mardi 8 août 2017

Sur mes pas au cinéma: "L'ombre et la lumière" prise II

Comme pour mes sorties précédentes, mes deux plus récentes sorties se trouvaient aux extrémités du spectre. D'abord, "Dunkerque", le fort époustouflant et percutant drame de guerre de Christopher Nolan, suivi de la comédie fantaisiste et sympathique "Paris pieds nus" de Dominique Abel et Fiona Gordon. Comme quoi, c'est avec des extrêmes que l'on peut conserver son équilibre de cinéphile.

                                                            Image tirée de La Presse

Sur le très étoilé (plus de 4) "Dunkerque", tout a été dit et écrit, mais je me permettrai d'ajouter que pour les craintifs de scènes sanguinolentes, le réalisateur nous les évite. Il le fait sans pour autant nous empêcher, dans certaines scènes, d'apprécier le drame qui ce joue. Il décide de diriger alternativement sa caméra vers un individu ou un tout petit groupe, pour nous le faire mieux ressentir et ça fonctionne. Il n'est pas, selon moi, essentiel de tenter de comprendre ce qui se passe, le scénario se fait "coquin", mais plutôt de ressentir l'action. Et certaines scènes, sur grand écran. sont magnifiques, sans oublier la derrnière scène, toute poétique. Il nous permet aussi de reconstater que la solidarité peut mener loin, à de grand "miracle". Donc à mon tour de me joindre "à la parade" et de le conseiller chaudement.

                                                           Image FOURNIE PAR MK2/MILE END tirée de La Presse

"Paris pieds nus", lui nous entraîne sur les pas de Fiona à la recherche de sa tante Martha dans Paris. Très rapidement, les choses se gâtent pour elle dans une suite de péripéties absurdes. Pour pouvoir apprécier, il faut se laisser aller. La description de Luc Boulanger dans La Presse m'apparait fort juste, "Entre deux gags, Paris pieds nus est un ovni dans la cinématographie actuelle: un cinéma épuré d'effets, de suspense, voire d'action, qui mise sur la surprise à chaque plan." Durant les quatre-vingt-deux minutes de ce film, j'ai parfois ri, quelques fois j'ai souri, d'autres fois j'ai hoché des épaules (quand même ou voyons, je me disais), mais jamais je ne me suis ennuyé. C'est la bande annonce qui m'avait séduit et la beauté des images et le jeu des deux principaux interprètes, Dominique Abel et Fiona Gordon, ont complété l'opération charme. Il en reste que ce film n'est pas pour tous, mais pour aller ailleurs dans le septième art, c'est une belle piste à emprunter.

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