Pour moi, l'amateur de danse contemporaine, jamais je me suis aventuré loin de Montréal. Donc, Saint-Sauveur, "niet", jamais été. Pandémie "oblige", le Festival se fait virtuel et moi casanier. Deux conditions involontaires qui ont favorisé notre rencontre. En ce dimanche 19 juillet, cela été notre troisième rencontre avec Eva Kolarova (chorégraphe et interprète) et Maggie Ayotte (compositrice) et Louis-Philippe Marsolais (interprète de cor), rencontre appréciée et surtout fort marquante pour moi. Et voici pourquoi !
De ces solitudes partagées, il y a un aspect qui me touche particulièrement dans cette oeuvre, c'est celui de la chaise. La chaise ici, comme symbole de notre confinement, mais aussi, comme cristallite pour s'exprimer ! Et, de ce principe créateur de la chorégraphe, je l'ai retrouvé fort bien exploité durant la prestation. Cette femme est assise et s'en éloigne peu. Pourtant ses gestes, fort éloquents, démontrent une certaine affirmation, sinon une affirmation certaine! Ils captivent aussi, au son du cour,tout à côté. Arrive le moment que la chaise se libère et que le musicien y prenne place ! Mais comme il arrive dans la vie, la situation change et "l'envol" se produit ! Quelle belle prise d'images pour cette finale !
Une oeuvre fort bien imaginée, très bien interprétée qui propose au spectateur que je suis, une trame narrative qui le rejoint dans son vécu de confiné avec ma chaise, comme pivot d'existence !
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