dimanche 20 février 2022

Sur mes pas en danse: Plonger avec curiosité dans "Nightlight" et en être captivé !

 À l'appel pour assister à une représentation "sur invitation" de "Nightlight" de George Stamos à l'Agora de la danse, j'ai dit oui ! Voilà donc en cette soirée toute douce de février, mes pas me portent jusqu'au Wilder pour découvrir ce que j'avais lu avant de m'y rendre "S’abandonner à la Nuit. Qu’elle soit festive ou noctambule, insomniaque ou berceuse, chez George Stamos, elle a l‘extravagance du son en direct, du mouvement, de la haute couture et de l’installation.". Et question de "briser un peu le punch à l'avance", c'est ce que j'y ai vu et ressenti aussi ! 

Nous serons une vingtaine tout autour de l'espace scénique qui contient quelques accessoires en tissus colorés et aussi  à ma droite, une batterie. Et une fois, tous les sièges occupés, George Stamos et Rémy Saminadin arrivent sur l'espace scénique, avec en fond sonore un rythme de batterie, prenant place chacun sur un long coussin à l'arrière de la scène pour s'y étendre. Il s'en suit dans les deux langues (en français et en anglais), des propos qui nous demandent de prendre place dans un espace imaginaire et d'y voir des chevreuils ! 

                                Photo de George Stamos par Teagan Lance tirée du site de l'Agora

Les gestes sont lents, intrigants, comme si la "Nuit" prenait possession tout lentement de ces deux corps et de notre attention. Derrière cette sobriété démontrée, il y a une intensité qui se ressent. Et puis, l'un prend place derrière la batterie et l'autre se met en mouvement. De ce qui suivra dans les différents tableaux, j'ai ressenti des passages hypnotiques, intrigants, étranges aussi, amplifiés par les percussions toujours bien présentes. J'y ai vu aussi des métamorphoses de ce corps dansant et de l'espace scénique aussi ! Et lorsqu'il vient proche de moi et qu'il me regarde dans les yeux (réellement ou pas, aucune importance), je ressens bien cette lumière de nuit ("nightlight"). Et comme, cette proposition sera disponible en webdiffusion, je ne me priverai pas de la revoir de nouveau.

Voilà une incursion fort particulière et intimiste dans l'univers de cet être polymorphique que j'ai bien appréciée. 

Aucun commentaire:

Publier un commentaire