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lundi 21 juin 2021

Sur mes pas (réels) en danse, en "fanfare" et en poésie: Une rencontre haute en couleur avec la fanfare Pourpour et la gang des Soeurs Schmutt !

 Il y a de ces rencontres qu'il m'est difficile de manquer et celle avec la fanfare Pourpour et des Soeurs Schmutt en fait partie. Mon agenda était fort occupé en ces temps de festivals, mais j'y suis arrivé à trouver la place pour me rendre à cette proposition. Mes pas précédents pour aller à leur rencontre, m'avaient amené dans de grands parcs de Montréal, (Parc des Faubourgs et le Parc Lafontaine). Dans ces grands espaces, ce que j'avais vu autant par les gestes que par la musique "explosait", tels des feux d'artifice, sons et lumière, tant pour mon grand plaisir que pour ceux et celles tout autour de moi ! 

                           Photo du groupe par Denis Martin tirée du site du Journal de Montréal

La plus récente invitation, qui m'était parvenue par deux sources plutôt qu'une, était pour les découvrir dans un lieu culturel fermé, soit celui du Lion d'Or ! Comment contenir dans un espace fermé autant d'énergie, voilà une question qui m'intriguait en me rendant vers ce lieu en ce début de belle soirée de mercredi. La formule était simple et "sanitaire". Nous étions invités par groupe de dix, maximum, à rentrer à l'heure prévue, une fois notre nom donné sur le seuil extérieur, à rester à distance et nous déplacer selon les indications dans le lieu. Pour mon groupe, nous étions que 5, soit un couple avec sa petite fille, ainsi que deux personnes "plus âgées" ! On nous avait promis un "parcours immersif au coeur du Lion d'Or" et c'est que j'ai eu droit durant les 45 minutes qui ont suivi. 

Premier arrêt, dans le hall d'entrée dans lequel nous prenons un siège. La salle est tout au bout, mais d'ici on entend bien la musique et une femme devant moi, tout de rouge vêtue porte un masque à gaz semble aux aguets. Plus tard, elle sera rejointe par d'autres, tout autant en rouge qui au rythme de la musique danseront autour de nous. Il y aura aussi ces écrans qui nous présentent la fanfare en pleine action extérieure (d'une époque passée ! ) Il y aura aussi ce poème récité tout au loin que j'écoute avec attention. Cette intimité produit son effet et je me sens immerger dans un autre univers. 

Après cette "mise en bouche", nous sommes invités à nous diriger vers la salle principale de ce lieu et à choisir un des sièges disponibles. Tout autour, se retrouve, la fanfare Pourpour avec ses dizaines de membres, donc chaque chaise est un bon choix et pour apprécier le tout, suffit juste de se retourner. Et puis tout recommence, porté par les cuivres qui résonnent fort, tout comme les autres instruments. Trop à voir, et à entendre, mais pas question de gâcher son plaisir, juste à se laisser porter. Et puis, il y aura ces danseuses que je reconnais malgré leur masque qui viennent danser autour de moi, mais aussi juste pour moi (et des autres spectateurs aussi !). Le spectateur que je suis est comblé ! 

Et puis arrive le deuxième déplacement vers les sièges sur la scène (préalablement désinfectés par l'équipe "sanitaire"). Je pourrai dire que j'ai été sur la scène du Lion d'Or ! Et puis repart "la musique et la danse" pour une dernière fois, le tout entrecoupé d'un autre poème. Je glisse mon regard sur la petite fille qui pas loin de moi semble tout autant apprécier que moi ce qu'on lui présente. Et puis, comme toute bonne chose, il y a une fin et nous sommes invités à quitter par la porte arrière (qui est en fait la porte de côté de la scène) et revenir à la réalité. Une fois devant le lieu de présentation, je découvre plusieurs personnes en attente pour entrer.

Je prend le temps de revenir "sur terre" avant que mes pas me ramènent à la maison, avec encore tout en tête, cette musique, ces mots et ces gestes qui ont saturés mes sens. Une soirée qui permet de me rappeler que la vie se doit d'être célébrée ! Et pour cela les Soeurs Schmutt et la Fanfare Pourpour, savent s'y prendre, autant à l'extérieur qu'à l'intérieur !

vendredi 12 octobre 2018

Sur mes pas en danse: Excursion dans l'univers de la gémellité des Soeurs Schmutt avec "L'entité du double"


Cette rencontre, elle était à mon agenda depuis longtemps. C'était une rencontre importante pour moi ! Une autre rencontre avec des soeurs jumelles bien spéciales, soit Élodie et Séverine Lombardo, mieux connues sous leurs noms de scènes et de créatrices, les Soeurs Schmutt.  Nous avons rendez-vous au Théâtre Prospero, et l'entremetteur était le diffuseur Danse-Cité. Notre rencontre avait un titre, eh oui, signe des grandes occasions et fort évocateur en plus, "L'entité du double". Il était annoncé que cette rencontre nous présenterait une partie de leur intimité, réelle ou fictive, mais peu importe, l'occasion était belle de les revoir et pour cette soirée, elles étaient accompagnées sur la scène par "l'homme orchestre", Guido Del Fabbro.

