jeudi 9 janvier 2020

Sur mes pas au "Wildside Festival": Surpris et amusé par "Multiple Organism"

En tout début d'année, les scènes sont fort calmes. Il en reste que le théâtre Centaur nous propose son "Festival Wildside" et mo, comme il m'arrive régulièrement de le faire, je m'y suis rendu. Au programme, pour sa première soirée, deux oeuvres dont "Multiple Organism", en levée de rideau, qui a mérité un prix (Choix du public) au plus récent Festival Fringe de Montréal. C'est devant un public assez différent de celui du Festival Fringe que Jessica Gabriel et Chloé Ziner (de Vancouver) propose leur oeuvre. Mais qui a autant apprécié que moi, si je me fie aux réactions et aux rires entendus tout au long de la présentation.

                                          Photo de Jessica Gabriel par Chloé Ziner

Donc, après les présentations et les salutations d'usage, les lumières se font d'abord quelque peu et puis après tout à fait discrètes. Nous apparaît dans le coin droit arrière de la scène, le corps nu qui a tout de la figure d'un être qui nous parle. Le corps est celui d'une des créatrices et la bouche projetée, celle de l'autre. Le résultat est tout aussi captivant que réussi. Le propos (en langue anglaise) m'échappe quelque peu, mais c'est surtout parce que j'examine le précédé scénique.

Il s'en suit une scène qui met en vedette deux brosses à dent dans une salle de bain qui, pour la suite, nous suivrons, en plongeant dans la cuvette de toilette, nous amènerons dans une suite d'épisodes d'une belle histoire, du lavabo d'une salle de bain jusqu'à un mariage sur une plage sur une île du sud. Et cette histoire, plus large que cela, avec une mouche qui nous apparaît régulièrement, nous est présentée par l'intermédiaire de deux rétro-projecteurs, habilement et intelligemment utilisés.

Une oeuvre fort bien imaginée et créée qui me rappelle "Cold Blood" du Collectif  Kiss & Cry avec des moyens moindres, mais des résultats tout aussi intéressants. Une oeuvre exigeante pour moi qui, tout au long, appréciait l'histoire, mais aussi les manipulations des artisans.

Au final, je n'avais jamais vu une proposition artistique, mettant des brosses à dent qui "m'allumait" autant et me faire rire à "pleines dents" !


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