lundi 17 décembre 2018

Sur mes pas hors piste dans un atelier d'écriture: Pour sortir ma plume de ses ornières !

L'invitation m'est parvenue via les réseaux sociaux, envoyée par Patricia Rivas, une de mes amies "Intimistes" pour la première fois du "Gym du lab littéraire". Une belle occasion pour moi de pratiquer une écriture, différente, "hors piste" et sortir des mes ornières. Invitation donc que j'ai pas pu refuser et "heureux" a été l'homme de l'avoir accepté. Si le Gym s'avère une destination pour tonifier mon corps, un "Gym littéraire" a eu le même effet sur ma "plume" et sur le "cerveau" de celui qui la tenait. Et si en plus, il y a dans le titre de cette proposition "lab", l'ex prof de chimie est comblé. Et voici comment cela s'est passé.


Dans une salle intime d'un resto, tout en bas de la rue St-Denis, nous sommes donc cinq, "orientés" par nos deux animatrices de l'occasion, Patricia et Audrey. Nous devrons prendre le crayon ou le clavier pour utiliser notre talent et notre imagination (heureusement pour moi, j'avais pas loin, un bon café) pour d'abord effectuer un premier exercice dirigé dans un temps prescrit (un premier effort pour moi, qui déteste les limites du temps !). Un exercice avec double contraintes, un sujet et une obligation d'utiliser la première lettre de notre prénom. Oufff!!  même si le R de Robert ouvre plein de possibilités,plus que certains autres prénoms, vite, je constate que certains mots qui m'auraient été très utiles me sont défendus !!!!  Comme la forme, elle, n'est pas contraignante, je réussi à mettre sur papier un produit qui, somme toute, rempli sa fonction. Loin de la qualité des autres autour de la table, comme je le constaterai par après. Mais comme le disait sagement Confucius, "le chemin est plus important que la destination" et le chemin a bien plu au "spectateur à plume" ! Et il faut réchauffer "la machine" !!!

Deuxième exercice, un peu plus long, exigeant lui aussi, nous laissait libre sur le style, portait sur un objet qui avions beaucoup aimé et sur un autre que nous avions détesté. Pour cela il fallait revenir dans notre plus lointain passé. Toute une vie et sa soixantaine d'années devrait être un champ fertile, mais en faire le tour pour récolter les fruits espérés s'est avéré plus exigeant qu'il n'y parait. Il en reste que les premières angoisses passées, le sang-froid reprend le dessus et accompagné d'une touche d'imagination, trouvée dans le "coin du cerveau" permet de produire un résultat intéressant. Exercice qui nous permet de nous dévoiler et qui à l'écoute des autres textes s'avère touchant et me rappelait mes soirées avec "Les Intimistes".

Le temps passe, sans que nous ayons prise sur lui, par conséquent, nous pourrons effectuer un dernier exercice, permettant au dicton "jamais deux sans trois", encore une fois d'être vrai. Exercice qui, pour moi a été le plus intéressant (et facile aussi), soit d'imaginer des objets réels avec des propriétés imaginaires. Rêver et projeter le tout sur papier tout au bout de ma plume, comment imaginer autrement faire du bien, sans contrainte et sans réserve. Je vous dévoile ici une de mes "trouvailles", soit une ampoule qui allumée dans une salle, permet d'avoir les idées claires et des opinions avisées à tous ceux et celles qui seraient dans cette salle. C'est dimanche, le cerveau s'est enfin mis en marche et se met en droit rêver, que demander de mieux !

Voilà donc les deux heures déjà derrière nous, et avec les traces laissées sur papier et dans les neurones, mes pas me ramènent à la réalité de ce mois de décembre. Ces moments m'ont fait promettre de tenter de sortir, le plus souvent possible, du confort des ornières de mon style pantouflard et oser explorer !

Entre temps, je ne peux que souhaiter que la proposition de reprendre mensuellement ce Gym Littéraire soit exaucé et que moi, je puisse m'y rendre encore et d'y être en bonne compagnie. Il reste encore plein d'exercices à faire et de petits chemins inconnus à explorer, loin des ornières.

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