vendredi 12 février 2021

Sur mes pas (virtuels) en danse: Attentif aux pas d'Olivier Arseneault avec "Redevenir" !

Les algorithmes sont bons pour moi et cette proposition de la Maison de la culture Côte-des-Neiges m'a été présentée et je l'ai acceptée! "Redevenir" d'Olivier Arseneault, danseur de gigue contemporaine, avait pour présentation, "une réflexion sur l'état entre le départ et l’arrivée, ainsi sur l'état de transformation qui s’opère sur un chemin qu’on a usé des dizaines de fois, mais qui nous transforme toujours autant et de manière différente à chaque fois."

                                                      Crédit photo :projetgv.com

En ce jeudi soir, nous sommes une trentaine de spectateurs virtuels pour suivre les pas de cet homme qui me semble, au propre comme au figuré, retourne dans son coin de pays, tout là-bas. Le tout débute avec lui immobile devant un écran dans l'ombre et qui tout à coup devient deux, son ombre derrière. Comme si lorsque nous entreprenons une "expédition", nous ne le faisons pas seul, parole d'Olivier Arseneault. La suite m'entraîne dans des tableaux dans lesquels les effets des projections vidéo fort bien réussies, rehaussent le propos. "Son histoire" que je me fais est définitivement celle de son retour aux sources, son coin de pays d'origine, la Côte Nord. Pour y arriver derrière lui, projeté, le chemin à parcourir, les forêts à traverser, les bords de l'eau effleurés, mais aussi la rivière gelée à franchir et les pieds dans l'eau. Tout au long de son chemin pour redevenir ou revenir, il nous met en pas fort éloquents ses différents sentiments.

De façon plus technique, impressionnantes les projections qui me donne cette sensation de le voir courir sur la route, de sauter au dessus des obstacles et aussi les moments où il est là devant démultiplié. Le tout porté par la trame musicale fort efficace de Cédric D. Lavoie. Et quand le parcours mène à sa destination, il semble en paix avec lui-même et son "redevenir" !

La gigue contemporaine est fort bien présente depuis quelque temps en ces temps de pandémie et ce n'est pas moi qui m'en plaindrai !

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