samedi 27 août 2022

Sur mes pas à une soirée dans l'Usine C pour le dévoilement de la saison et à la présentation de "NICE TRY - belleperche" !

 Une fois mes pas remis en marche depuis Circuit Est, première escale culturelle de cette journée, j'arrive avec un peu de retard pour le moment annoncé du début du dévoilement de l'Usine C. Mais comme le début peut être décalé du moment annoncé, c'est pile poil à l'heure que je prend place sur mon siège pour assister au dévoilement de la nouvelle saison de l'Usine C. Sans y être toujours abonné, je m'y rends fort régulièrement durant une année et j'étais bien curieux de découvrir la dernière mouture de Danièle de Fontenay, directrice générale et artistique qui en profite aussi pour donner les clés du lieu à Angela Konrad qui entrera en fonction début septembre.

C'est donc avec un gros brin de nostalgie que le tout débute avec un survol des principales oeuvres présentées depuis l'ouverture de ce lieu en 1995. Par la suite, nous aurons droit à la programmation de l'année à venir et moi, je découvre les oeuvres que je compte bien ajouter aux trois dont j'ai déjà mon billet.

Une fois le tout complété, nous sommes invités à nous diriger dans la cour intérieure pour prendre une consommation, pour ensuite découvrir "Nice Try-belleperche" concocté par Alexa-Jeanne Dubé qui dirigera le tout  avec doigté et humour et la gang de La Fratrie que je remercie au passage pour le "petit" service rendu.

                         Crédit: Catherine Potvin

Pour ceux et celles qui ne connaissent pas le concept très particulier de ce type de rencontre, je me permets de citer la description donné sur le site de l'Usine C. "Le projet réunit des metteurs en scène et/ou chorégraphes qui se voient remettre, seulement 48 heures avant le spectacle, une contrainte de création. Les artistes doivent concevoir une performance de dix minutes à partir de cette contrainte et ce, n’ayant accès qu’au talent de quinze acteurs dont l’identité leur est gardée secrète jusqu’à la dernière minute." La contrainte en ce début de saison est une oeuvre qui sera présentée à l'Usine C au cours de la prochaine année. Pour cette édition, ce sont 16 interprètes, finissant.es des écoles de danse et de théâtre qui ont gradué pendant la pandémie qui prendront place sur la scène.

Au final, c'est à six propositions présentées que nous avons droit avec pour chacune d'elles un nombre variable, mais toujours important d'interprètes. Compte-tenu des interprètes présents, nombreuses et nombreux de leurs ex-collègues de classe étaient présent.es. Pour ma part, j'étais entouré d'un certain nombre qui tout au long se sont avéré.es fort enthousistes, ce qui rehaussait l'expérience du spectateur que je suis. Je n'irai pas dans le détail de chacune des oeuvres, mais il en reste qu'en entrée de jeu, inspiré par "Une cérémonie" du Raoul collectif, Étienne Lepage, créateur utilisant le malaise dans ses créations, ouvre la soirée avec huit interprètes qui porte fort bien, dès le départ, un texte qui nous offre un bel exemple de vacuité du discours. À tour de rôle, chacun.e nous présentera avec brio le festival du discours vide. 

Jusqu'à la fin, sur scène et dans la salle, l'énergie est palpable et le plaisir d'y être  l'est tout autant. Le tout se termine avec la perspective d'Ellen Furey sur "Crowd" de Gisèle Vienne (dont j'ai mon billet !) qui tout doucement allumera les interprètes dans des moments de danse inspiré d'un rave. Et cette flamme embrasera la scène et se transmettra parmi les spectateurs qui iront rejoindre les interprètes dans un grand happening. Pouvoir assister à ce type de moment est fort magique pour le spectateur que je suis. 

Pendant que le tout se terminait sur la scène et que les applaudissements se faisaient fort bien mérités, nous étions invités à quitter la salle, le temps que le D.J. s'installe pour la suite. Pour ma part, ma soirée se terminait là et ce sont des pas fort rassasiés qui reviennent à la maison. 


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