Photo tirée du site de Danse-Cité
Depuis plus de dix ans donc, c’est au moins une dizaine de fois que j’ai assisté à une de leurs propositions. De celles-ci, l’aspect qui m’a toujours le plus frappé est celui de la rencontre à l’autre, au sens le plus large. Chaque rencontre que j’ai fait a eu lieu dans des endroits différents, dans des salles comme dans les lieux publics. Chacune était toujours fort colorée de dualité, souvent lambrissée d’ombre et de lumières.

Avec « L’entité du double », cette fois, elles m’ont effectivement proposé une expédition dans les méandres de leurs univers intimes, réels ou fictifs, je ne saurais l’affirmer, mais réalistes, oh que oui !!! Une expédition déclinée en différents tableaux, qui m’a permis de mieux comprendre, les principes qui les guide dans la création de leurs œuvres. Ainsi donc, tel qu’annoncé, ces artistes monozygotes ont interrogé frontalement leur gémellité, et la vision qu’elle leur impose.

Je voudrais ici partager quelques moments qui m’ont le plus marqué durant cette soirée. Déjà à notre entrée dans la salle, elles sont là, toutes identiques, au-devant de la scène dos à nous, micro à la main. Elles sont silencieuses et immobiles dans le seul endroit éclairé de la scène. Et arrive le moment, elles se retournent et nous parlent d’elles jumelles monozygotes. Alternant d’une à l’autre, j’ai eu d’abord droit à un cours de biologie. De ma première rangée, j’ai pu mieux apprécier leurs petites différences physiques qu’elles nous présentent, « plus de tronc pour l’une, plus de cage pour l’autre » ou « plus de front pour elle, plus de sourcils pour moi ». J’ai aussi réussi à ressentir ce que veut dire être jumelle, la force du « 2 », mais les contraintes aussi. Si elles sont d’abord, chorégraphe et interprète en danse, c’est leur capacité théâtrale qui frappe en entrée de jeu. Et puis tout à coup, leurs corps prennent la parole et détourne mon attention du propos qui se déforme.

Il s’en suit une série de tableaux qui résument tout ce que j’avais vu d’elles auparavant. Par exemple, celui, dans lequel elles sont au milieu de la scène avec un éclairage qui les illumine d’un côté et leur laisse un côté sombre de l’autre. Elles deviennent le point de rencontre de ces extrêmes pour les relier. Ce qui pour moi, représente tellement bien ces deux aspects de leur création. Celui aussi, durant lequel, une des deux, ose et vient à la rencontre des spectateurs, avec des demandes parfois audacieuses, dont celle de m’emprunter ma paire de lunettes et qui seront presque toutes acceptées.

De tableau en tableau, elles se sont dévoilées sans pudeur, corps et âme avec une sincérité fort crédible. 

Moi, j’y ai cru à ma rencontre avec elles, malgré les aspects fictifs annoncés. Parce que nous créons à partir de ce que nous sommes et en cette soirée, j’en ai eu un concentré fort riche.
Elles m’ont aussi fait réaliser que la rencontre avec l’autre, elles sont tombées dedans, dans la marmite « amniotique ».

Cette soirée m’a comblé, mais je n’étais pas le seul. En effet, tout au long de la représentation, il y avait ma voisine spectatrice qui prenait des notes, beaucoup de notes. Curieux que je suis, je l’ai questionné et j’ai appris qu’elle le faisait pour un travail pour un cours en théâtre et, sans que je lui demande, elle ajoute qu’elle avait adoré. 

