vendredi 12 décembre 2025

Sur mes "autres" pas pour redécouvrir "BOGOTÀ" d'Andrea Peña & Artists à l'Usine C !

 Pour cette rencontre, mes pas m'ont amené plus tôt que d'habitude jusqu'à l'Usine C. La raison est simple, pour une première fois pour moi, la présentation de l'oeuvre sera précédée d'une discussion pré-spectacle avec la chorégraphe dirigée par Angelique Willkie (artiste associée à l'USINE C).

                       Crédit: Félixe Godbout-Delavaux. Affiche de l'oeuvre tirée du site de l'Usine C

Pause

Voilà à mes yeux, une très belle proposition qui nous permet d'obtenir à l'avance quelques clés d'interprétation, mais pas seulement. Tellement heureux lui aussi, mon crayon a débordé de joie à m'en tacher les doigts !!!!

Fin de la pause

 Lors de la discussion, les intentions de la chorégraphe nous sont énoncées, mettre sur scène des touches de magie dans le réel, par le biais de métaphores, de "shifter" l'imaginaire dans le corps, illustrer la complexité du chaos, élément sacré pour Andrea, de "queerer" la présentation de l'oeuvre, bon nombre des interprètes s'identifiant comme tel. Il y aura aussi sur scène, l'illustration du cycle de la mort et de la renaissance sur scène pour chaque interprète. Pour celle qui a des formations en design, en robotique et en mode aussi, je perçois dans ses propos que son rôle tout au long de la création de l'oeuvre à été de "contrôler la circulation" plutôt que de la diriger, laissant une bonne marge de manœuvres aux interprètes.

La discussion incluant une période de questions-réponses, complétée, mes pas se dirigent du café de l'endroit jusqu'à la porte de la salle où se retrouve déjà plein de monde. Le moment venu, je me dirige jusqu'à "mon" siège en première rangée pour prendre place d'abord et découvrir, ensuite, un espace scénique comme dans mes souvenirs. Sur le côté cour de la scène, hors scène, je vois un interprète qui est déjà là ! Et peu à peu, le tout commence. Et je me permets de reciter un extrait, toujours pertinent, de mon premier texte sur cette rencontre, en mettant à jour la liste des interprètes.

"Ainsi donc, devant et parfois tout proche évolueront Juan Duarte, Marco Curci, Jo Laïny Trozzo-Mounet, Jean-Benoît Labrecque, Jontae McCrory, Erin O’loughlin, Francois Richard, Frédérique Rodier, Chi Long dans cet univers sombre et de ma perspective déshumanisé comme peut l'être une cité ! Tout au long,  les relations se développent entre eux, les perspectives humaines évoluent comme ce qui les revêtent, de très peu à un peu plus ! Certains tableaux m'interpellent particulièrement dont celui durant lequel une piñata subit son sort habituel, celui aussi durant lequel les corps sautent jusqu'à bout de souffle et celui durant lequel face à nous, fait vibrer sa poitrine comme pour nous l'offrir ! Enfin, celui durant lequel, je vois la chute des héros dans ce monde déshumanisé qui vont jusqu'au bout et ce, sans filet !"

Une oeuvre durant laquelle les "états de corps" sont fondamentaux et qui sont portés par un groupe fort aguerri ! Et d'avoir pu en apprendre plus, juste avant la représentation a nettement enrichi mon expérience de spectateur. 

 Tout en revoyant intérieurement ce que je venais de découvrir, une question qui me taraude dans la tête en revenant à la maison, Où nous "amènera" la prochaine création d'Andrea Peña ? Parce que moi, j'ai bien hâte !!!!

jeudi 11 décembre 2025

Sur mes pas à la soirée de célébration du 25e anniversaire de Corpuscule Danse !

En ce mercredi soir, pendant que Mère Nature ajoute un beau tapis blanc sur la ville, mes pas se dirigent jusqu'au Théâtre Espace Libre pour assister à la soirée bénéfice du 25e anniversaire de Corpuscule Danse, codirigé par Marie-Hélène Bellavance et Georges-Nicolas Tremblay!

