dimanche 23 décembre 2018

Sur mes pas au cinéma: "Une affaire de famille" pas banale et à découvrir, vraiment !!

Difficile pour un cinéphile, dont moi-même, de rester impassible à l'invitation "toute fortement étoilée par les critiques et récompensée à Cannes" d'aller découvrir "Une histoire de famille" de Hirokazu Koreeda. D'autant plus, si vous avez vu et apprécié ses plus récentes propositions, le troublant "Tel père, tel fils", l'émouvant "Notre petite sœur" et le touchant ""Après la tempête" !

                                         Photo de Métropole Films tirée du site "Le Devoir"

Et je ne serai pas le seul, informé et intéressé, présent dans cette "trop petite" salle (comble) numéro 5 du Cinéma Beaubien en ce week-end d'avant Noël ! Arrivé plus de trente minutes à l'avance (un cinéphile averti est bien prudent), la file est déjà fort bien garnie et j'y prends place, tout prêt a prendre place dans la salle. Et cette file remplira "full", d'abord, le deuxième étage avant d'étendre son allongement tout en bas (merci au personnel d'avoir bien géré cette affluence !).

Une fois bien installé, "yeah!!!", l'attente et les bandes-annonces passées, je découvrirai cette "Affaire de famille" toute japonaise. Une histoire qui nous présente, d'abord, une famille ou ce qui en a toutes les apparences, une histoire en quatre temps.

Un premier temps, qui nous permet de découvrir les différents personnages.

Un deuxième temps qui nous permet de passer le balai sur les apparences présentées et peu à peu se faire une idée sur les liens réels entre les différents personnages.

Un troisième temps qui nous fait découvrir comment le vent des événements et le temps qui passe modifie le cours du temps familial.

Et un quatrième et dernier temps qui nous fait découvrir la nature humaine sous un jour différent et porteuse d'espoir. Difficile de rester insensible tout au long de ces moments !!!

Une oeuvre japonaise, loin des standards nord-américains, qui autant pas sa sobriété des effets et des explications données, nous permet d'y trouver notre place. Une oeuvre brillamment jouée, tout en sobriété qui n'éclabousse pas en bonnes intentions, laissant notre regard bien présent tout au long !

Une oeuvre qu'il serait bien dommage de rater en ces temps de réjouissances, parce qu'elle nous permet de réfléchir sur nos a priori sur la famille, celle dont nous héritons et celle que l'on choisi.


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