLOSS", une rencontre haute en couleur !

 Lorsque cette proposition est apparue sur mon radar, un nom a attiré mon attention, celui de Jacqueline van de Geer ! Cette artiste multi talents que j'ai rencontré pour la première fois lors de la seule édition du Festival AIR sur l'Île Ste-Hélène en 2017, nous avait proposé sa perspective toute personnelle de la première guerre mondiale. Et moi, j'ai été captivé et j'en suis revenu tout aussi ravi que taché de ketchup et de moutarde, mais je le rapportais à l'époque, "à la guerre comme à la guerre" ! Mais ce que je rapportais aussi à mon retour étaient de bons souvenirs et une promesse de prochaines rencontres. Promesses qui se sont concrétisées quelques fois depuis, avec elle sur scène ou sur un siège dans une salle comme moi.

Donc pour cette fois, à cette rencontre, "MEET JOY & GLITTERING GLOSS", elle et Annie Baillargeon nous "proposent une performance sur la sororité qui célèbre la joie et la brillance de leur rencontre durant cette résidence de six mois. Entre sœurs de création, elles dévoilent le plaisir de créer ensemble autour des artifices et des clichés de la féminité imposés par notre société.". Et sans vouloir divulgacher, le plaisir était fort palpable tout au long !

                                      Affiche de la proposition tirée du site FB de l'évènement

Mon arrivée hâtive me permet de trouver une belle place assise devant le lieu prévu pour la performance d'ouverture. Sur la table près de moi, un document papier attire mon attention et dont le titre est "Devenir pétillant" de justement Jacqueline van de Geer ! Le temps me permet de le survoler et en entrée de lecture, je peux y lire qu'il est une invitation à honorer le processus de vieillissement, soit à devenir pétillant.e ! Et lorsque je débute la lecture des témoignages, les deux artistes arrivent discrètement à l'heure prévue et face à face débutent leurs mouvements tout en sourire. Le temps d'enlever leurs longs gants, elles débutent par une distribution de sucettes "looly Pop" ! Le mien, je l'accepte tout sourire et le conserve pour plus tard.

Pour la suite, elles ouvrent la boîte à surprise du devant du lieu et en ressortent graduellement différents objets qu'elles utilisent de façon fort festive. Il y a d'abord cette bande jaune pour exécuter un numéro d'équilibristes. Il s'en suit toujours provenant de cette "boîte à surprise", des paillettes pour nous présenter des gestes festifs décomplexés et entraînants. Il y aura aussi du maïs soufflé qui envahira le lieu ! Après quelques autres moments de découvertes, un souper de rencontre semble se préparer avec comme préparatifs un maquillage complet tout en rouge de nos deux hôtesses. Et non le souper anticipé se transforme en danse et aux remerciements à leurs collaboratrices et collaborateur, suivi par la distribution d'une coupe de vin aux gens sur place pour mettre en place des moments de rencontre ! 

Après les applaudissements, vient la partie sociale de la rencontre qui pour moi débute avec ma voisine de table qui m'indique qu'un espace de sa COOP ( Cercle Carré ) a servi de lieu pour la résidence de ce que nous venions de découvrir (entre autres). Et au cours de la discussion, j'apprends qu'elle a fait de la danse contemporaine, ah ben là, le gars est fort heureux d'en apprendre un peu plus et il sera satisfait, tout en prenant en note son nom (parce que ma mémoire n'est plus tout à fait bonne, pas bonne pantoute, serais-je tenté de compléter !).

Une fois terminée cette belle rencontre, je me dirige vers Jacqueline van de Geer qui, entourée par d'autres participant.es à cette rencontre nous présente les différents objets provenant de ses archives personnelles. Nous avons droit à des épisodes de sa vie fort intéressants, grâce à ces objets. Autour de ces objets, nous sommes plusieurs dont une jeune femme qui je pense reconnaître et oui, bingo ! Que j'avais vu à deux occasions dans les dernières années sur scène. Que le monde est petit !

Une fois ce tour fait, le moment pour moi est venu de quitter, ce que je fais avec les pieds fort heureux après ce moment festif. Tout en revenant, la soirée du Festival de Jazz prend son envol et moi je poursuis avec discipline mon retour à la maison. 

jeudi 27 juin 2024

Sur mes pas à une sortie de résidence chorégraphique pour découvrir les premiers pas (et fort prometteurs) de "EN PARAL·LEL" !

 Pendant que des tâches urgentes et importantes s'empilent sur mon bureau à une vitesse fulgurante, quoi de mieux que de fuir le dit lieu pour se rendre à une sortie de résidence à "ma" Maison de la culture, Claude-Léveillée. En fait sur la terrasse extérieure devant le lieu avec le très actif  boulevard Jean-Talon en arrière de moi ! Et pourquoi pas, compléter le tout par un retour sur ce blogue!

Pause

Je sens ici l'incompréhension s'immiscer dans vos yeux de lecteur ou lectrice. Ben Robert, tu es à la retraite !!!! Et pourtant, oui, à mesure de semer des graines de oui, il faut faire pousser les semences de ces engagements ! Bon trêve de mots inutiles, reprenons le cours des "émissions"!

