mardi 15 octobre 2019

Sur mes pas en danse: "Nous (ne) sommes (pas) tous et toutes des gigueurs et gigueuses" pour assister à des rencontres marquantes !

À ce type de proposition, j'en étais à ma deuxième fois ! La première, c'était, il y a plus de trois ans, soit la dernière soirée de l'Agora de la danse sur la rue Cherrier pour "Nous (ne) sommes (pas) tous des danseurs". Pour les intéressé(e)s, voici le lien de mon retour: http://surlespasduspectateur.blogspot.com/2016/05/sur-mes-pas-en-danse-les-moments.html.

Encore proposée par Sophie Corriveau et Katya Montaignac, produit par BIGICO et co-présenté, encore cette fois par Danse-Cité, cette rencontre qui en était à la troisième soirée me semblait avoir mûrie et par conséquent, c'est une fleur pleinement éclose que j'ai pu apprécier comme spectateur en ce dimanche soir au Théâtre Aux Écuries.

Image de Danse-Cité 

Une fois dans le hall, nous sommes invités à prendre place tout autour pour découvrir le résultat de ces rencontres. Je serai donc, assis entre la régie technique (de Lee Anholt) et celle qui captera en dessins ce qui se passera au milieu de la place, Zviane, qui ne fera pas que cela.

Donc tout autour, il y a les spectateurs et les interprètes Sophie Corriveau, Katya Montaignac, Ivanie Aubin-Malo, Nindy Banks, Sarah Bronsard, Rachel Carignan, Sébastien Chalumeau, Guido Del Fabbro, Normand Legault, Philippe Meunier, Menka Nagrani, Antoine Turmine.

En début de présentation, on nous explique le déroulement de la soirée qui est séparée en deux parties. D'abord un réchauffement collectif (spectateurs étant invités) dans l'espace central. Le tout sera suivi par la prestation d'un des participants sur un des trois thèmes imposés de la soirée, dont "À quoi tu penses quand tu danse ?" et "Que fait la scène à ta pratique ?". À défaut de répondre à l'une des trois questions, il est possible de piger un "joker" et faire ce qui y est écrit. Il y aura des périodes "libres" annoncées par une touche musicale caractéristique durant lesquelles, tous pourront prendre le micro et partager. La fin, elle sera annoncée par un son d'harmonica. On nous demande aussi de ne pas applaudir entre les "moments de prestation", demande qui sera parfois très difficile de respecter.

Une fois cette mise en place complétée, la suite sera composée de moments fort beaux, mais surtout intenses. Difficile de bien décrire tout ce que j'y ai vu, par conséquent, je vous partage, fort maladroitement, quelques uns de ces moments présentés. Il y a ce tableau durant lequel les interprètes doivent, une fois la musique arrêtée, nous partager ce qui leur vient en tête. Un numéro en début de soirée qui quoique tout léger, met la table à ce qui suivra. Aussi, l'audace de Zviane qui laisse son crayon pour aller sous le faisceau lumineux, laisser "planer" sa voix dans tout l'espace. Le moment marque tellement, qu'elle sera réinvitée pour accompagner le duo de Sarah Bronsard et Ivanie Aubin-Malo à l'invitation de la première sans oublier la touche musicale de Guido Del Fabbro au violon. Chacune des deux avec son châle nous entraînent dans une envolée fort planante qui était fort en émotions. C'est mon moment fort de la soirée. Il y aura plusieurs moments de gigue, qui m'ont permis d'en découvrir différentes déclinaisons et  de voir aussi comment cette danse peut être fort inclusive. Enfin, et je m'arrête ici, ce moment durant lequel, Sophie Corriveau nous demande de se passer le micro pour nous permettre d'exprimer ce que nous verrons dans les mouvements qu'elle nous propose.

Un très très belle soirée qui passe trop vite (et pourtant, elle a duré trois heures !) et qui permet aux spectateurs de découvrir différemment le monde de la danse. J'ai été ravi et fort ému par les moments de complicité et de confiance entre des artistes, provenant de différents univers chorégraphiques, comme le titre l'annonçait fort bien le titre. Et en terminant, je me permets d'exprimer un vœux, que cela soit repris sous cette forme ou une autre du même type.

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