samedi 29 juillet 2023

Sur mes pas en danse: "Danse de marché" avec le Collectif Danse to Go en pleine ville !

 La proposition était fort belle, mais mon agenda tout rempli ! Il en reste que malgré le trafic de retour sur l'île (de Montréal) et les gouttes de pluie fort présentes et menaçantes, je me rends jusqu'à la Place Gérald-Godin juste devant la station de métro Mont-Royal pour découvrir les deux dernières parties des quatre de la présentation "Danse de marché" du Collectif Danse to Go (Gabrielle Bertrand-Lehouillier ou BL, Marie-Pier Oligny, Catherine Yale et Marie-Ève Dion). 

Au programme, quatre tableaux, qui en fait en seront trois puisque le premier sera repris à la fin. C'est donc deux des trois tableaux, "yeah !!!" que je découvrirai en cette fin d'après-midi de samedi. Sur cette place, à la porte de la station de métro, le lieu de présentation accrochera et retiendra l'attention de plusieurs personnes qui passaient par là. 

À mon arrivée donc, je découvre une table avec les accessoires habituels pour un dîner entre filles dans un resto. Et puis arrive le temps des retrouvailles toutes en effusion fort riches ! Si le ciel au-dessus d'elles est sombre et quelque peu pluvieux, c'est fort lumineux autour de la table. Le temps passe, oubliées, malgré leurs appels fort éloquents, même si le ciel (le vrai au-dessus de nos têtes) se fait plus calme, autour de la table, faute d'attention, le vent se lève, entraînant les verres et ustensiles sur le pavé ! Ce qui met la table ou plutôt la défait pour régler ses comptes. Mais soyez rassuré.es, le tout se termine bien parce qu'avec du recul, elles recollent les pots cassés !

                                                          Tirée du site FB de l'évènement

Il s'en suit les applaudissements des nombreuses personnes présentes et de l'annonce de la dernière partie de cette présentation qui suivra dans une dizaine de minutes. Juste le temps pour moi de saluer des connaissances et de faire une petite marche tout autour, le dernier tableau débutait par l'arrivée de ces quatre femmes, couleur pastel, de tout au fond. Dans une suite, avec le regard visant tout au loin, elles nous proposent des explosions d'expressions. Mais comme il peut arriver dans la vraie vie, faire ensemble est un défi ! Ainsi donc, nous découvrons leurs manœuvres individuelles jusqu'à ce que la dernière reste debout avec son air "j'ai gagné" d'une tonalité "défait". Et avec la "gagnante" repentante et toute seule, la fin se fait plus positive. Fin que je garde pour moi !

Avec ces images en tête, je quitte le lieu pour reprendre le métro jusqu'à chez moi, moyen de transport moins exotique que le REM, mais tout aussi efficace ! Voilà des tableaux fort riches, en danse et en expressions, qui ont tout pour rejoindre un grand public, ce qui explique sûrement pourquoi cette compagnie fête cette année son dixième anniversaire. Longue vie à "Danse to Go", pour que mesdames vous puissiez aller à la rencontre d'un public fort diversifié qui comme en ce samedi après-midi a pu apprécier vos propositions !

vendredi 28 juillet 2023

Sur mes pas à une belle rencontre: Celle avec Kathia ou Katia Rock dans un parc pas trop loin de chez moi ; le Parc Molson !

 Alors que mère Nature nous réserve régulièrement ses averses en fin de journée, pour cette soirée, elle s'est fait clémente. Par conséquent, c'est l'esprit tranquille que nos pas ont entrepris leur marche pour se rendre au Parc Molson (tout à côté de notre cinéma Beaubien) pour faire notre première rencontre avec Kathia Rock (née à Mani-utenam, est une auteure compositrice, comédienne et conteuse autochtone de la Première Nation innue du Québec.). À notre arrivée, autour du kiosque à musique, bon nombre de personnes sont déjà présentes, des gens seuls, des couples et des petites familles aussi. Rapidement avec bonheur, nous trouvons nos places juste devant le kiosque à une table avec deux chaises. Le moment venu après les paroles d'usage de la responsable de l'arrondissement, la chanteuse prend place accompagnée par ses trois musiciens. 

