Aujourd'hui, c'était le retour des pas, en vrai, du spectateur à la rencontre d'une proposition culturelle. C'était donc depuis presque deux mois, que mes pas n'avaient pas pris les transports en commun pour prendre place devant une oeuvre. Il y aura bien eu plusieurs propositions fort intéressantes vues en ligne, mais mon intérêt, présent, était quand même moindre. Il y avait un petit quelque chose en moi, cette connexion personne à personne qui me manquait !
Trêve de préambule, lorsque la proposition du Rassemblement Diodème (Hugo Fréjabise et son équipe) m'a été présentée, tombait à point et j'y ai portée bonne attention. D'eux, j'avais vue deux fois plutôt qu'une, l'été dernier "Spartacus" et le "spectateur" en était revenu heureux et fasciné ! Un plus tôt cette année, j'ai lu la pièce "Le théorème d'Euclide" d'Hugo Fréjabise et encore une fois la magie a fonctionné ! Voilà donc pourquoi, j'ai accepté avec enthousiasme de me rendre dans un lieu inhabituel pour assister à "HÔTEL-PROMONTOIRE" (Chambre avec une vue sur le chaos) de la même gang.
J'étais donc sur la rue Sainte-Catherine à l'entrée du Complexe Desjardins, oui, oui, pour prendre possession de l'équipement nécessaire pour assister à l'intérieur à la représentation. Les consignes données, je me dirige avec les autres spectateurs au milieu de l'endroit, appuyé sur la rampe pour découvrir tout en bas ce qui suivra. Pendant que j'attends, un texte, dans mes oreilles via mes écouteurs revient en boucle pendant que tout autour, la vie presque normale (le Complexe en cette fin d'après-midi me semblant fort "vide") poursuit son cours !
Pendant que mes yeux balayent le bas de l'endroit tout autour de la fontaine, j'écoute le texte que je capte pars bribes plus ou moins importants. D'un cycle à l'autre, les différents extraits s'agglomèrent peu à peu et dans mon cerveau, il prend forme peu à peu ! J'en retiens surtout, ce qu'est et ce qu'était le centre commercial de mes, sinon de nos attentes et "ce territoire n'a pas toujours été ce qu'il a été".
On me parlera de l'histoire d'une guerre et puis arrive le moment du début. Durant les cinquante minutes qui suivent, c'est avec des perspectives différentes que la "guerre" m'est présentée par cinq personnages que je vois tout au loin. J'y découvre des solitudes diversifiées toutes exposées ! Pourquoi tirer sur sa cible ou non ? ", "pour de vrai" la guerre ?
Le texte est fort, riche. Si le spectateur que je suis peine à suivre "l'histoire", cherchant parfois les personnages qui vont et viennent anonymes dans ce grand espace, je me sens porté par le propos de ces voix et j'apprécie. La guerre avec ses différents aspects dont la raison, l'anonymat, les motivations me rejoignent tout en haut de mon piédestal ! Et c'est à regret que les dernières paroles de cette femme m'arrive, "Peut-être que je ressortirai victorieuse" !
Pause
Il faudra que je mette la main sur une copie de ce texte et le relire dans le calme de mon foyer pour en saisir toute la richesse et les résonances !
Fin de la pause
Au final, pour l'amateur de culture que je suis, voilà une proposition particulière qui m'a plu. Une proposition riche dans un lieu surprenant, dans un format qui l'est aussi. Pour le spectateur que je suis qui a vu des propositions culturelles dans des lieux différents, sinon surprenants dont un cimeterre, cette sortie laissera de belles traces dans ma mémoire.
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