Et moi par la suite, mes pas me ramènent à la maison, méditant sur la réalité de la vie de jumelles et aussi des impacts sur l'aspect de la création des soeurs Schmutt, avec un regard sur leurs oeuvres passées et une anticipation sur leurs prochaines. 

dimanche 22 avril 2018

Sur mes pas en danse: Fortement touché par "Intérieur brut"

Il y a des propositions chorégraphiques qui prennent appui sur la souffrance humaine pour nous la retransmettre. "Intérieur brut"  de Sonia Bustos en collaboration avec Élodie Lombardo en est une de celle là et elle percute fort en nous, homme ou femme. Comme le cycle en trois temps, "Serpentine", de Daina Ashbee nous l'avait présenté, il y a moins d'un an.

 http://surlespasduspectateur.blogspot.ca/2017/11/sur-mes-pas-en-danse-vice-versa-et.html.

Mais commençons par le début. Mes pas m'ont d'abord amené jusqu'à la Galerie du M.A.I. dans laquelle on retrouve une exposition de photos et d'un vidéo en lien avec un événement qui c'est produit il y une douzaine d'années au Mexique. Nous y apprenons que pour réprimer une contestation citoyenne, près d'une trentaine de femmes furent arrêtées et, durant leurs détentions, soumises à des sévices sexuels. Une dizaine d'années plus tard, douze d'entre elles ont décidé de s'affirmer et de demander justice. Voilà le point de départ de la proposition chorégraphique que Sonia Bustos, jeune Mexicaine qui vit maintenant à Montréal, nous proposera.

Arrivé un peu à l'avance, je peux découvrir les percutants et poignants témoignages de ces femmes (Paty, Suhelen, Ana María, Italia, Mariana, Norma, Claudia, Yolanda, Cristina et Edith) au bas de leurs photos prises par Mirada Sostenida. Il y a aussi cette projection vidéo qui présente ces images "pixélisées" incomplètes et déformées de ces figures de femmes. Impossible de ne pas y voir une image forte de ce qu'elles sont devenues après ces événements tout aussi tragiques que troublants dans un état, dit de droit.

                                         Photo de David Chedore

Je me rends dans le lieu de présentation où on retrouve une vingtaine de sièges disposés en demi cercle avec juste derrière, les affiches du visage de ces femmes. Ce qui me frappe le plus est leur regard affirmé, décidé qui semble montrer que plus rien ne leur fera peur dorénavant. Ces femmes sont jeunes ou moins jeunes. Le temps passe et des coussins s'ajoutent, les sièges ayant tous trouvé preneur. La prestation aura lieu dans un endroit sobre, sans artifices sauf une pièce de vêtement, sur un plancher de bois.

Arrive le moment où discrètement l'interprète arrive par une porte et, à l'écart, se réchauffe et s'étire. Les portes de la salle se ferment, les lumières s'éteignent et nous apparaît ce corps féminin d'une belle robe revêtu. Sur un fond sonore qui a tout de la reconstruction, elle se présente tout en mouvement à nous. Par la suite, nous la sentons investie, elles, tout autour de nous, sont elle et elle devient elles dans leurs différences et leur unicité aussi. Il y aura aussi le moment fort puissant par sa connotation, durant lequel le corps sera sans visage, recouvert de son vêtement. Cette femme se métamorphose au son de la trame musicale légère et aussi plus tragique. Elle oscille aussi, sursaute et effectue aussi des soubresauts, nous entraînant dans les méandres de son trouble intérieur. Et arrive le moment durant lequel elle me regarde droit dans les yeux, des yeux vers moi mais de l'intérieur pour elle. Et lorsqu'elle se met à parler, c'est par un langage incompréhensible pour moi, dialecte ou inventé (nous apprendrons après la représentation qu'il était inventé), mais peu importe, la teneur intense du propos résonne dans toute la place et me touche.

Il y aura aussi ce moment où sa petite culotte blanche (symbole de son innocence) est retirée pour montrer une autre beige, comme la vie peut devenir après des événements qui nous enlève nos illusions. La robe aussi sera remplacée par ce pantalon signe de détermination devant la tâche à faire.
Et arrivera la finale où elle prendra place parmi nous dans le noir et moi, comme les autres, incapables de réagir et d'applaudir rapidement. Les moments vécus nous laissant sans contenance. Le témoignage que Sonia Bustos nous a livré, sous le regard de toutes ces femmes, est salvateur.

Comme nous l'apprendrons durant la discussion d'après représentation, ce projet a mis longtemps à "mijoter", mais le résultat est à la hauteur de la qualité et de la sincérité présentée. Durant la représentation, j'ai même vu des larmes dans le visage de l'interprète, ce qui ne laisse aucun doute que devant moi la femme et l'interprète ne faisaient qu'une. De cet "Intérieur brut", j'en ai été chamboulé, mais aussi réjoui de voir que ce la terreur et de la violence, il peut en émerger de la détermination et de la beauté. Cela met un baume sur le pessimisme qui rode en et autour de moi.