                          FRANCIS DI SALVIO - PHOTO OFFERTE PAR KATHIA ROCK tirée du site de radio-Canada

Et débute une belle heure de chants entrecoupée des paroles pour se présenter et aussi présenter ses chansons. Arrivée à Montréal, à l'âge de quatorze ans, elle entreprend la soirée en nous disant "que tout part d'un rêve !"

Avec ses chansons riches en messages, le temps passe vite, tout cela pendant que les gens arrivent de plus en plus et que plusieurs enfants se mettent au devant pour danser et que les papillons virevoltent tout autour. Le temps passe vite, trop vite avec celle qui accompagnée par ses musiciens nous entraîne dans son univers riche en personnages qu'elle prend le temps de nous présenter ! Pour les deux dernières chansons, elle invitera les spectatrices et spectateurs présents à former une chaîne autour du kiosque. Le tout se termine avec une chanson a cappella durant laquelle, une toute jeune fille captivée reste là devant elle tout au long et que moi de ma place, je reçois avec toute l'attention qu'elle mérite ! 

En cette soirée, le site du "Calendrier Accès Culture" de la ville de Montréal, m'a proposé une belle rencontre avec une artiste innue qui m'a fait voyager avec douceur et beauté ! Et moi, j'ajoute cette chanteuse à mon répertoire à écouter !

dimanche 23 juillet 2023

Des moments fort riches et apaisants avec Annabelle Renzo et "Sérénité sur l'eau :Croisière, concert !

 La proposition d'Annabelle Renzo est apparue sur mon "radar" de spectateur au début de l'été. Trois dates possibles nous étaient proposées, soit à la fin du mois de juin, de juillet et d'août. Ça ne fût pas très long pour nous décider et de réserver nos billets pour celle de fin juillet. Ainsi donc, nous pourrons en ce lendemain d'anniversaire de notre couple, aller faire une croisière près des Îles de Boucherville en un dimanche matin, sur un des bateaux de la compagnie NAVARK. Au menu de cette sortie "en mer", une boisson d'accueil, un concert d'une heure avec Annabelle Renzo à la harpe et un léger goûter, tout cela pendant que le bateau longera les Îles de Boucherville durant les trois heures. Et comme il peut arriver dans la vie, la matinée était splendide, magique !

Ainsi donc, à notre montée à bord, Annabelle et son sourire fort accueillant nous invite à trouver notre siège tout en haut pour assister à la suite. Nous serons une cinquantaine de spectatrices et spectateurs de tout âge, avec un mimosa à la main (avec ou sans alcool) à attendre l'heure de l'appareillage. Une fois les consignes de sécurité transmises par le capitaine, nous nous dirigeons "tout est", longeant les installations du Port de Montréal. Arrivé.es proches des îles, le bateau ralenti et notre hôtesse se présente à nous pour entreprendre son concert. Avec en trame narrative les cinq sens, elle nous entraîne dans une expédition musicale qui débute par l'interprétation de quelques oeuvres de Ludovico Einaudi (je suis touché "to the go"). Nous irons ensuite dans différents territoires musicaux dont des oeuvres celtiques, jazz et d'ici (avec la finale "Je voudrais voir la mer" de Michel Rivard !) durant laquelle, elle nous invite à chanter le refrain. Nous sommes amenés ailleurs, hors du temps, je serais tenté d'ajouter, tout au long !

                                         Photo de l'artiste prise par ma blonde durant sa prestation

Ainsi donc sur notre fleuve St-Laurent, longeant les berges des Îles de Boucherville, nous aurons été bercés par les flots calmes, les ondes toutes musicales et aussi par les propos de notre hôtesse qui portent sur nos cinq sens. Le parcours du retour, parce que oui, il faut bien revenir sur la terre ferme, permet un "atterrissage" tout en douceur après avoir fait une envolée "toute aquatique" dans l'univers musicale de notre hôtesse ! 

