vendredi 14 avril 2017

Sur mes pas en danse: Deux belles soirées avec les étudiant(e)s/finissantes en danse de l'UQAM

Le printemps se pointe le bout du nez et le mois d'avril prend le pas sur celui de mars, par conséquent les spectacles de fin d'année du département de danse de l'UQAM prennent place dans mon agenda de sortie. Ainsi donc, pour la première soirée, nous avons droit à deux créations de finissantes en création, interprétées par d'autres finissantes en interprétation. En entrée de jeu, pour cette soirée "Heurt", "Reset" (note au lecteur : le programme lui, montrait le pictogramme le représentant, mais le présentateur s'est bien assuré que nous le comprenions) de Elie-Anne Ross avec Mélanie Boisliveau, Maïté Fournel, Christine Heyraud, Kim Lacoste, Julie Lédée et Sabrika Leduc.



Une oeuvre particulièrement intéressante qui démarre tout en immobilité, bien assumée par les différentes interprètes qui gardent captifs durant ces premiers moments. Mais, qui par la suite, m'a permis de voir, là juste devant moi (en première rangée) mes propres états d'être, souvent très différents, en compétion, mais aussi en harmonie, quoique pas tout à fait, toujours. Ces états d'être incarnés par les interprètes s'éveillent et s'épanouissent jusqu'à leur pleine expression (gestuelle), pour arriver au point du "Stop/Replay". Une oeuvre que j'ai beaucoup apprécié, parce que, entre autre, elle m'a rejoint efficacement. Bravo à vous mesdames !

Courte pause avant de reprendre avec "De mémoires ignorantes" de Laurence Lapierre avec sur scène, Ornella Anquez, Myriam Arseneault Gagnon, Alexandra Kelly, Juliette Le Foll et Valérie Picotte. Déjà le titre me plaisait de par son apparente contradiction et ce que j'ai pu voir m'a plu tout autant. J'y ai vu des destins de femmes séparés, une fois l'éveil fait. Un aspect de la vie quelque peu obscur pour moi, mais qui m'était présenté fort éloquemment avec des gestes affirmés et déterminés. Merci à vous de me faire comprendre.

Une semaine plus tard, c'est le reste de la gang non finissant de ce programme de Danse (de l'UQAM) qui me présente "Danses de Société" créée par Danièle Desnoyers, une de leur prof. C'est donc une vingtaine, plus précisément vingt et une interprètes (trois gars, donc le féminin l'emporte !) qui nous entraînent dans une suite de tableaux qui permettent de découvrir les différentes facettes de leur talent. La chorégraphe reprend un aspect réussi de sa dernière création, "Anatomie d'un souffle" présentée par Danse-Danse à la Maison symphonique, soit l'utilisation des murs. Les interprètes y sont déjà bien ancrés à notre arrivée dans la salle et y seront bien installés jusqu'à se déployer devant nous. Les "Danses de Société" qui ont tout des jeux de société de par leur relation de duo, de trio ou de groupe, toujours en évolution. À ces murs. ils y reviendront, mais pour mieux nous revenir, pointe à l'appui ! Une oeuvre qui demande une grande polyvalence qui est bien assumée jusqu'à la finale particulièrement bien réussie.



Une oeuvre qui me permettait de voir et revoir des interprètes que je devrais revoir avec d'autres pas sur une scène.

Au final, deux soirées fort intéressantes et surtout prometteuses pour le spectateur que je suis.

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