Au final, ce que je retiens le plus et garde en moi, c'est la sincérité de cette femme. Une oeuvre à voir et à revoir par le plus grand nombre, s.v.p. !!!

vendredi 25 août 2017

Sur mes pas en danse: "5 min avec...",

L'été peut se faire frisquet, et pas qu'un peu, mais pas assez pour ne pas découvrir une nouvelle proposition extérieure des Soeurs Schmutt et de toute leur équipe. C'est donc jusqu'au Parc Lafontaine, pas loin du resto. que mes pas m'ont amené, bien accompagnés par ceux de ma "douce" et de mes petits-fils pour assister (et participer) à "5 min avec ...". Amalgame entre une visite à "Schmuttland" et leur prestation au Théâtre de Verdure de l'été dernier, "5 min avec ..." s'annonçait comme un "projet de création en intervention urbaine qui s’appuie sur la relation intime danseur/spectateur et sur l’acte de création spontané qui transforme l’environnement, la relation à l’espace et aux autres." et ce fût effectivement le cas.

J'avais écrit, il y a quelque temps, "Comment résister à cette invitation qui nous permettra de rencontrer "intimement", l'un ou l'autre des interprètes suivantes, Lou Babin, Sévérine Lombardo, Marie Mougeolle, Marine Rixhon, Anne-Flore de Rochambeau, Gabrielle Surprenant Lacasse et Liane Thériault ?". C'est donc ce qu'ont fait les spectateurs présents, mais trop peu nombreux, selon moi, le temps frisquet pouvant expliquer cette situation.


Nous arrivons donc, et le temps que l'ensemble de jazz tout là-bas, prenne une pause et que les sons de la Fanfare prennent possession des lieux , les différentes interprètes yeux "bouchés", arrivent par tâtonnement et en danse sur la place gazonnée au milieu de nous. Leur performance débute et lorsqu'elles s'éloignent les unes des autres, elles s'appellent et se réunissent de nouveau, jusqu'au moment où elles doivent rejoindre leur place de rencontre. Et pour cela, elles ont besoin de nous et de moi. Me voilà donc, accompagné par ma "gang", pour diriger vers son lieu de "rencontre" une (Marine) des interprètes "aveugles". Rencontre fort bien réussie sur le thème de l'amour, dont je ne trahirai pas les détails, mais toute ma gang était témoin, ce qui en donnait un goût particulier pas du tout désagréable et un souvenir (photo) que je conserve précieusement. D'autres rencontres "intimes" sont possibles et, moi suivi par ma gang, nous nous en privons pas. De ces trois autres rencontres que je ferai, je vous donne quelques informations, dans l'une d'entre elle, je mettrai mes pieds dans l'eau et les doigts dans le sable, avides de découverte. Dans une autre, je tournerai la roue pour que je parle de l'amour et que je puisse rendre la semblable à celle devant moi. Je prendrai aussi le thé et je danserai la valse pour clore notre rencontre de cinq minutes.

Durant l'heure et demie que dure les rencontres, il y aura les intermèdes de danse "Schmutt style", toujours festifs et agréables à voir dans ce bel espace gazonné. Pour ceux qui voudraient vivre ces rencontres, il faut se rendre au Parc des Faubourgs (1963 Ontario est) et assister à "1 journée avec ...", le 9 septembre prochain à partir de 14h30.

mercredi 21 juin 2017

Sur mes pas en danse au Théâtre de Verdure et qui sait, les vôtres aussi cet été.

Bon, faisons un petit effort et imaginons que les conditions météo extérieures correspondent à celles d'un début d'été. Rappelons nous aussi que la saison culturelle régulière et des festivals s'est terminée le week-end dernier. Voilà pourquoi, il faut savoir que de la danse, il sera possible d'en découvrir en plein d'endroits extérieurs, dont au Théâtre de Verdure. Ce lieu de diffusion qui encore une fois cet été, mérite d'autant plus son nom que nous découvrons les oeuvres sur la verdure du Parc Lafontaine, plutôt que dans le grand amphithéâtre (qui sera rénové pour le 375e ou le 376e ou le 377e anniversaire de Montréal, les paris sont acceptés !). Il en reste que cette proximité avec les oeuvres et les artistes possède un côté champêtre, pas du tout désagréable. Les responsables culturels de cet endroit font un bon boulot et voici ce qu'ils nous ont concocté cet été.

