dimanche 22 décembre 2019

Sur mes derniers pas de danse en 2019 avec un très bon "Cru d'automne" des étudiant.es de troisième année de l'École de Danse Contemporaine de Montréal.

Nous approchons du solstice d'hiver (le 22 décembre cette année) et à peine quelques jours avant, mes pas m'amènent jusqu'au Wilder pour découvrir le cru d'automne des étudiant.es de troisième année de l'École de Danse Contemporaine de Montréal. Et ce sera ma dernière sortie danse de l'année !!

                                 Tirée du site de l'École de danse contemporaine de Montréal

Pendant que j'attendais pour entrer en salle, j'ai entendu une question pas trop loin d'une grand mère (selon mon estimation de son âge !) qui demande à une des personnes qui l'accompagnait (probablement sa fille et aussi mère d'une des interprètes de la soirée) s'il n'y avait que des gens des familles ou des amis qui venaient assister à cette soirée ? Je n'ai pas pu entendre sa réponse, mais j'aurais bien été tenté de lui répondre que bien évidemment non, parce qu'il y aura, comme moi, des amateurs de danse, fort avisés, qui prendront place dans la salle. Avec des étudiant.es rendu.es presque à maturité qui interpréteront des créations de chorégraphes reconnus et que j'apprécie beaucoup ( Helen Simard, Frédérick Gravel et Jason Martin), la soirée se présente de façon fort prometteuse et elle le sera !

Je ne revisiterai pas en détail les trois oeuvres de la soirées relativement à leur contenu. Je m'en tiendrai aux sensations ressenties. Mais, dans chacune des trois oeuvres, les finissant.es m'ont magnifiquement présenté.es, les univers de ces trois chorégraphes.

D'abord, incarnés par Catherine Bellefleur, Sophie Carl, Luce Lainé, Maude Laurin-Beaulieu, Tiffany Leclair, Marie Lévêque, Amanda Petropoulos et Valentin Rosso, il y a eu cette intensité dans les mouvements et les chûtes dans "Tout s'effondre" d'Helen Simard dans cette univers noir et blanc fortement coloré par la musique de Roger White.

Ensuite  je m'y suis retrouvé avec les postures fort claires et le message incertain toujours bien affirmé du chorégraphe dans "5 regrets, ou autre chose du même effet" de Frédérick Gravel, qui revisitait l'univers "Gravel" que j'apprécie tant. Avec les corps de Christophe Benoît-Piau, Julianne Decerf, Philippe Dépelteau, Louise Gamain, Lauranne Heulot, Marie-Maxime Ross, Molly Siboulet Ryan et Alicia Toublanc, qui posent, qui se reposent, qui se déposent et qui enfin se transposent, là devant moi, j'y ai trouvé ma satisfaction de spectateur.

Après une pause, c'est tous ensemble qu'ils reviennent nous présenter "Méandres et Solitudes" de Jason Martin. Moments durant lesquels j'y ai trouvé des traces de nos vies et de nos coeurs qui battent. Mais et surtout de ce moment de cet amas de corps que j'ai senti vibrer jusqu'en moi.

Une belle soirée fort riche de ces mouvements fort évocateurs, mais aussi et surtout fort prometteurs.

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