Du réalisateur Pawel Pawlikowski, j'ai encore bien en mémoire son plus récent opus, "Ida" que j'avais vu il y a quelques années. J'avais suivi avec attention les péripéties de Ida, cette jeune femme, qui se croyait orpheline et qui part à la recherche de son passé, guidée par sa marraine. Le réalisateur nous présentait avec sobriété les différentes étapes de sa découverte du monde et de son passé après sa sortie d'un couvent. Au final, ce fût une histoire captivante et mémorable pour le spectateur.
Voilà donc pourquoi, mes pas m'ont porté jusqu'à mon Cinéma Beaubien pour découvrir "La guerre froide". L'arrière plan de cette histoire d'amour se situe dans la Pologne d'après guerre et en pleine montée du communiste. Lui (Tomasz Kot, éblouissant de son regard et de sa retenue) est un pianiste reconnu et elle (Joanna Kulig, éclatante de vérité) est une jeune chanteuse au passé trouble qui aspire à monter sur les planches.
Photo de Métropole Films tirée du site de La Presse
Nous en suivrons avec grande attention les différentes étape de leur vie amoureuse en noir et blanc, qui n'a rien d'un long fleuve tranquille. Nous découvrirons aussi la vie de cette époque (fin des années 40 et les années 50) en Pologne et en France. La trame musicale est particulièrement réussie.
Une histoire d'amour qui laisse des marques dans notre mémoire et qui devrait être au menu de tout cinéphile.
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