samedi 16 novembre 2019

Sur mes pas vers des "courts": riches des "Voix de femmes autochtones"

Tout au long du mois de novembre, quatre Maisons de la Culture de la ville de Montréal s'unissent pour nous présenter différentes propositions artistiques, en danse, en musique, en théâtre, en chanson et en cinéma. "Une invitation à l'échange et à la découverte" comme l'indique le feuillet que j'ai reçu avant la découverte des courts métrages "tout horizon"  de l'ONF, à la Maison de la Culture de Rosemont-La Petite-Patrie. Point de laisser-passer nécessaire pour y assister et nous serons assez nombreux à prendre place devant l'écran.



Une fois les mots d'une responsable de la Maison de la Culture et de celle de l'ONF, Sonia Bonspille Boileau, réalisatrice (dont j'avais bien apprécié sur long métrage "Le DEP" en 2015) nous présente le menu des moments à venir qu'elle nous a sélectionné et qui nous sera présenté en quatre blocs.

Par la suite, nous découvrirons dix courts métrages de réalisatrices autochtones. Des courts métrages de différents styles, de l'animation pur à du style plus documentaire. Avant chaque bloc, elle nous les présente comme le ferait une maître d'hôtel devant un menu fort bien appétissant.

De ces dix courts métrages, je n'en retiens pas tous les titres, mais les histoires et les propos, oui !

Nous sommes amenés dans différents lieux du grand nord, très froid jusqu'à Montréal et sa banlieue. Celui dans "Délia de 9 à 5" qui nous présente le quotidien de cette femme qui doit sortir de chez elle pour trouver de l'eau potable, donner le bain à ses jeunes enfants et préparer le bois de chauffage (tout en étant enceinte, comme quelques personnes présentes dans la salle l'ont remarqué "tout haut" pendant le visionnement ! Cette longue marche de ces jeunes innus dans un objectif d'affirmation et de rencontre. Ce court métrage d'animation qui nous présente les premières expériences homosexuelles de jeunes filles. Nous serons entraînés dans une descente de rivière dans le grand nord jusqu'au quai d'attente dans le métro de Montréal. Il y a aussi cette pêche sur la glace fort surprenante pour nous les "blancs" !

Dans le quatrième bloc, deux courts sur la crise d'Oka dont le dernier fort interpellant "Je m'appelle Kahentiiosta" d'Alanis Obomsawin, Une perspective frappante et troublante portée par cette femme qui ne veut pas plier le dos. Pour les intéressé.es, voici le lien sur le site de l'ONF pour le visionner ( https://www.onf.ca/film/je_mappelle_kahentiiosta/).

Une douzaine d’œuvres fort riches en diversité qui ont été suivies par une séance de questions réponses qui l'a été tout autant. Nous avons appris, entre autre, qu'un grand nombre de courts pouvait être visionnés en ligne sur le site de l'ONF, soyez en informés !

Un après-midi fort bien utilisé pour découvrir encore un peu plus ces peuples fort riches de leur diversité.

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