Profitant d'une éclaircie dans mon agenda et dans celui aussi de Mère Nature, mes pas m'amènent pour une première fois depuis sa rénovation au Théâtre de Verdure.
Crédit: Damian Siqueiros, tirée du site Accès culture de la Ville de MontréalPause
Chemin faisant sur Cherrier, je découvre un lieu encerclé d'un ruban rouge, avec deux automobiles accidentées dont un policier. C'est le lendemain, en écoutant les nouvelles que je verrai les grandes lignes de ce fait divers fort spectaculaire !
Fin de la pause
J'arrive donc plus d'une trentaine de minutes et c'est au bout d'une longue file que j'attends d'aller revoir "Winterreise" de José Navas. La fois précédente, c'était il y a plus de trois ans dans la Cinquième salle de la Place des Arts, présenté par Danse Danse. Et j'étais pour cette occasion, en première rangée et j'avais adoré ( https://surlespasduspectateur.blogspot.com/2020/02/sur-mes-pas-en-danse-une-expedition.html).
Cette fois, je me retrouvais au bout d'une longue rangée au milieu de cet immense lieu que je prend place en attente du début de la présentation. Devant, la scène est vide sauf un piano au fond à gauche et une chaise vide au fond. Autour de moi, un public de tout âge trouve sa place et tout ce monde attend le début de la présentation. Après les présentations d'usage dont les avertissements sur la captation d'images ou de l'utilisation qui ne seront pas respectés régulièrement par quelques spectateurs près de moi !!!!
Et puis, nous arrive les paroles de présentation du chorégraphe et interprète, José Navas. Se mettent en place, Francis Perron (piano), Emmanuel Hasler (ténor) et José Navas ! Et puis débute "ce voyage aux confins de l'hiver" en vingt-quatre mélodies. Cet homme immobile pendant quelques temps, se penchera avant de se relever, revêtant son veston, pour entreprendre son périple. Dans ce qui suivra, sous un éclairage plus ou moins sombre, la chimie entre les trois interprètes est parfaite et leurs interprétations fort justes. Dans cette immensité, les gestes de José Navas, les notes de piano et le chant rayonnent jusqu'à moi, malgré la distance.
Lorsque le tout se termine, les applaudissements sont nourris et autour de moi les gens semblent fort satisfaits. Pour ma part, je dois le concéder, que ma première rencontre "tout proche" était plus intéressante. Et je mets sur mon radar de spectateur deux autres présentations gratuites (dans les Maisons de la Culte de Montréal-Nord et Notre-Dame de Grâce), les 28 et 30 septembre prochains !
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