jeudi 5 octobre 2017

Sur mes pas en danse: "La vie attend" ou s'attend quoi de l'homme d'aujourd'hui ?

Pour obtenir mes réponses, mes premiers pas en danse en octobre m'ont porté chez "Danse-Cité" et "La Chapelle" pour découvrir "La vie attend" d'Emily Gualtieri et David Abert-Toth (Parts+Labour_Danse). Pour ce deuxième mercredi de présentation, le lieu est fort achalandé, la mise en liste d'attente des intéressés, des "sans billet", se conclut par un certain nombre de "yeah" à quelques minutes de la présentation. Par conséquent, c'est devant une salle comble, "riche" en gens du milieu de la danse, que viendra se présenter à nous, un des interprètes, Marc Boivin. Il met les gestes de côté, sauf ses bras fort actifs, pour nous entretenir sur son plaisir de nous voir si nombreux, et de ce que sera ou pourra être ce qui suivra. Je le connais fort bon danseur, mais comme acteur-improvisateur, là, il me laisse bouche bée. Ce que je retiens de cette introduction  Ça sera un spectacle, on nous le suggère, que seuls peut-être les superlatifs pourront qualifier. Donc, allons-y voir de plus proche.

                                          Photo des chorégraphes tirée du site de Danse-Cité

Arrivent ensemble, les cinq interprètes (Joe Danny Aurélien que je découvre pour la premire fois ici, Marc Boivin, Simon-Xavier Lefebvre, Milan Panet-Gigon et Nicolas Patry) qui dans une suite de tableaux nous présentent des états d'âme, sinon des états d'hommes. Ils le font de façon fort intense, même dans leurs états d'immobilité que les chorégraphes leurs demandent. Comme de vrais hommes (opinion personnelle, je le concède !), ils passent parfois abruptement d'un état à l'autre, sans que le passé, leur laisse de traces, à eux. À moi de suivre, parce que certains de leurs "états d'hommes" contrastent fort et moi, je le réussis. Le tout est relié par leurs propos récurrents sur la très grande qualité de l'oeuvre, "l'oeuvre d'une vie ou l'oeuvre de ma vie !" à un bémol près, comme quoi, la certitude, elle aussi, a son talon d'Achille. Il en reste que lorsqu'ils se mettent à danser ensemble ou seul, j'en retiens, qu'il faut laisser (au propre comme au figuré) la place pour s'exprimer avec les dérives ou les excès que cela peut apporter. Dans certains tableaux, le groupe se fait relais jusqu'à ce que l'unanimité se fasse et les pas, " till the end of the road", s'avèrent fort beaux à voir !!! L'ensemble bien appuyé par la trame musicale de David Drury.

Une oeuvre sur les hommes, avec la touche féminine d'Emily Gualtieri qui présente avec verbes hauts et gestes convaincants, comment les hommes peuvent avoir des personnalités "tout azimuth". Oeuvre aussi qui peut rejoindre le plus grand nombre, à preuve, les chaleureux applaudissements de la fin et les commentaires positifs entendus à la sortie de la salle.

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