Le mercredi 12 juillet (20h00), Roger Sinha (Sinha Danse) nous propose "Mow !" qui est un amalgame de danse contemporaine et de Bollywood. Une oeuvre d'une trentaine de minutes, suivie par un atelier d'une vingtaine de minutes pour entrer dans la danse !

Le mercredi 19 juillet (18h00 et 20h00), le collectif "Zogma", nous propose sa première création in situ, "Cube". Cette oeuvre nous présentera "quatre interprètes, tantôt danseurs, tantôt percussionnistes, alternent prouesses rythmiques et gestuelles débridées dans un environnement ...". De quoi rejoindre jeunes et moins jeunes avec un atelier qui suivra leur prestation qui est prévue s'éclater vers nous. Pour moi, cela sera une première fois avec eux et qui sait si mes pas s'éclateront durant l'atelier qui suivra.

Le vendredi 4 août (entre 13h00 et 18h00), Mandoline Hybride nous proposera trois prestations de dix minutes et ce sans avertissements. Je me souviens que l'an dernier, ce collectif avait fait une prestation au Square Cabot et que j'avais autant apprécié leurs performances que la réaction des spectateurs surpris par leur rencontre de proche. Cette année, il faudra être attentif et patient, mais pour peu qu'il fasse beau, cela pourra être intéressant.

Le jeudi 10 août et le mercredi 16 août (21h00), Fortier Danse-Création (Paul-André Fortier) nous propose deux fois plutôt qu'une, "15 X LA NUIT" avec Mark Medrano à l'interprétation. Paul-André Fortier est un vétéran de la danse in situ d'ici qu'on se doit de "suivre les pas".

Aussi "Ballets de ruelle" quitte leurs territoires pour prendre possession du Parc pour sa "Procession" décrite comme "un pèlerinage qui transforme l’espace et se module au rythme d’une danse déambulatoire" avec Rosie Contant, Sarah-Ève Grant-Lefebvre, Nicolas Labelle, Lola O'Breham-Rondeau. Tout à fait approprié pour le lieu et pour un public familial, c'est un grand-père qui l'affirme.

En fin de saison (24 août à 17h30), nous pourrons apprécier une autre création participative des "Soeurs Schmutt", qui sont une de mes compagnies préférées. Cette fois, elles nous proposent "5 MN avec ...", qui se décrit comme un "projet de création en intervention urbaine qui s’appuie sur la relation intime danseur/spectateur et sur l’acte de création spontané qui transforme l’environnement, la relation à l’espace et aux autres." Comment résister à cette invitation qui nous permettra de rencontrer "intimement", l'un ou l'autre des interprètes suivantes, Lou Babin, Sévérine Lombardo, Marie Mougeolle, Marine Rixhon, Anne-Flore de Rochambeau, Gabrielle Surprenant Lacasse et Liane Thériault.

Pour plus de détails, il y a le site internet "Accès Culture" de la Ville de Montréal, dont voici le lien.

http://www.accesculture.com/calendrier?disciplines=61&sectors=13


Il y a aussi d'autres propositions intéressantes à découvrir et j'y reviendrai.




mercredi 13 juillet 2016

Sur mes pas en danse et en musique; La Fanfare Pourpour et les soeurs Schmutt pour la fête

S'il m'arrive de regretter mes sorties estivales dans le grand théâtre de Verdure du Parc La Fontaine fermé pour se refaire une cure de jeunesse, ce soir, pas du tout de regret, je n'ai ressenti. Bien accompagné par des membres de ma famille dont mes deux petits-fils que j'initie à la chose culturelle, j'étais bien installé sur le gazon du Parc, juste à côté de ce théâtre à la vocation encore incertaine. Nous allions à la rencontre de la fanfare Pourpour et des soeurs Schmutt (et de leurs complices de mouvement pour l'occasion, Marie Mougeolle et Sarah Dell'Ava). Une soirée tout à fait estivale sur fond de gazon vert et de ciel bleu, tout cela en pleine ville, mais en même temps très lointaine.



