samedi 10 avril 2021

Sur mes pas (réels) dans un univers fascinant : "Echo Chamber" de Martin Messier

Juste un peu avant que le couvre feu ne retrouve sa place dès 20h00, mes pas ont pu se déplacer en début de soirée jusqu'à un studio-atelier rue De Gaspé pour découvrir en toute intimité (soit 5 spectateurs), "ECHO CHAMBER" de Martin Messier. Concours de circonstance, j'avais, il y a peu de temps. assisté, via Zoom, à une rencontre avec lui qui présentait une rétrospective de quelques-unes de ses créations, gracieuseté de la Maison de la Culture Notre-Dame de-Grâce. 

                                               Photo de INNERVISION tirée du site Herby.TV

Impossible de ne pas être impressionné par "SEWING MACHINE ORCHESTRA", même sur mon petit écran, l'oeuvre fait effet ! Je découvre un bel exemple d'un magistral détournement d'objets. J'ai revu aussi des extraits de "INNERVISION" Cela me rappelait ma présence à  la Place des Festivals pour découvrir ce projet avec soixante, oui, oui, soixante interprètes lors du FTA 2019. De cette rencontre Zoom, j'ai appris lors qu'il avait pris "appui sur des pierres", matières brutes, pour construire cette oeuvre impressionnante !

Voilà donc pourquoi, le spectateur que je suis, "pisté" par Caroline Laurin-Beaucage, via les réseaux sociaux, a sauté sur l'occasion de découvrir en toute intimité (avec quatre autres spectateurs), "ECHO CHAMBER". C'est donc en ce vendredi soir "tout estival" que je me dirige dans le Mile-End et attend au bas de l'immeuble, en bonne compagnie, le moment de me rendre dans le "lieu" de présentation. 

Ce moment arrivé, nous montons les escaliers et nous sommes accueillis par notre hôte à la porte de son atelier. Il nous invite à entrer pour d'abord découvrir, juste à l'entrée, une installation en cours de création qui fait jaillir d'un mur des filaments tout blanc "qui volent au vent" ! Il m'en a fallu de si peu pour que je m'approche et que je tende la main pour toucher. N'ayez crainte, mes mains sont restées bien sages. Cet élan de curiosité réprimé, je prend place sur l'un des cinq sièges, prêt à découvrir, dans ce lieu la pièce de résistance de la soirée. 

Devant moi, tout proche, différents objets, dont, il me semble un lutrin ! Une fois le moment de débuter arrivé, les lumières s'éteignent et notre "chef d'orchestre" s'activera pour faire jaillir la lumière de l'ombre et la musique du silence en toute harmonie. Mon attention porte d'abord sur lui et ses gestes. Peu à peu, je l'oublie presque et mon attention porte surtout sur ces différentes déclinaisons photoniques, jusqu'à en oublier les aspects techniques. Il se déplace dans l'espace, déplace et modifie les objets complices dans ce qu'il me semble être une chorégraphie préparée avec une grande précision. 

Le temps passe mais pas pour moi, je suis fasciné, mon attention est captive par ce qui se passe devant moi. Cette impression sera partagée par certains spectateurs lors de la discussion après la présentation. Et puis, tout s'arrête et c'est dans le noir redevenu maître de la place, que la réalité reprend ses droits. Une fois les lumières réouvertes, je découvre certains objets responsables de la danse de la lumière à l'état de repos.

Cette création qui a manifestement demandé de longues heures de travail a été très peu présentée, because la pandémie, et aurait dû l'être dans des espaces plus vaste. Elle l'a été quelque fois dans la Cinquième Salle de la Place des arts avec une perspective, pour les spectateurs, plus grandiose, mais malgré tout, il y a avait pour moi, un plaisir à me sentir proche et le voir interagir avec ses objets. Je me promets d'aller découvrir une de ces oeuvres dans une salle plus grande et comparer mes impressions. Pour les curieux,, voici un lien pour se diriger vers son site (.https://martinmessier.art/echochamber.html)

Il en reste que durant cette soirée, je l'ai vu tel un orfèvre qui construit et manipule les objets précieux pour forger la lumière dans un écrin de musique. Durant la discussion fort intéressante d'après représentation, j'en apprends plus sur lui, sur cette oeuvre et aussi sur ces "2 ou 3" projets en élaboration, dont celui que nous avons vu à notre entrée dans les lieux. 

 

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