Pause 

Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas déjà cette compagnie, je vous redonne ici, la présentation disponible sur son site. Corpuscule Danse se consacre au développement d’une danse inclusive fondée sur la rencontre d’artistes, étant ou non en situation de handicap, perceptible ou imperceptible. À travers la création et la diffusion d’œuvresla recherchela formationl’enseignement et la médiation culturelle, la compagnie contribue à l’inclusion, à la valorisation et à la professionnalisation des artistes de la diversité fonctionnelle et corporelle.

Fin de la pause

                                         Affiche de la soirée tirée du site de Corpuscule Danse

La capacité de cet organisme à ouvrir des horizons chorégraphiques au plus grand nombre, je l'ai déjà constaté plusieurs fois. Mes plus récentes rencontres avec une de leurs propositions, "Vibre ensemble" remonte à un peu plus d'un an à ma Maison de la Culture (Claude-Léveillée) et plus récemment, "Dépaysement: les eaux intimes", présentée par Danse-Cité à la Fonderie Darling, À chaque fois, j'en étais revenu fort heureux avec en tête, à la prochaine !

Une fois rendu, libéré de mon manteau, je peux me diriger dans la salle dans laquelle plein de monde se retrouve déjà ! Un écran au fond, une estrade aussi, une autre pour les instruments de musique et réparties dans le lieu des chaises et des tables. Le moment venu, le tout commence avec les discours d'usage animée par Maxime D.-Pomerleau, accompagnée par une interprète des signes. Il s'en suit une suite de performances illustrant les activités de cette gang. Il y a ce duo avec une des deux dans sa chaise roulante qui je le ressens, y met tout son coeur et leurs mouvements me rejoignent. Il y a aussi les moments de chant par Romane Lavigne (la fille de Marie-Hélène Bellavance) et Alexandra Templier. Les différentes prestations investissent le lieu et envahissent notre esprit. 

Entre deux séries de prestations, je peux découvrir la ligne du temps de cet organisme, découvrant les premiers moments de la compagnie, les différentes réalisations tout au long de vingt-cinq ans et me rappelant d'autres plus récents que j'ai eu la chance de découvrir souvent. J'y laisse même, à l'invitation d'une des responsables, un petit mot qui contiendra, "le temps passe, mais les impressions restent bien gravées en moi" ! La partie formelle de la soirée se termine fort bellement avec une prestation de Marie-Hélène Bellavance et Georges-Nicolas Tremblay. 

Et lorsque mes pas me ramènent sur cette ville encore plus blanche (de neige), je me sens tellement heureux d'avoir pu apporter ma petite contribution à un organisme qui le mérite beaucoup. Et si vous aussi, vous voulez donner un petit coup de main, voici le lien:https://corpusculedanse.com/faire-un-don/

lundi 8 décembre 2025

Sur mes pas à la soirée "Short&Sweet: Dedications" à La Sala Rossa !

 Mon agenda était chargé en ce vendredi soir, avec deux propositions au programme. Il y avait d'abord ma rencontre avec la gang du Département de danse pour découvrir leur version de "DOGS RISING" de Clara Furey, sur laquelle je suis déjà revenue et ensuite à quelques kilomètres de là (2,4 plus précisément), la soirée "Short&Sweet: Dedications" à la Sala Rossa. 

                                                     Affiche de la soirée tirée de son site FB

C'est donc avec des pas fort actifs que j'ai franchi la distance entre les deux lieux, tout juste à temps pour les mots d'ouverture, mais pas assez pour trouver une place assise. Pas grave, je suis là ! Quoiqu'une âme charitable, me laissera son siège à mi parcours de la soirée.

Les soirées "Short&Sweet", organisées par Sasha Kleinplatz et Andrew Tay, sont, je le rappelle des soirées durant lesquelles les artistes disposent de trois minutes pour présenter leur numéro et après ces trois minutes, lumière et son sont coupés. La dernière fois que j'y avais assisté, en mars 2020, j'avais adoré ! Donc pas question de rater cette fois ! Voilà pourquoi, mes pas étaient fort motivés pour s'y rendre ! Au programme de la soirée, pour moi, des noms connus et d'autres pas du tout. Je vous en donne la liste:  Alia As' Sadiq, Achraf El Abed, Nindy Banks, Sophie Corriveau, Fran Chudnoff, Mara Dupas, Thomas Duret, Cai Glover, Liam Gover, Winnie Ho, Hanako Hoshimi-Caines, Camille Huang, Lara Kramer, Michael Martini, Jontae McCrory, Lilia Mestre, Dana Michel, Neo, Claire Pearl, Emile Pineault, Satinée, Claudia Chan Tak, Sovann Rochon-Prom Tep, Jacob Wren.

