L'horaire le permettait, je pourrai voir "Marée noire" avant de me rendre au Wilder. Et par conséquent, je me rend sur la Place des festivals. En attente près du lieu de prestation, je découvre que le début n'est pas là, mais plutôt plus proche de la rue Sainte-Catherine et je m'y rend.
Tirée du site de Fleuve Espace DansePause
Il faut dire que cette oeuvre, je l'avais déjà découverte, il y a plus de trois ans, un matin d'août sur les rives du St-Laurent au Cap Saint-Jacques. À cette occasion, Marie-Ève Demers et Lea Lavoie-Gauthier incarnaient ses deux êtres qui émergeaient de cette marée noire. En conclusion de mon retour, j'écrivais, "Voilà une proposition chorégraphique, comme je les aime bien, qui allie fort habilement et efficacement le geste et le propos tout en permettant d'y trouver notre place dans le message."
Fin de la pause
En début, ce n'est pas deux interprètes, mais six qui sont là (Scott McCabe, Claudelle Bilodeau, Geneviève Boulet, Gabrielle Surprenant-Lacasse, Marie-Ève Dion et Geneviève Robitaille). Tout.es immobiles, le temps des "discours", soulignant entre autres les nombreux prix de l'oeuvre disponible sur écran. et puis subtilement, les deux interprètes (Marie-Ève et Geneviève) se déplacent et nous, plus tard, serons guidées par les autres, vers le lieu "officiel" de la représentation. afin de prendre place autour de cette marée noire. Et moi, je trouve ma place !
Et puis émergeant de cette marée, d'abord deux bras, ensuite le corps et enfin la deuxième, sous le regards bienveillants des quatre autres qui nous guidés ! Elles me proposent encore une fois, avec des mouvements des mains rappelant les oies, toute la gamme des émotions face à une destin qui tente de les emprisonner. Je ressens leurs efforts pour s'échapper de cette marée noire, efforts qui me semblent parfois vains, parce que engluées ! Mais la nature est résiliente et nous montre qu'il est encore possible d'espérer ! Ensemble, on le découvre, elles savent trouver le chemin !
Voilà une proposition de Chantal Caron qui mérite tous les prix qu'elle a déjà reçu et que moi, j'ai bien revoir. Et des rives du Cap-Jacques, jusqu'au centre ville, le propos résonne encore et fort bien. Merci Chantal !
Et pour les intéressé.es, sachez que la projection du court-métrage sera présentée chaque soir, chaque heure, à partir de 19h sur la façade de l’Édifice WILDER - Espace danse.
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