Fin de la pause

Ainsi donc, en ce jeudi après-midi, j'arrive à temps pour prendre place, une bonne place, pour découvrir la sortie d'une résidence de deux semaines de  "EN PARAL·LEL" ! 

Avant d'aller plus loin, je me permets de retranscrire l'objectif de ce projet et le nom des artisans.

"EN PARAL·LEL s’inscrit dans une démarche de réflexion sur la tradition et la modernité, en fusionnant des éléments de folklore et des expressions contemporaines. Les chorégraphes Sònia Gómez Vicente, Ian Yaworski et Philippe Meunier ont dirigé ce processus, aidés par les interprètes Rachel Carignan, Sébastien Chalumeau, Xavier Gumà, Andréa Nino, Eduard Roca, Olivier Rousseau, Pere Seda et Sònia Serra."

Ces deux semaines seront suivies par une autre résidence outre mer avant la première présentation au festival Fira Mediterrània de Manresa en octobre 2024. Et de mon souhait, par des représentations ici à Montréal, si je me fie à ce que j'ai pu apprécier en cet après-midi ! 

Ainsi ces deux dernières semaines ont servi de rencontre entre des chorégraphe et des interprètes québécois et catalans pour créer sous pression (ce sont les mots de Ian Yaworski !) une oeuvre hybride pour huit interprètes. Avec des complices fort efficaces, pour les costumes et la musique qui se sont mis de la partie pour produire le résultat à venir. Oui, oui, j'y arrive !!!

Le tout débute, tel qu'on  nous l'avait indiqué avec les huit interprètes répartis dans l'espace. Je profite de ma position stratégique pour me lever et pouvoir avoir un point de vue sur tout. Et le tout débute par la mise en mouvement graduelle de chacune et chacun. Mes yeux virevoltent tout autour captant le début de l'une et l'envolée de l'autre plus tard. Soyez rassuré.es tout ce passe bien pour moi ! Et cette partie fort symbolique qui me montre que de nos origines diverses, il faut partir à la rencontre des autres.

Peu à peu, les rapprochements se font et le groupe se crée devant moi et la musique se fait présente. Il s'en suit le début des interactions avec des sourires qui se font graduellement présents sur leur visage.


                                                            Crédit: Denis Martin

Arrive la formation d'une ligne dans laquelle, je découvre des mouvements traditionnels rythmés ou guidés par des "chata" fort bien audibles émis par l'un, pendant que tout au long, je remarque des expressions faciales fort belles. Et puis  deux lignes de quatre face à face se créent avec ce qui suivra pour moi, soit le "tableau des rencontres" fort théâtral de ma perspective et mon préféré, durant lequel, au début, il y a celui qui passe de l'un.e à l'autre guidé.e par elle, les rencontres sont guidées et une suite de mouvements de duo, tous différents (comme peuvent l'être les rencontres humaines !). Et cela se termine par une rencontre du groupe, avec des corps qui se font légers et heureux avec les bras vers le ciel ! Le tout avec des pas de danse traditionnelle qui me semblent tout en mixité culturelle. Et s'en suit la satisfaction des un.es et des applaudissements des autres.

                                                                Crédit: Denis Martin
Toujours dans la description de cette sortie de résidence, il était écrit que 
"EN PARAL·LEL a pour ambition de :
Recherche : Explorer le langage de la danse de deux traditions distinctes mais complémentaires, catalane et québécoise.
Identités : Créer un groupe d'artistes diversifiés, chacun apportant sa vision personnelle et culturelle.
Rapprochement : Favoriser la compréhension et le dialogue entre les cultures à travers un langage universel, la danse."
De ce que j'ai découvert, je peux affirmer que c'est mission accomplie déjà après cette première étape de création !                                                          

Après avoir remercié le responsable culturelle de cette Maison de la culture pour son accueil et féliciter quelques un.es des artisans de cette belle rencontre fort prometteuse et lumineuse pour l'avenir, mes pas me ramènent à la maison fort heureux de la décision prise ! Et soyez rassuré.es. mes autres échéances seront aussi respectées !

lundi 24 juin 2024

Sur mes pas de lecteur ravi pour "JOUER À ' BALLE" avec Benoit Ménard !

 Cette histoire débute en des temps immémoriaux, celle de mon début en tant qu'adulte, quoique, si je me force un peu, encore plus, celle de mon adolescence. Donc de cette époque depuis longtemps révolue, durant laquelle, j'ai été intégré dans une équipe de balle molle par un de mes frères et que j'ai escaladé le monticule comme lanceur ! Ma carrière à cette position ne fera ni la manchette, ni ma renommée, mais, je ne le savais pas à l'époque, elle allait me préparer à lire et mieux comprendre, "JOUER À 'BALLE", ce roman écrit par mon neveu, Benoit Ménard, tout aussi talentueux à ce sport que comme écrivain. Si pour ce qui concerne l'écriture, je peux en témoigner, pour ce qui concerne son talent pour la balle molle, faudra que je me fie à la rumeur populaire. Mais comme moi, vous savez que dans un petit, pas si petit, village, la rumeur populaire vise toujours dans "la zone de prise" !

