Nous en sommes rendus dix semaines plus tard à la présentation de la dernière oeuvre de cette édition en ligne du Festival des arts de Saint-Sauveur. Une finale avec Yannick Nézet-Séguin au piano (sur une création d'Éric Champagne) et à la danse Guillaume Côté. Une oeuvre intitulée "Échos" qui pour moi après l'avoir vu et revu, aurait pu avoir pour titre " L'en(vol)", mais commençons par le début.
De ce Festival en temps de confinement, nous avons eu droit à dix propositions qui, selon moi, permettaient de se faire notre propre récit. Je suis aussi assez certain que si je les visionnait l'une après l'autre en séquence, j'y verrais les chapitres d'une oeuvre plus grande et cela, malgré la diversité des genres et des styles. Et cette dernière proposition en sera la conclusion.
Au Sommet Saint-Sauveur, sur le "toi du monde", il y a une scène, un piano et deux hommes. En arrière scène, nous voyons loin, au dessus des arbres. Par la suite, j'y vois un oiseau, un aigle qui sera porté par les courants du vent, l'oeuvre musicale. En entrée de jeu, c'est l'envol qui sera suivi du vol de cet "oiseau". Il va avec le vent, il va aussi contre celui-ci et aussi se laisse planer, comme moi, en cette fin de pandémie.Le geste est majestueux, d'où ma référence à l'aigle. Je ne suis pas un "fana" du ballet, mais impossible de ne pas apprécier la qualité du geste et de la synchronisation avec la musique. Et le propos porte et me rejoint !
Dehors, le ciel se fait plus sombre, le mercure reste plus bas dans sa colonne, nous indiquant que la saison chaude est derrière nous, ce qui me permettra de garder bien au frais les souvenirs de cette édition particulière du Festival des arts de Saint-Sauveur.
Il faut s'adapter, qu'on nous répète, et les responsables de ce festival l'ont bien fait. Et moi, j'en ai bien profité. Merci beaucoup !
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