Ce n'était pas notre première fois à une rencontre avec Annabelle Renzo ou une de ses propositions et, promesse de spectateur, ça ne sera pas la dernière, parce que ce type de rencontre nous fait du bien ! 

samedi 15 juillet 2023

Sur mes pas au "théâtre": "Fausse balle" qui est en fait un coup de circuit !

 Pour peu que vous me suivez dans mes différentes expéditions culturelles, vous savez que mes destinations théâtrales sont peu fréquentes. Mais lorsque cette proposition est apparue sur mon radar de spectateur, je l'ai regardé attentivement parce dans la liste des artisans, il se retrouvait le nom de Ariana Pirela Sánchez que je suis depuis un certain temps en danse. Donc un "match" de baseball avec de la "danse" avait de quoi me faire déplacer dans l'est de la ville et en bonne compagnie en plus !

                                        Tirée du site de la ville de Montréal

Arrivé.es à l'avance au Parc Roger-Rousseau d'Anjou, le lieu est déjà fort achalandé, mais comble de bonheur, nous trouvons notre place sur l'une des deux estrades. Tout autour un public de tout âge trouve sa place et avec aussi, tout subtilement, les interprètes de ce que nous découvrirons un peu plus tard. Donc, dans cet espace "gorgé" de spectateurs, le tout débute avec les mots d'accueil de cette femme (Dominique Quesnel) qui nous entraîne dans l'action jusqu'au début de ce match de baseball ! Arrivera les différent.es joueurs et joueuses de ce groupe ( Rodrigo Alvarenga-Bonilla, Nicolas Centeno, Gabriel Dagenais, Myriam Fournier, Paul Hicks St-James, Jorge Martinez Colorado, Michel Medrano Brindis, Dominique Quesnel, René Rousseau, Simon Rousseau, Eduardo Sánchez, Mariana Tayler, Lesly Velazquez et Brett Watsonpour ce qui devrait être le dernier match sur ce terrain avant sa transformation en parc à chiens. 

Avec des artifices techniques (comme entendre frapper la balle sans qu'il y ait de balle), nous avons droit à quelques manches de ce sport qui nous révèlent les différents personnages fort différents, mais aussi des moments où la danse dévoilent leur personnalité. Nous découvrons aussi que de cette gang qui se réunit depuis longtemps avec ses différentes motivations. Pendant près d'une heure trente, la balle résonne sur le bâton pendant que, entre autre, cette femme nous révèle des faits "vrais" de l'histoire de ce sport. Sans oublier les pas de danse caractéristiques des différent.es joueurs et joueuses.

Le public embarque et jusqu'à ce que la balle apparaisse pour de vrai sur le terrain, le match sera un moment de pur divertissement. Et la balle apparue, le tout se termine et les applaudissements se font entendre. De cette proposition théâtrale originale avec une touche chorégraphique, j'en reviens ravi et je ne suis pas le seul. 

 

mercredi 12 juillet 2023

Sur mes pas "extérieurs" pour découvrir de la gigue contemporaine différemment !

 Mardi matin, les prévisions météo ne sont pas des plus positives pour la soirée avec des probabilités d'orage pas du tout négligeables. Il en reste que plus la journée passait, le ciel gardait sa bonne humeur ensoleillée. Et en ce début de soirée, mes pas m'amènent jusqu'à un parc tout à l'opposé d'un autre de la semaine précédente (lire ici Ville d'Anjou) le parc Notre-Dame-de-Grâce dans l'arrondissement de Montréal du même nom. De l'est de la 25 à l'ouest de la 15, voilà où mes sorties culturelles m'amènent sur mon île.

Au menu de cette soirée, un match d'improvisation gigué de BIGICO (concept de Jonathan C. Rousseau), présenté par la Maison de la culture de l'arrondissement Notre-Dame-de-Grâce. 

