C'est vendredi soir et mes pas me portent jusqu'à l'Usine C pour la première fois de cette saison automnale. J'y viens pour découvrir, "Soulèvement" la plus récente création de Danièle Desnoyers en collaboration avec Ben Shemie (musique originale et conception sonore). "Soulèvement" sera interprétée par Myriam Arseneault Campbell, Châtelaine Côté-Rioux, Kimberley de Jong, Stacey Désilier, Aurélie Ann Figaro, Gabby Kachan, Arianne Levasseur et Marie-Ève Quilicot que je suis heureux de revoir sur scène !
Crédit: Luc Sénécal tiré du site de l'Usine CDonc bien installé sur "mon" siège en première rangée, je suis prêt à assister à ce qui est annoncé dans le feuillet remis à l'entrée, soit une "performance (qui) porte le sceau d'un élan vital, d'une danse à la fois primaire et avidement complexe où la joie devient acte de résistance." !
Le moment venu, les lumières se font de plus en plus discrètes et ces lumières laissent place au son des cymbales mettant en éveil mon attention. Et puis arrive un haut-parleur sur roulette déplacé qui à mes yeux à tout du symbole de celui qui commande l'asservissement. Mais ce qui suit tient plus à une réponse toute aussi subtile que déterminée face à cette menace ! Et comment ne pas apprécier !
Les différents tableaux m'entraînent dans les étapes de leurs élans pour faire face aux diktats. Tableaux dans lesquels, il y a celui dans lequel tout de noir vêtues sont-elles sauf une. Celui aussi dans lequel les jeux d'ombre ouvrent des perspectives. En solo, en duo ou toutes ensemble, leurs gestes et leurs déplacements me captivent et propulsent mon imagination avec des perspectives mystérieuses et intrigantes ! Leurs histoires ou leurs destins, portés par leurs interprétations chorégraphiques, rehaussées par ce que j'entends, deviennent les miens, parce que voyez-vous, j'ai accepté leur invitation à résister !
Et pour terminer je cite la fin de la critique d'Iris Gagnon-Paradis de La Presse, qui mieux que moi dit ce que j'ai ressenti. "La grande réussite de Soulèvement – une œuvre parfois désarçonnante qui doit beaucoup à ses interprètes, solides et vulnérables à la fois, et dans laquelle on entre d’abord timidement pour finalement s’y laisser captiver –, c’est de faire passer toutes ces sensations de la scène à la salle."
Une oeuvre qui mériterait d'être représentée et moi, j'y retournerais !
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