C'est donc à vingt-cinq courtes performances que nous aurons droit et encore cette fois, je ne reviendrai pas sur chacune, d'autant que mon calepin et mon crayon sont restés bien sagement dans mon sac.

Il en reste que je vous en partage quelques moments dont certains rendent ce type de soirée mémorable. Le tout a débuté par la performance de Thomas Duret, fidèle à lui-même nous indique ce qu'il ne veut pas être avant de construire sa forteresse gonflable. Sophie Corriveau nous amène dans de tout autre territoires familiaux, fort touchants. Mara Dupas, toute mystérieuse, investie d'abord la scène pour ensuite venir à nous ! Le moment le plus surprenant de la soirée nous est donné Sovann Rochon-Prom Tep qui, de dos, nous propose deux fesses fort volubiles ! Il y a eu aussi, les moments politiques de Claudia Chan Tak en appui à son peuple de Madagascar ! Il y aura aussi celle (Camille Huang, il me semble) qui complétera ses moments avec du body surfing dans la salle ! Je pourrais poursuivre, mais je m'arrête ici avec la dernière proposition de la soirée avec Winnie Ho (probablement planifiée pour être en toute fin), qui avec sa complice, ont parsemé la scène de débris de gâteaux dans un rituel déjanté!

Il en reste qu'encore une fois, j'ai beaucoup aimé. Impossible de ne pas apprécier la diversité et l'imagination des artistes lorsque libéré de toutes contraintes, sauf de celle du temps, évidemment ! Et pourquoi pas espérer qu'encore une autre fois, Sasha et Andrew en organiseront une autre !

dimanche 7 décembre 2025

Sur mes pas au Département de danse de l'UQAM pour découvrir "DOGS RISING" de Clara Furey par les personnes étudiantes de l'UQAM !

 Voilà une rencontre que je n'aurais pas voulu rater et ce pour deux raisons. D'abord parce que, ce seront  les pas sur scène de "ma" gang de l'UQAM, et ensuite, cette oeuvre de Clara Furey, je l'avais raté !

                                            Affiche de la soirée. Crédit: Baco Lepage-Acosta

Ainsi donc en ce vendredi soir pas si froid, mes pas se dirigent jusqu'au 840 rue Cherrier pour y être gentiment accueilli et monter tout en haut (par ces majestueux escaliers !) pour attendre l'ouverture des portes. Le moment venu, les portes s'ouvrent et je peux me diriger vers "mon" siège en première rangée. Et puis le lieu se remplit et Caroline Laurin-Beaucage ( Directrice de l’unité des programmes de premier cycle (baccalauréats en danse)) nous adresse les paroles d'accueil ! 

Et puis, le tout débute avec l'arrivée des interprètes, soit la cohorte de troisième année, Gabrielle Charlebois, Antea Chintoh, Antonia Duplenschi, Julia Fafard, Mary-Celeste Flores Zapata, Fannie Lahaye, Roxane Larose-Gra, Jade Leblanc, Florence Létourneau, Lula Mengual, Anielka Oliva-Ruiz, Christèle Pegeurro, Adélie Poulin-Coulombe, Alexia Richard, Alexandre Rival, Gabrielle Rodriguez Rosal, Leïla Thiffault-Hébert, Valérie Thouin et Kevin Andres Tilleria Acevedo.

Pour ouvrir le tout, il y a les mouvements qui captent mon attention et qui me captivent, soit les hochements d'épaule de deux interprètes qui m'amènent dans une attitude de réception tout attentive. Dans ce qui suivra avec une partie de la gang sur les côtés, il y a ce qui était annoncé, ""DOGS RISING" explore la vibration intime du corps. Les interprètes, en alternance, orbitent dans une spirale hypnotique, traversée par des ondes qui résonnent dans l’ossature.". Rarement toute la gang en mouvements ensemble, je découvre les relations qui s'établissent, de proche ou de plus loin, et ce même si elles se font entre interprètes avec des couleurs de costumes différents. Je me laisse porter par les pulsations, les impulsions et les pulsions présentées en différentes variations et avec intensité. Je constate aussi que tout au long, les sourires s'échangent entre eux ! Sourires aussi présents lors du dernier tour de piste durant lequel se forment trois groupes de même couleur.