Pause

C'était ma troisième sortie à une proposition de BIGICO, cette année, après celle de la présentation de Phase finale Incubateurs Labrèche Carignan et la soirée "Remix". Trois soirées toutes différentes qui illustrent la grande imagination de Lük Fleury et de sa gang pour proposer des soirées originales de gigue contemporaine.

Fin de la pause

 À mon arrivée, devant la scène, une vingtaine de minutes, pas de nuages en vue, mais un soleil éblouissant juste derrière la scène. Mais Mère Nature est bonne pour nous et au début de la présentation, quelques nuages pas du tout menaçants voileront l'astre lumineux. Une dizaine de minutes avant la présentation, le nombre de spectateurs est famélique, dans le sens décevant et lorsque les premiers cartons pour voter seront distribués, peu le seront. Mais rapidement, les gens de tout âge arrivent et trouvent place un peu partout. C'est donc devant une belle foule (lire ici une centaine de personnes !) que les différentes manches de ce match d'impro seront présentées. 

Le tout débute par les mots d'usage, suivi par la présentation de l'arbitre du match Sébastien Chalumeau et des joueuses et joueurs des deux "équipes", soit Olivier Arseneault, Rachel Carignan, Katrine Chalifoux, Mélody Clermont, Maude Filion Jonathan C. Rousseau, Louis Roy et Mélissandre T-B, accompagné.es musicalement par Thierry Clouette.

Le tout débute par une première manche "mixte" avec de la gigue contemporaine sous une forme assez classique. Peur ceux et celles qui passaient dans le parc, leur attention est captée et le nombre de spectateurs gonflent. Même les enfants autour de moi, "embarquent dans la danse" et y mettent leur grain de sel avec leurs mouvements. Suite à cette improvisation classique, le vote se prend et une équipe est désigné gagnante. 

Il s'en suit de l'annonce de la deuxième manche, plus surprenante, soit une comparée de 2 minutes 15 pour deux joueurs par équipe, intitulée "Dans le noir" ! Nous aurons droit à deux prestations différentes qui permet de découvrir entre autres que "main dans la main", l'harmonie giguée à l'aveugle est fort éclatante et captivante pour les spectateurs. Une fois complétée cette manche, le vote suit et nous nous retrouvons à égalité. 

Il s'en suit d'autres manches fort différentes de formes originales, telles que le duo mixte, celles aussi dans laquelle le mouvement se propage grâce aux huit interprètes et aussi celle "gardien vs tireurs". Il y aura enfin cette manche "défi gigué comparé" qui nécessite trois décomptes de totaux différents, mais toujours nuls, démontrant le caractère cruel de devoir choisir. 

Une fois la dernière manche, "Duel", annoncée et complétée, le tout se termine par un score final à égalité. Ce qui correspond à ma perception de ce que j'ai pu apprécier tout au long. Sur scène, l'amitié et la complicité de tous et toutes étaient évidentes et le public, c'était évident, avait apprécié !

Mes pas me ramènent à la maison avec le coeur fort heureux et satisfait de cette soirée qui sera reprise ailleurs sur l'île de Montréal d'ici la fin de l'année. courtoisie de CAM en tournée !



dimanche 9 juillet 2023

Sur mes pas de spectateur: Au Chapitre 17, "Jamais comme on l'imagine", avec les Intimistes !

C'est l'été avec ses attributs caniculaires et en ce début de soirée, nos pas (ceux de ma blonde et les miens), nous nous dirigeons pour aller assister à une autre rencontre avec "Les Intimistes" (Audrey Lavigne, Laurence A. Perrault, Sarah Kéita, Sandrine Quynh), cette belle gang de femmes tellement attachantes que nous suivons depuis un bon bout de temps. Si la composition de ce collectif a évolué dans le temps, c'est toujours un plaisir que nous les revoyons devant nous en "performance" ou comme spectatrice, celles qui de rencontre en rencontre se "dévoilent" à nous. 