                                                                    Couverture du livre

Ainsi donc, il y a quelques temps, mes pas m'ont amené dans resto sur la rive sud de Montréal, après avoir bravement franchi, en bonne compagnie, le pont tunnel ! Cela pour assister au lancement (bon OK, je ne sais pas trop si c'est le bon terme, mais je me le permets !) du livre de Benoit Ménard ! Nous serons donc, parents et amis (de balle aussi) à se rencontrer et "tant qu'à y être (!), se procurer un exemplaire de ce livre. Le bilan de cette soirée est que la bière était bonne, la bouffe aussi, tout comme les gens que j'y ai rencontré, agréables, mais ce qui concerne le livre, il faudra le retour à la maison et que ma blonde en complète la lecture pour le savoir. Gentleman le gars !

Mais le moment venu de me présenter au bâton, livre en main, j'entreprends ma présence de lecteur. Et cette présence sera de courte durée, parce que voyez vous, les cent soixante douze pages passent aussi vite qu'une présence au bâton, sans fausses balles ! Ainsi donc, ce jeune qui se retrouve orphelin d'équipe de baseball en début de saison estivale, trouvera, grâce à son grand frère, une autre vie, à la balle molle. Discipline mal aimée des puristes, mais nous vous méprenez pas, qui elle aussi, recèle ses défis qui ne sont pas que sportifs, dans une petite communauté, ! Nous pourrons donc tout au long de ce récit, rencontrer différents personnages, en général sympathiques, boire par procuration pas mal de bière, mais aussi et surtout en apprendre sur les différents aspects de ce sport. Et nous le ferons avec des aspects historiques, dont pourquoi un retrait au bâton peut survenir après une fausse balle après trois tentatives infructueuses de coup retenu ? Pas question d'en dire plus ici, faudra le découvrir par vous même ! 

Pour ceux et celles qui comme moi pensent que le sport est une incarnation des interactions humaines, vous serez rassuré.es que tant la plume de l'auteur que les différentes péripéties qu'il nous propose, le confirme !

Et la question qui vous brûle les lèvres, "Robert est ce que ça finit bien ?" Oh là, là, quelle question dont je ne pourrai pas vous donner la réponse. Parce que voyez vous, comme dans la vie, ce n'est pas destination qui est la plus importante, mais le chemin pour y arriver et cela, un but à la fois !

samedi 22 juin 2024

Sur mes pas à une sortie de résidence forte en propos avec Rozenn Lecomte et Ariane Levasseur !

 Lorsqu'est apparue cette invitation, je n'ai pas pu y résister ! Cette invitation, venait de qui, mon cher Robert, me demanderez vous ? Et bien, c'était celle de Rozenn Lecomte pour assister à sa sortie de résidence en compagnie d'Ariane Levasseur chez Circuit-Est !

Voilà donc pourquoi, mes pas m'amènent jusqu'à la porte du lieu rue St-André. Une fois, les bonnes opérations faites, je me retrouve devant la porte du Studio A en attente de son ouverture. En ce vendredi matin, nous serons un bon nombre à être accueuilli.es fort chaleureusement et prendre place !

Le moment venu, Rozenn nous présente ce qui suivra qui est une suite de leur duo "This is not moving" (que j'ai vu deux fois) !

Pause

Je me permets ici, de mettre la phrase qui avait conclue mon bref retour suite aux "Danses Buissonnières" d'octobre 2023. "Encore une fois, cette proposition qui allie la parole et les gestes "affirmés" vise fort et juste ! J'attends avec impatience la suite plus longue de leurs propos !". Rappelons que pour les Danses Buissonnières, la durée des oeuvres est d'une dizaine de minutes ! En ce vendredi matin, la suite sera d'une trentaine de minutes ! Comme quoi, la patience peut être récompensée !

Fin de la pause

Ainsi donc ce qui suivra "La prétention d'exister", titre provisoire, se veut une lettre d'amour à la communauté Queer ! Le tout débute, une fois leurs emblématiques lunettes fumées mises, par une première partie riche en immobilité qui peu à peu de transforme par des postures différentes, comme si la bonne position à prendre pour aller de l'avant demandait quelques essais ! Le tout sur une trame sonore ou musicale qui résonne dans le lieu. Ce qui me fait penser à ces efforts à faire pour cette communauté pour s'affirmer !

Mais une fois leur décision prise d'aller de l'avant, je découvre devant moi, un parcours d'affirmation qui allie l'individualité et la collectivité avec un propos (gestuel) qui se met en phase par différentes postures. Et après ce lendemain de "combat", voici le temps des bilans et de la prise de paroles. Dans cette partie, présentée de façon fort originale, durant la prise de paroles qui alterne, le message est en principe fort simple dont , "regardez nous", "laissez nous nous répandre". Mais dans ce monde qui vire à droite, sortir d'une certaine conformité demande encore de l'audace ! Et en ce vendredi matin, c'est ce que j'ai eu le privilège de découvrir ! Au plaisir de vous revoir sur une scène, Rozenn et Ariane, pour découvrir la présentation de cette proposition achevée !