dimanche 20 février 2022

Sur mes pas en danse: Retour sur ma rencontre fort belle et éloquente avec "La femme ovale" !

 Pour pouvoir aller à la rencontre de "La femme ovale" de Louise Bédard Danse interprétée par Lucie Vigneault à la Maison de la culture Notre-Dame-de-Grâce, j'ai dû être alerte, parce que la date pour réserver mon billet a été repoussée quelques fois (directive de la Ville, ai-je appris !). Et pour m'y rendre, mes pas ont été nombreux à partir de mon côté est de la ville et ils ont été faits d'abord sous la pluie à l'aller et sous le grésil et la neige au retour. Malgré des conditions météo bipolaires, pas question de rater ce rendez-vous. 

Une fois les procédures effectuées, je monte les escaliers pour entrer dans la salle, toute moderne et fort belle, Iro Valaskakis-Tembeck (en l'honneur de "l'illustre professionnelle de la danse qui habitait le quartier, peut-on apprendre sur le site de la Maison de la culture). La première rangée est déjà bien occupée, mais je peux y trouver ma place sur le côté. Autour de moi, il y a manifestement plein de gens qui connaissent bien l'interprète Lucie Vigneault dont de sa famille. 

Une fois la salle remplie compte tenu des normes sanitaires évidemment (!), la responsable (Mylène Robillard) s'adresse à nous pour les consignes et aussi pour nous indiquer qu'il y aura une discussion avec les artistes après la représentation, yeah !!!  Ça, j'aime cela.

                      Photo de Lucie Vigneault par Angelo Barsetti tirée du site de Louise Bédard danse

Les lumières s'éteignent et je suis tout prêt à découvrir cette reprise-passation (de Louise Bédard à Lucie Vigneault) du solo créé, il y a vingt ans. Nous découvrons cette femme repliée sur elle-même dans une robe toute noire, avec tout proche des lampes suspendues par terre ou presque. Ce qui s'en suit est parfaitement éloquent pour moi et me permet d'y trouver "mon" histoire ! Cette femme avec sa robe avec un arceau qui lui impose des contraintes, malgré les gestes et les déplacements fort riches. Les lumières éclairant que de petits bouts de scène s'élèvent et laisse éclairé tout l'espace. Peu à peu, elle se libère de certains fardeaux vestimentaires jusqu'à devenir rayonnante, comme un corps noir libéré. Tout au long de ce solo d'une heure, difficile de lâcher prise devant les mouvements riches en significations et les déplacements de cette femme. Et chaque élément a son importance, même cette rame qui, pour moi, indique, qu'il faut parfois franchir de bonnes distances pour aller de l'avant et en revenir pour devenir soi-même, sans apparats superflus !

La période de questions- réponses d'après la représentation est fort riche en informations avec par exemple la façon dont la création a été faite à l'origine dont les enjeux de créer seule dans un studio et aussi de la façon d'en faire la passation. Pour ceux ou celles comme moi que ne l'avaient pas déjà vu, voilà une très belle façon de découvrir des oeuvres non vues à l'époque et de revoir sur scène une interprète fort talentueuse ! De plus, comme cette passation se fait avec deux interprètes, il sera possible de la revoir à la Maison de la Culture Jeannine-Sutto le 9 mars prochain avec cette fois, comme interprète, Marilyn Daoust ! Et cette fois-là aussi, je compte bien y être !



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