                                                  Tirée du site de l'évènement sur FB

Depuis le retour "à la normale" (lire ici en période post pandémique), c'est notre deuxième rencontre (la précédente était en octobre 2022) et encore cette fois, une surprise nous attendait. Et cette fois, c'est le ventre bien rond d'Audrey Lavigne annonçant l'arrivée prochaine de la cigogne. En plus et en bonus, la présence de Sandrine Quynh (la veille de son retour de l'autre côté de l'Atlantique, son nouveau lieu de résidence !).

Pause

À mon arrivée Sandrine Quynh est justement là à l'extérieur et durant l'échange que nous avons eu, j'ai eu la confirmation que c'est bien elle qui a mis sur pied des rencontres similaires avec un Collectif nommé "Les Confidentielles". Voilà une bonne idée qui pris racine ailleurs !

Fin de la pause

Arrivés un peu l'avance, nous avons droit à de belles places juste à côté de celui qui captera les images de cette soirée. Nous complétons aussi notre "petit devoir", soit de répondre à la traditionnelle petite question, que je vous redonne de mémoire (approximative), "Qu'est ce qui vous a le plus surpris dans la vie ?" Je travaille fort, mais je trouve une réponse pour moi satisfaisante que je remets à qui de droit !

Le local de "La Marche à côté", hôte de la soirée se remplie. Autour de nous, plein de visages connus que nous revoyons avec grand plaisir. Je serais tenté d'avancer que nous sommes nombreux à venir découvrir leurs confidences "intimes" d'un chapitre à l'autre. Pour ma part, j'ai développé un attachement à elles et à ce qu'elles deviennent et chaque nouveau chapitre m'en dévoile un peu plus. 

C'est donc Sandrine qui nous accueille et qui part le bal avec sa vie qui n'est pas comme elle l'avait imaginée. Celle prête à l'amour passion "éternel", aux grands accomplissements et aux remerciements à la soirée des Oscar ! Mais la vie, elle le constate l'amène ailleurs sur de "plus petits sentiers moins éclairés" avec néanmoins des joies aussi (dont celui d'être mère !). 

Suit Sarah qui sur les paroles du groupe "Alaclair Ensemble" débute avec "Ça que c'tait". Pour ceux et celles qui comme était au chapitre précédent, elle complète son "histoire" depuis son départ de son bungalow à Laval en temps de pandémie pour repartir "à neuf" dans la métropole. De nous partager aussi, ses moments de "catastrophe !" (et de ne pas en savoir la cause) pour faire sauf brailler !!! Un beau défi !

Nous arrive ensuite Audrey avec son ventre "melon au miel". Comme pour les deux premières Intimistes, j'ai connu différents épisodes de sa vie dont sa rencontre avec celui qui la partage avec elle. Au chapitre précédent, (https://surlespasduspectateur.blogspot.com/2022/10/sur-mes-pas-du-spectateur-une-autre.html ), elle nous parlait de sa rencontre avec une voyante et de ce qu'elle lui prédisait. Et bien la voyante avait vu juste, elle est "tombée" enceinte. À 35 semaines de gestation, le grand moment approche donc. Elle nous parle de la façon fort originale de l'annoncer à ses parents et de sa grossesse qui a comporté des inquiétudes, mais il semble qu'à ce moment que tout ira pour le mieux, "yeah" !

Il s'en suit une partie collective qui portera sur les grandes déceptions de leur vie. "Ouf", de ce qu'elles nous confient de façon très personnelle !

Il s'en suit un retour "sur scène" de Sarah qui cette fois nous entraîne dans ses épisodes de maternité, elle qui est mère et qui a accouché par césarienne de ces deux enfants. Revenant sur sa propre enfance, elle se pose la question "Jamais deux sans trois ?" à cette période durant laquelle sa vie professionnelle s'avère plus tranquille.  Décidément, il faudra que je sois présent pour les prochains chapitres !

