lundi 5 février 2018

Sur mes pas au cinéma: Retour sur deux oeuvres percutantes, "Hors de nulle part" et "The square"

C'est le bon moment de l'année. Celui qui nous permet de découvrir des oeuvres d'ailleurs et qui profite de la cérémonie des Oscars à venir pour avoir une plus grande visibilité sur les grands écrans d'ici (et plus spécifiquement mon Cinéma Beaubien). Avec un choix plus grand que mes disponibilités, j'ai fait mes choix et ainsi donc, mes pas m'ont amené vers "Hors de nulle part" de Fatih Akin dont j'avais apprécié, il y a longtemps, "De l'autre côté" (2007) et bien aimé "Soul Kitchen" (2010). "Hors de nulle part", c'est essentiellement trois épisodes de la vie de Katja (incarnée totalement et magnifiquement par Diane Kruger). Le avant, le pendant et le après l'attentat qui lui fait perdre son amoureux kurde et leur enfant. Nous sommes en Allemagne et les groupes néo-nazi agissent aveuglément. L'histoire captive et se laisse découvrir avec des épisodes fort troublants. Impossible de rester insensible à la détresse de cette femme et de ses actions pour se faire justice. Si ce n'était que pour la performance de Diane Kruger et ce n'est pas le cas, ce film mérite le détour.
                                          Photo: Magnolia Pictures

Mon autre sortie cinéma m'a amené vers "le film" ,"The Square" du suédois Ruben Ostlend. À L'affiche depuis plus de dix semaines, une recommendation en soi, je remettais de semaine en semaine mon rendez-vous, mais en un lundi matin, mes pas m'amenaient enfin vers cette oeuvre que ceux qui m'en avaient parlé, l'avaient fait en des termes fort énigmatiques. Tout pour attiser ma curiosité, donc. Et elle fut fort récompensée et satisfaite. Une oeuvre forte sur nos contradictions, avec le milieu de l'art contemporain comme terreau fertile. Des différentes épisodes de vie de ce conservateur de musée d'art contemporain et son exposition à venir, captivé j'ai été. J'ai été captivé, j'ai souri, mais surtout, j'ai éprouvé des malaises tout au long de différentes scènes. Voilà une oeuvre colorée d'éléments "absurdes" durant laquelle il est impossible de rester insensible. Une sortie cinéma qui laisse des marques. Et pour ceux et celles qui seraient curieux de savoir l'intention de l'artiste de "The square" et comment l'équipe de "mise en marché" veut la "vendre", pas question de vendre la mèche. Mais sachez que l'on en revient avec plein de remises en question.

                                                       Photo tirée du site Allociné

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