À cette invitation à découvrir deux œuvres en évolution en ce vendredi matin (11h00 pour être plus précis !), j'ai dit oui sans hésiter. Pourquoi, me demanderez vous ? Parce que d'abord, les deux chorégraphes et les interprètes, je les suis depuis un bon bout de temps ! D'abord, Tiera Joly Pavelich dont j'avais vu une première étape ("work in progress") de "Never Never", il y a quelque mois (août 2024), toujours chez Circuit-Est, mais dans un autre local ! Et aussi, Lila Geneix dont je suis les pas et les créations aussi sur scène depuis quelques années ! Mes pas iront donc en terrains connus, mais avec un esprit ouvert et curieux pour découvrir leurs propositions.
Une fois les codes sur le clavier faits, je gravis les pas pour accéder au Studio B en attente avec bien d'autres pour prendre place dans le studio où se retrouvent les artisans des propositions à venir !
Le moment venu de débuter, "Never Never" de et avec Tiera Joly Pavelich. Dès les premiers moments, ce que j'ai ressenti, aura des similitudes avec la fois précédente, avec ce support à micro sur pied, qui devient un partenaire de danse ! Et sur ce fond sonore tout riche en beat, le regard devient lointain pour évoquer, moi j'y vois , "quoi faire de ce fardeau ?" Et une fois libérée, le tout devient plus festif pour nous entraîner dans une proposition introspective ! L'envol tout en mouvements, comme portée par les vents, avec les jeux de bras, je le ressens. Et arrive le moment fort pour moi, celui où "noir sur noir" elle disparait tout au fond, pour renaître et repartir, parce que "Never Never" est une promesse pour ne pas accepter l'inacceptable et repartir vers des horizons nouveaux !" Faudra vraiment que je découvre la suite et la fin !
Après une courte pause, débute "La Déferlante" de Lila Geneix qui nous présentera deux extraits (dans l'ordre ou non ), d'un rituel folklorique, de sa proposition en création depuis septembre dernier avec Léonie Bélanger, Fanny Bélanger-Poulin et Claire Pearl. Le tout débute avec les trois interprètes immobiles en maillot tout bleu dans l'espace devant moi. Et c'est aux chants des oiseaux que le tout débute avec une seule d'abord et les trois ensuite. Tout en lenteur, le tout débute ! Et ce qui s'en suit, dans les deux extraits, montre d'abord, comme si absentes de leur corps des êtres qui tentent de trouver leur place. Les images qui me viennent en tête tout au long sont nombreuses, comme cette ronde d'allégresse fort exaltante. Et aussi cette ronde qui se brise pour former cette ligne. Enfin, pour se libérer jusqu'à la chute et la rechute qui s'en suit pour compléter leur parcours dans ce lieu qui n'est pas un "eden" pour autant !
Décidément, mon agenda devra se faire "ouvert", parce que je découvre me met "l'eau à la bouche" !
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