Je résumerai mes impressions, suite à ces moments, comme celui qui a lu un poème et qui s'est laissé porter par le sens des rimes et la musicalité des mots et la performance de cette belle gang !

vendredi 5 décembre 2025

Sur mes pas à une rencontre d'une artiste à l'Agora de la Danse qui a tout d'un coup de foudre !

Bon avec ce titre, je mets la barre haute, mais soyez rassuré.es, je la franchirai avec ce texte. Ainsi donc, lorsque mes pas me portent jusqu'au Wilder pour assister à la dernière proposition de cette année de la gang de l'Agora de la Danse, je n'avais rien lu sur la proposition à venir, sinon le nom de la chorégraphe interprète, Soraïda Caron. Ce nom résonnait quelque peu en moi, mais pas moyen de trouver un souvenir tangible. 

                                    Crédit Mathieu Prezelin tirée du site de l'Agora de la Danse

Me voilà donc à la porte de l'Espace Bleu avec plein de gens du milieu autour de moi. Le moment venu, je prend place sur "mon" siège en première rangée pendant qu'autour de moi plein de monde trouve le leur. Devant, un espace scénique avec un espace par terre, blanc, un espace sur un mur, blanc aussi et enfin, une table blanche aussi.

Le  moment venu, arrive Soraïda Caron qui dans les moments qui suivront investira le lieu pour nous entraîner dans "Les Petits désordres" qui s'avèrent être une incursion dans son intimité. Avec une performance théâtrale et chorégraphique aussi, fort belle, elle capte mon attention et vient me toucher droit au coeur. 

Elle nous présente son parcours de vie, avec son adoption et son arrivée dans son pays d'adoption dans un des beaux coins de notre province dans le bas du fleuve. Tout au long, cette table, lui sert de partenaire, mais pas seulement. Aussi de point d'appui à son récit. Je dois l'avouer, je suis tout autant touché que captivé ! Et puis le tout se termine de façon fort belle. 

Parce que c'est jeudi soir, il y a la rencontre d'après représentation animée par Karla Etienne. Et ma rencontre avec Soraïda se poursuit. Impossible de ne pas apprécier sa façon fort expressive de répondre aux questions, dont la mienne qui portait sur la symbolique et l'importance de la table très présente tout au long ! Et cette table, fort solide, je l'apprendrai, est à elle ! Je reviens conquis de cette rencontre qui a eu, pour moi, tout d'un coup de foudre.

Question de mieux la connaître, une recherche sur le Web m'amène sur une vidéo sur You Tube qui m'a permis de mieux la connaître, confirmant mes impressions sur elle. Et je vous propose de la découvrir en suivant ce lien. 

https://www.youtube.com/watch?v=FSkm0tI7MZo

 

jeudi 4 décembre 2025

Sur mes pas au La Chapelle pour être "désorienté" (!) par "Use et abuse" !

 Il y a un certain temps que mes pas ne m'avaient porté jusqu'à la porte du La Chapelle ! Et profitant d'une éclaircie dans mon agenda, je pourrai découvrir "Use et abuse" du duo Alix Dufresne et Christian Lapointe. Et pour moi, cela sera une première rencontre avec ce duo. Quelque peu informé avant de m'y rendre du sujet de la proposition à venir, je garde bien en tête l'information suivante,  elle et lui "s’emparent de la vidéo-conférence intitulée, Comment l’industrie culturelle use et abuse de l’art donnée par le philosophe Alain Deneault en 2021 et tirée de son livre L'économie esthétique."

                                        Crédit Maxim Paré Fortin tirée du site du La Chapelle

Ainsi donc, bien assis sur "mon" siège en première rangée, je ne vois rien dans l'espace scénique, sauf une console, côté cour! Et puis lui (Christian Lapointe), apparait discrètement derrière la console pour ensuite procéder de façon pas du tout discrète à l'installation des lieux. Est-ce le début de la représentation ???? Et sur l'écran derrière nous apparait deux informations, "une représentation jamais répétée" et que la durée est de 50 minutes (le hall d'entrée indiquait 60 minutes !). Et puis, il se met à courir pendant que de la musique se fait entendre.