Nous arrive ensuite Laurence qui nous partage les coins les plus sombres d'elle, "Sa haine de moi, ma plus fidèle amie" ! Survivre à un passé trouble et aller de l'avant, voilà pourquoi elle emprunte des sentiers thérapeutiques différents qu'elle nous décrit, comme elle seule peut le faire. Impossible de rester indifférent tout au long de ce qu'elle nous confie. 

Le tout se termine avec les différentes réponses à la question posée à notre entrée. Et comme à chaque fois, ces réponses vont dans toutes les directions dont certaines sont surprenantes, mais aucune inintéressante. 

Je reviens de ce chapitre 17, avec une impression trouble mais satisfait comme pour ma blonde parce que ces quatre femmes nous ont surtout présenté des côtés surtout sombres de leur vie en toute honnêteté, mais qui rayonnaient comme un corps noir ! Je reste à l'affût du prochain chapitre ! 

vendredi 7 juillet 2023

Sur mes pas en danse pour découvrir l'envol de "Papillon" en extérieur !

 Mes sens tout en alerte pour trouver une proposition danse à l'extérieur en ce début de juillet, ne voilà tu pas que je vois passer cette invitation à revoir "autrement", "Papillon" d'Helen Simard, une œuvre que j'avais vu "en ligne" au début de la période pandémique. Et en plus,  je suis disponible pour me rendre à la Place des Angevins (à un trajet d'autobus de chez moi !) pour découvrir une version "live" qui sera la seule fois de cette saison estivale dans un lieu public. Les prochaines représentations seront faites au Festival Fringe d'Édimbourg le mois prochain. 

Donc, mes pas arrivent quelque peu à l'avance dans ce lieu extérieur fort calme et peu riche en spectateurs, mais la rencontre de la chorégraphe me rassure sur le lieu de présentation ! Ainsi donc devant un espace scénique avec un toit avec devant un espace tout en ciment entouré de banc et d'espaces verts, je trouve ma première place. Pendant que les gens de tout âge et de nombreuses familles arrivent, je me déplace pour trouver ma place de choix au moment que le temps se fait un peu moins chaud. Cette phrase doit se lire sous toute réserve, parce que tout au long, une des interprètes devra s'essuyer. Il est est plus facile dans ces conditions d'être spectateur qu'interprète !


                                             Crédit Do Phan Doi tirée du site de la chorégraphe

Après les paroles d'accueil faites, prennent place les trois interprètes en danse (Nindy Banks, Mecdy Jean-Pierre et Victoria Mackenzie) et ceux qui les accompagneront musicalement (Rémy Saminadin, Roger White, Ted Yates). Leur défi reste important, rejoindre un public peu familier et hétéroclite (très différent de ceux qui vont en salle !) et il sera relevé ! Pour ma part, je reste le plus possible concentré sur ce qui se passe sur cette scène, pendant qu'autour et aussi devant moi, se déplacent les jeunes et les moins jeunes. 

Et ce que je découvre devant moi, sont trois interprètes qui me présentent "vibrations", "interactions" et "répulsions" comme des corps "célestes" qui se déplacent dans l'espace, "out space" et "in space" !

Portés par les courants musicaux fort variables, je sens la tension monter et redescendre entre les corps, bien portés par la musique. Je ressens aussi, ce que j'avais décrit la première fois, "Assez rapidement, les gestes portés par la musique me captivent et m'emportent dans une réflexion sur les électrons qui tout autour du noyau établissent leur territoire exclusif selon leur état quantique tout en harmonie. Malgré leur apparente indifférence, leurs relations se font fort évidentes et assurent la cohérence de l'œuvre, comme les électrons autour du noyau." Impression assez proche de celle que l'on retrouve sur le site de la chorégraphe, soit "What can we expect from the unexpected? What can we recognize in the chaotic, in a world governed by unpredictability? Drawing on the aesthetics of street and contemporary dance, PAPILLON juxtaposes three solos and a live experimental soundtrack in a complex trio that explores the delicate balance between order and disorder."