Nos pas, une fois l'automobile bien stationnée, nous ont amené juste à l'endroit désigné. Une fois bien installé sur notre couverture, la Fanfare et Les Soeurs Schmutt, dans une procession toute musicale et gestuelle, ont pris possession des lieux pour les deux heures suivantes devant un public de tout âge. Nous avons eu droit à différentes pièces du répertoire de la Fanfare, régulièrement colorées par les mouvements des danseuses, sinon des spectateurs de tout âge. Il a été fascinant de constater l'évolution de la réaction du public présent. Au début, timide, il y a eu un homme qui s'est mis à la danse en phase parfaite avec les oeuvres musicalessur cette scène toute verte gazonnée. S'en est suivi de jeunes enfants, une relève assurée, et aussi d'autres adultes pour danser à cette soirée. Il y aura bien ceux et celles qui comme moi et mes petits-fils, resteront bien assis, mais nos hochements de corps et nos applaudissement exprimaient notre plaisir.

Une belle soirée extérieure fort réussie dans ma ville sur du vert musical et de mouvements qui tranche agréablement des cônes oranges qui ont "agrémenté" mon trajet pour m'y rendre.

Pour ceux et celles qui voudraient en profiter et je vous le recommande, je mets le lien des prochaines fois de la Fanfare.

http://www.fanfarepourpour.com/fr/concerts/a-venir/list.events/-

mardi 26 avril 2016

Sur mes pas en danse: Maintenant citoyen de Schmuttland, yeah !!!

Ceux qui me connaissent, le savent déjà, mes pas m'amènent très souvent dans une salle de spectacle, mais presque jamais hors de mon pays (lire ici autant le Québec que le Canada). Voilà donc pourquoi l'invitation, un lundi soir, à partir en voyage dans un autre pays pourra surprendre, mais la destination expliquera tout. Parce que ce n'est pas trop loin dans ma ville que mes pas m'ont amené dans un pays dirigé par des personnages fort attirants et intrigants. Un pays dont le nom est Schmuttland, dirigé par deux impératrices (les soeurs Schmutt ou Séverine et Élodie Lombardo, c'est selon) avec, à leur solde, six acolytes tout à fait dévoués à nos causes, soit devenir citoyen de cette nation de l'utopie durable et nous divertir.

      Photo: Schmuttland et ses dirigeants *

* Ne vous fiez pas à leur airs sérieux, parce que c'est à leurs sourires que vous aurez droit.


Pour vous qui ne pourrez vous y rendre ou pour les autres qui espèrent le faire un jour ou l'autre, voici un bref compte-rendu des démarches à suivre avant de pouvoir vous y rendre et de certaines informations, une fois rendu, pour obtenir la très convoitée "Carte de résident" que j'ai maintenant en ma possession. Surtout pas question de tout dévoiler ici, parce que le plaisir de découvrir les us et coutumes d'un nouveau pays est un bien personnel très précieux.

Première étape, réussir à trouver l'information pour localiser le lieu, parce que voyez-vous, ce pays change de place, existe e temps d'une soirée et il faut être très attentif pour les trouver. Pour ma part, Facebook, m'a fourni l'information et c'est dans un restaurant mexicain, "La Guadelupe" que je me suis dirigé après avoir réservé mes billets gratuits dans La Maison de la Culture Frontenac (à un jet de pierre de ce restaurant). La destination suivante sera le Chalet du Parc Lafontaine (vendredi 29 avril), mais pauvre de vous, je suis presque certain que tout est déjà complet.

Deuxième étape, se rendre à ce restaurant. À l'entrée, nous donnons notre nom à la "douanière" et nous attendons le moment pour entrer. Il fait chaud ou pas trop froid dehors, donc tout va bien et l'attente n'est pas trop difficile. Arrive le moment de notre entrée et de notre prise en charge par un responsable qui malgré son air sérieux, nous semble tout à fait sympathique. Ce pays, pour moi, promet !!! Il y a quelques formalités (agréables) avant de prendre place à notre table et assez rapidement la salle se remplit de futurs résidents de tout type et tout âge (enfants inclus). Commande pour une boisson d'accueil et performance de danse s'en suivent. Avec des compagnes et compagnons d'aventure tout à fait sympathiques, nous aurons droit à un bon repas et surtout des performances "in situ" de danse et de musique. O.K., nous aurons à y mettre du nôtre, mais obtenir sa carte de résident nécessite certains efforts, vous en conviendrez. Je vous rassure, elles sont tout aussi bien présentées, "encadrées" qu'agréables. Le sourire est "haut porté" et le geste fort majestueux, because les impératrices !



Après une série de procédures et un très bon repas, j'obtiens ma carte que je garderai précieusement et très heureux je reviens à la maison, avec l'espoir d'y retourner dans ce pays de l'utopie célébrée par le geste et le mouvement. Je vous le conseille, je reste à l'affût pour effectuer un autre voyage dans ce pays, "Schmuttland".