Le temps était peut-être quelque peu frisquet en ce premier jour de septembre, mais c'est vers une destination extérieure fort chaleureuse que mes pas m'ont amené. J'arrive donc à l'Esplanade de la Place des Arts pour la première partie d'une soirée complète dans l'univers de la danse urbaine, proposée par Danse Danse et le Festival JOAT.
Tirée du site de Danse Danse
Il est un peu avant 18h00 et j'arrive sur l'Esplanade où se trouve déjà plein de monde. Sur la scène, déjà s'y retrouve bon nombre de danseuses et danseurs fort dynamiques de leur mouvements pour s'échauffer. Tout autour des spectateurs de tout horizon qui vont et viennent pendant que l'animateur de la soirée invite régulièrement ceux et celles intéressées à participer à la qualification pour la Battle de la soirée à aller s'inscrire. Et puis, une fois les discours officiels terminés, because, première soirée de trois et les inscriptions terminées, le tout débute. Devant trois juges et devant une foule nombreuse et dynamique, deux participant.es sont invité.es dans un battle d'une ronde. C'est dix-neuf interprètes (avec un battle de trois à la toute fin, nombre impair oblige!) de tout âge, dont une d'une dizaine d'années et de tout horizon, dont du Mexique qui viennent performer, encouragé.es par une foule fort dynamique. Pour cette ronde de qualification, pas de gagnant.es par ronde, mais les juges décideront parmi eux et elles, le top huit qui se qualifieront pour le vrai "battle" de la soirée présenté au Club Soda.
De ma perspective quelque peu lointaine, j'arrive néanmoins à voir ce qui se passe sur l'espace de danse et aussi, et ce n'est pas négligeable, tout autour. Difficile pour moi de porter un jugement sur chacune des performances, mais de mon point de vue de non expert, j'ai prends note mentalement de ceux et celles qui devraient se retrouver au Club Soda pour participer au battle "final". Les noms des gagnant.es seront dévoilés un peu avant le début de la soirée au Club Soda et moi, je découvrirai si mon "pif" de spectateur non expert est bon.
Pause
Et mon jugement s'est avéré assez juste, puisque je reconnais un bon nombre de ces participant.es lors de la soirée qui suivra. "Good job" Robert !
Fin de la pause
La soirée au Club Soda étant dans "plusieurs" minutes, mes pas se font baladeurs dans le Quartier des Festivals avec un petit détour sur l'Esplanade Tranquille dont la musique électro m'attire et où je fais de belles rencontres imprévues. Une fois rendu devant ma destination, je serai le troisième de la file pour entrer dans le lieu. Position qui n'aura pour moi aucun avantage pour la suite de la soirée, parce que voyez vous, dans ce lieu où le cypher se trouve au milieu et les bancs proches des murs autour, il y a de la place pour d'autres spectateurs à prendre place debout et limiter ma vision. Il en reste que de ma position, j'ai fait une belle rencontre (merci Eduardo !) et avec près de moi les différents participants et autour des amateurs fort enthousiastes. Au final, même si je n'étais pas dans "ma" première rangée, j'ai passé une très belle soirée.
Pour ceux et celles qui sont peu familier, voici un petit compte-rendu du déroulement de ce battle. La première ronde, celle des seize participant.es (les huit qualifé.es de l'Esplanade et huit autres invité.es) durant laquelle deux d'entre eux ou elles "s'affrontent" dans un battle de deux rondes avec des contraintes annoncées. Le gagnant ou la gagnante est déterminée par un jury de trois danseurs-danseuses qui nous présentent en début de programme une prestation. Une fois de retour dans leur siège de juge, les trois devront, une fois la ronde terminée, décider le ou la gagnant.e par un geste de bras en désignant. Il peut arriver qu'un juge décide que c'est un match nul et c'est arrivé.! Puisque les deux autres avaient des choix opposés (c'était vraiment un match nul de ma perspective de spectateur !), il y a avait une manche supplémentaire pour trouver le gagnant. Dans un rythme effréné, mais très agréable, de seize, il en reste huit et puis quatre, jusqu'aux deux finalistes. Durant chacun des battles, les spectateurs réagissent devant des mouvements qui parfois, selon moi, défient les lois de la gravité !Mais avant de passer à la ronde finale, nous avons droit à une pause de "cinq" minutes qui s'avérera en être une, d'une vingtaine de minutes. Le temps passe, mais devant moi, moment magique et tout à fait improvisé, deux jeunes femmes, puis trois, puis quatre, puis cinq et un jeune homme se mettent à danser là juste devant moi. Impossible de ne pas apprécier ce moment de grâce tout à fait improvisé.
Et puis le tout se termine près de cinq heures après le début des préliminaires sur l'Esplanade de la PdA, par une finale dans laquelle, je ne pourrais décider du gagnant, mais que les juges, aux regards plus experts, eux décident unanimement celui qui est le vainqueur. Il en reste que de cette soirée, peu importe qui l'emporte, l'atmosphère de convivialité qui est présente domine tout le reste. Après chaque ronde, les "combattant.es" se félicitaient, passant au mode de la camaraderie et une fois en bas du cypher, les autres le faisaient aussi. De ma perspective, je trouvais cela fort riche et "magique" !
De ce Festival JOAT, j'avais assisté à une édition "en ligne", because COVID, mais là en personne, cela amène une dimension unique ! Et de cette première fois, j'en reviens en me disant que ce ne sera pas la dernière !