En accord avec cette description, je me mets à penser que la chorégraphe confirme son côté philosophe que j'avais eu l'occasion de découvrir dans ses œuvres précédentes. Une fois le tout terminé, je suis fort heureux de cette deuxième rencontre avec cette proposition et je reviens à la maison fort satisfait. 

lundi 3 juillet 2023

Sur mes pas à une rencontre surprenante et réussie, mas surtout prometteuse avec Thomas Duret !

 Cette invitation tombait juste bien pour moi, parce que voyez vous, toute la semaine, sauf des sorties cinéma, le spectateur que je suis, était en jachère ! À cette invitation donc, de Thomas Duret sur les réseaux sociaux, j'ai dit oui. Voilà donc pourquoi mes pas, en transport en commun tout gratuit, (privilège de mon âge "avancé" depuis la veille, le premier juillet sur le territoire de la ville de Montréal !), je me rends jusqu'à la porte du La Chapelle rue St-Dominique. Même lieu de diffusion où j'avais assisté à sa plus récente proposition "1h pour sauver le théâtre" qui m'avait laissé dubitatif et sans mots et donc sans texte sur mon blogue !

                                            Crédit: Olivier Hardy tirée du site de La Suite

Quand je n'arrive pas à mettre en mots ce que je viens de découvrir, je garde cela en moi et je me mets en attente de la prochaine fois ! Et cette prochaine fois s'est présentée avec cette invitation à découvrir son travail en cours et pas question de la refuser. En ce dimanche après-midi, pendant que la rue Prince-Arthur bourdonne d'activités, mes pas se dirigent donc jusqu'au lieu de rencontre. Spectateur "obéissant !"que je suis, j'arrive "un peu" avant le moment indiqué. Le moment venu, nous serons donc un certain nombre à prendre place dans la salle de présentation avec moi sur "mon" siège en première rangée. Devant moi, je découvre dans l'espace scénique différents objets dont la plupart sont les côtés. 

Juste avant de débuter Thomas Duret remercie les différents organismes subventionnaires qui ont permis cette résidence de près de deux semaines pour faire "mûrir" son projet en cours d'éclosion et quelques avertissements dont la présence de fumée ! Il s'assure que tout soit dit et cela fait, ça débute. 

Et ce début se décline par des phrases dites par lui, phrases qui sont dites, donc, mais répétées plusieurs fois aussi, permettant de les incruster en moi ( comme l'indiquait fort pertinemment un spectateur dans son commentaire post-présentation !). Il arpente le lieu et déclame les phrases qui s'emboîtent l'une après l'autre. Moi, je m'amuse à découvrir la logique de "poursuite" ! Tout au long de ses déplacements dans tout l'espace, tout en effectuant certaines tâches, Thomas garde sur lui toute mon attention. La forme qu'il propose peut surprendre en entrée de jeu, mais une fois "aligné", je reste captif et intrigué. 

Par la suite, dans les trois autres parties, les accessoires sont très présents, sans néanmoins détourner mon attention du propos. Il y aura ce moment fort et tellement riche symboliquement, pour moi, celui durant lequel la stabilité de certaines réalités est parfaitement illustré par ce château gonflable, difficile à déployer, mais surtout fragile une fois fait et investi par celui qui nous reçoit. Pour d'autres spectateurs spectatrices, comme la discussion me le montrera, c'est d'autres objets utilisés qui seront porteur de sens et de plaisir ! 

Ainsi donc pendant tout ces moments, il nous propose une construction théâtrale différente, telle une excursion hors des dentiers battus dans laquelle la forme et le propos réussissent à cohabiter, à s'amalgamer surtout et aussi à nous surprendre. Il reste des étapes de travail, mais dans ce que j'ai découvert en ce dimanche après-midi, il y a tout ce qu'il faut pour faire éclore cette oeuvre "différente" en des lieux de présentation. Et moi, je me promets de m'y rendre ! Et merci Thomas pour ton invitation !