samedi 22 février 2020

Sur mes pas au théâtre: "Les filles et les garçons", une oeuvre fort percutante !

C'est une entrevue à la radio du metteur en scène, Denis Bernard, qui a scellé le sort ! J'irai voir "Les filles et les garçons" à La Licorne qui nous le propose de façon frontale. Nous pourrons toujours discourir sur l'importance de la promotion d'une oeuvre dans les média, mais pour moi, ce n'est pas la première fois que cela me fait dire oui ! Et encore cette fois comme la plupart du temps, tout comme ma blonde, je suis "tellement" content d'avoir dit oui !

                                    Marilyn Castonguay, tirée du site du théâtre La Licorne

Lorsque nos pas nous amènent, avenue Papineau jusqu'au hall d'entrée de La Licorne en cette avant dernière soirée de présentation. Le hall est fort achalandé et bien que nous soyons là une trentaine de minutes avant le début de la présentation, nous sommes loin dans la file d'entrée. Les portes ouvertes, nous trouvons une place un peu plus haut qu'à mon habitude, mais quand même fort bien placé. Voilà un avantage de ces salles montréalaises. Nous serons proches, peu importe l'où on est assis !

Le temps passe, tous les sièges trouvent preneur, sauf celui juste à côté de moi ! Mais soyez rassurés, je ne le prends pas personnel !

Les lumières de la salle se font discrètes et arrive cette femme dont nous ne connaîtrons pas le nom, ni le prénom (Marilyn Castonguay). Elle nous parlera d'elle et de sa rencontre avec celui qui deviendra son mari. Cet homme qui, juste devant elle dans une file d'attente dans un aéroport en Italie, saura bien répondre. Et celui avec qui elle aura deux enfants. Celui qui aura des rêves, mais qui aussi rencontrera des écueils ! Cet homme qui ne saura pas accepter !

Cette femme, brillamment incarnée par Marilyn Castonguay, nous présentera les différentes étapes de sa relation avec "son" homme, nous interpellera de sa relation avec ses enfants, mais aussi et surtout par ce qui lui arrive ! Une oeuvre sur la violence des hommes envers les femmes dont le texte "Le papier peint" de Martine Delvaux présente si bien ! Et moi,  je suis fort interpellé, même si j'espère ne pas en être, un de ces hommes !

Un texte fort de Dennis Kelly, fort bien traduit (encore une fois) par Fanny Britt, mis en scène par Denis Bernard et brillamment porté par Marilyn Castonguay qui nous présente une réalité dont nous ne devrions pas détourner notre regard, peu importe notre sexe !  Une soirée marquante qui laissera en moi des traces profondes.

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