dimanche 26 août 2018

Sur mes pas au cinéma: Une rencontre troublante avec "Sashinka" et sa mère.

Je ne saurai pas vraiment vous dire pourquoi ce film est apparu sur "mon écran radar", mais une fois dessus, je m'y suis dirigé. D'autant que "Sashinka" était auréolé par trois étoiles sur les média consultés. Me voilà donc dans une salle de "mon" Cinéma Beaubien, prêt à la rencontre.

                                                           Image de FunFilm Distribution tirée du site de La Presse

Les annonces et les bandes annonces devenues du passé, nous avons d'abord droit à un court (un apéro cinématographique qui est un de mes plaisirs), "La psychologie des planètes" d'Anick Lemay, avec Rose-Anne Déry et Geneviève Brouillette. Durant les sept minutes, nous découvrirons un court comme je les préfère, qui nous propose une histoire qui nous amène à un final où nous ne l'attendions pas. (Avis aux intéressé.e.s: restez attentifs depuis le début). À mes yeux, voilà un petit bijou de court que je voudrais bien revoir.

Il s'en suit le "programme principal" de Kristina Wagenbauer, dont c'est le premier long métrage. Les premières images nous présentent "to the go" une jeune chanteuse-musicienne, seule d'abord avec son clavier et ensuite ses amis au début d'une épisode prometteuse pour sa carrière. Jusqu'à ce que arrive sa mère. Et, c'est là que les événements prennent une tournure inattendue. Parce que cette mère est fantasque et a tout d'une boîte à surprise. Comme sa fille, mais différemment, comme nous le découvrons par la suite. Nous sommes donc entraînés dans une suite de péripéties qui ont tout de la spirale de "paumées" ! De cette relation mère-fille et de leurs interactions, nous en découvrons sur "elles" ensemble et "elle" individuellement. La pente pour se rendre à cette salle de spectacle (pour un avenir meilleur) est glissante, avec plein de pièges et d'embûches. La prestation de Carla Turcotte est retenue et sonne fort juste, tandis que celle de Natalia Dontcheva est éblouissante. Une "belle" histoire sombre avec son lot de péripéties sur fond de ville, transport en commun en métro inclus et enrobée par la trame musicale de Jean-Sébastien Williams (que j'aimerais bien me procurer, par ailleurs).

À cette histoire particulière, j'y ai cru et cela m'a bien plu.

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