Difficile de bien décrire ce qui suivra, suite au début de la vidéo-conférence avec la présentation de la conférence sur l'écran arrière et de la prise de possession de l'espace scénique par les deux complices. Tout au long, je serai intrigué et captivé par cet étrange amalgame que je serais aussi tenté de qualifier d'iconoclaste, de mouvements devant moi et de conférence (d'Alain Deneault) qu'Alix Dufresne reprend à son compte par intermittences. Je dois souvent choisir et cela est difficile. Il y a d'une part, ce propos fort intéressant et instructif sur les différents liens entre l'art et l'économie et d'autre part, les déplacements et les métamorphoses des deux complices. Mon attention butine d'un à l'autre, résistant à la tentation de ne me concentrer que sur un seul. Et lorsque le tout se termine de façon fort surprenante, avec deux micros sur pied sous leur projecteur, un silence autour de moi se fait. Qu'est ce que l'on attend de nous ? Et puis reviennent sur scène les deux artistes pour recevoir les applaudissements.

Encore une fois le La Chapelle, me propose une oeuvre qui me sort de mes sentiers battus et avec en bonus une fort belle et surprenante réflexion sur le mon de de l'art !

Pour les intéressé.es, un article fort intéressant sur cette oeuvre sur le site du Devoir signé par Sophie Pouliot (https://www.ledevoir.com/culture/theatre/937908/use-abuse-art-mutinerie).

lundi 1 décembre 2025

Sur mes pas à la rencontre de "RÉSONANCES, Les chansons inoubliables des reines de la pop" !

 En cette fin d'après-midi d'un dimanche grisâtre, mes pas en bonne compagnie se dirigent dans le nord-est de Montréal, jusqu'à l'église Saint-René-Goupil pour assister à l'événement, "hors les murs", présenté dans le cadre de la programmation de la commissaire en résidence, Claudia Chan Tak. À ce type de rencontre, j'en étais pas à une première fois et, toujours, j'en suis revenu fort heureux. Et sans vouloir divulgacher, cette fois ne fera pas exception. Mais commençons par le début, soit notre arrivée à l'église et y être fort bien accueilli et ensuite nous diriger sur un des bancs d'église proche du devant. Peu à peu, le lieu se remplit et le moment venu, la personne responsable de la Maison de la culture s'adresse à nous pour "mettre la table" à ce qui suivra, concocté par Claudia Chan Tak et Rich Ly. 


                                            Crédit Drea Xu tirée du site de l'évènement

Au programme, entre autres des morceaux de divas telles Céline Dion, Whitney Houston et Mariah Carey, mais pas seulement. Et puis arrive sur scène les trois chanteuses, Cristine Toca qui a participé la "La voix" en 2019, Drea Xù et Van Pham, accompagnées au piano par Daniel Luo. Rapidement, nous sommes entraîné.es dans l'univers des reines de la pop. Tout au long, les voix s'additionnent et s'assemblent, mais aussi s'envolent et virevoltent !

Il aura aussi les moments, durant lesquels seules, avec une à la guitare et une autre au clavier, elles nous proposent des chansons d'ici ! Et aussi les moments, tellement beaux, avec Daniel Luo au piano et Ran Wang au guzheng (instrument traditionnel chinois à cordes pincées, caractérisée par sa longue caisse de résonance en bois de paulownia et ses cordes fixées par des chevalets mobiles). 

Pause

C'était notre deuxième fois en peu de temps avec Ran Wang et son instrument. Impossible de ne pas apprécier ce que elle et son instrument nous propose !

Fin de la pause

 Et puis aussi le moment, durant lequel elle viennent vers nous pour chanter. 

Au final, ma blonde et moi, sommes unanimes, quels bons moments durant lesquels nous nous sommes envolés sur les ailes de ces chansons tellement bien interprétées ! Je dois l'avouer, c'est parce que Claudia en était l'instigatrice, mais une prochaine fois, si ce groupe est au programme, nous y retournerons, pour peu que cela soit sur l'Île de Montréal !