mardi 21 janvier 2020

Sur mes pas à une expo: "Embodiment", le corps représenté et le corps virtuel à Van Grimde Corps Secrets

L'invitation m'est apparue, je ne sais comment (!), pour découvrir "Embodiment" présentée par Isabelle Van Grimde, avec les œuvres de Marilène Oliver et Sean Caulfield, tous les deux  d'Edmonton. Cette invitation, je l'ai acceptée. Pour ce faire, il n'y avait qu'à réserver sa présence pour une plage horaire d'une heure et se rendre tout en haut de Circuit-Est, Centre chorégraphique, rue St-André. Ce que j'ai fait avec quelques autres personnes.

Dans ce studio, transformé en "galerie d'art" pour l'occasion, nous sommes accueillis par un grand sourire et invités à laisser nos manteaux, fort utiles en cette période hivernale, au vestiaire. Nous pourrons évoluer dans l'espace pour découvrir les différents éléments de cette exposition. De l'entrée, nous pouvons découvrir les panneaux de présentation sur le mur à gauche, des œuvres sur les murs vers la droite et d'autres juste devant par terre. Dans le fond à droite, trois "corps" immenses s'imposent à notre vue et attirent donc, notre attention. Juste devant ces "corps" métalliques, cela je le découvrirai plus tard, je ferai la rencontre d'un corps de femme qui flottera là, virtuellement, juste devant moi dans les prochaines minutes. Aussi pas trop loin sur une table, un ipad qui me permettra de revenir quelques années en arrière, en 2012 plus précisément, pour voir ou revoir l'expo performance, "Le Corps en question(s)" dans le cadre du FTA.

                                         Tiré du site internet de Corps secrets Van Grimde.

L'intérêt pour Isabelle Van Grimde pour le corps décliné au propre comme au virtuel, est bien connu. Ma première rencontre avec ses œuvres et de ceux de ses artistes-collaborateurs date de ce "Printemps érable" (en 2012). En association avec un bon nombre d'artistes en arts visuels, j'avais été captivé par les différentes déclinaisons des corps présentés. Depuis, il y a eu plusieurs autres oeuvres dont "Symphonie 5.1" à l'Agora de la Danse (rue Cherrier) et "Eve 2050" (dans le Wilder).

Cette fois, alliant les représentations d'une autre époque, celles d'André Vésale, anatomiste et médecin brabançon (région belge et néerlandais) du seizième siècle et celles obtenues par les techniques modernes de radiologie (les CT scans). Le tout produit un résultat surprenant que je me mets à examiner avec attention. L'examen de ces panneaux dont un semble inversé avec certaines parties qui sont illuminés de projection me tiennent attentif devant, un certain temps.

Et ma rencontre avec ce corps de femme, le point fort de cette exposition, tout aussi virtuel qu'intrigant, je l'ai fait en mettant le dispositif visuel, mais aussi les deux contrôles manuels pour découvrir l'oeuvre et voir apparaître son cœur vibrant. Jusqu'où je peux aller à examiner cette projection ? J'ai trouvé ma réponse et fort curieux, aussi celles des autres spectateurs qui sont quelque peu différentes.

Je reviens à la maison fort satisfait, enrichi et très heureux aussi de cette exposition !

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