mercredi 22 janvier 2020

Sur mes pas en danse: "One Kind Favor" qui tient bien la route dans la série "Traces-Hors-Sentiers" de Danse-Cité

La gang de Danse-Cité m'a habitué tout au long des dernières années à découvrir des propositions surprenantes, déstabilisantes même, loin des sentiers battus, à la rencontre de personnages, avec son volet "Traces-Hors-Sentiers". À titre d'exemples, je me permets de mentionner les oeuvres "Pluton 1", "Pluton 2" et aussi "Pluton 3" de Katya Montaignac et"La 2e porte à Gauche et plus récemment "Elle respire encore" de Jérémie Niel.

                                                         Photo tirée du site de Danse-Cité

Voilà pourquoi mes pas m'ont amené jusqu'au MAI en ce début de semaine. Pour cette occasion, comme l'indique le chorégraphe George Stamos, lui et ses "complices" Karla Etienne et Radwan Ghazi Moumneh veulent faire "appel à la force de la gentillesse et le courage" ou "la gentillesse comme puissance d'agir" comme le titrait l'article d'Enora Rivière dans l'édition du 18 janvier du Devoir. J'étais averti et effectivement, ce que je découvrirai aura du "propos", ce "propos".

Amalgamant, mouvements, musique, chant, arts visuels et bien d'autres choses tout au  long des différents tableaux, nous découvrirons trois personnes qui cohabitent sur scène et dont les interactions transcendent les paroles et la vision. Non pas que ces derniers éléments soient absents, mais pour moi, ce que j'ai le plus retenu, sont les moments durant lesquels ils évoluaient en parfaite harmonie. Particulièrement celui durant lequel il se déplaçait sur scène sans rien voir, sans entrer en collision.

Cette harmonie démontrée par l'écoute de l'un du chant de l'autre, par l'utilisation de l'espace pour s'exprimer et aussi jusqu'aux spectateurs. Pas question de tout comprendre, parce qu'entre autre, le texte écrit en début de présentation est en langue arable (à ce qu'il me semble !), mais de ressentir oui.

Une proposition particulière qui nous garde attentif et qui nous réserve des surprises. Et de cette intention de gentillesse que pourrons nous capter de l'oeuvre et conserver en sortant du lieu ? La réponse variera d'un spectateur à l'autre, mais l'intention de "kindness" laissera des traces. Merci George !

Aucun commentaire:

Publier un commentaire