jeudi 24 janvier 2019

Sur mes pas en danse: Fuir la grisaille grâce à l'éclatant "Grupo Corpo"

Comme me le disait, fort sagement mes parents, tout se mérite dans la vie. C'est donc après avoir marché pendant plus d'une trentaine de minutes sur des trottoirs fort riches d'une neige "gadoueuse" et sous une légère pluie (ben oui !, le bus n'arrivait pas et moi je voulais me rendre !!!) que j'ai pris le métro pour me rendre à la première soirée de Danse-Danse en 2019. Et en cette première soirée, je ne serai pas le seul, parce que la file pour entrer ans la Salle Maisonneuve était fort longue, tout comme celle de la salle de bain, une fois rendu à l'intérieur.

                                         Photo de José Luiz Pederneiras tirée du site du Devoir

Mais une fois rendu à ma place, tout cela était oublié et je passais en mode "accueil" pour ce programme double de la compagnie Grupo Corpo et de son chorégraphe Rodrigo Pederneiras. Cette compagnie est une habituée de la place (c'est une quatrième présence pour elle), mais au final, pour moi, c'était une première et j'espère que cela ne sera pas une dernière.

Au programme donc, deux propositions toutes différentes qui m'ont permis de fuir la grisaille que Dame Nature me proposait sur la tête et sous mes pieds, un peu plus tôt.

En première partie, "Bach", créée en 1996, mais qui comme le compositeur, titre de l'oeuvre, reste encore et toujours actuel. Une oeuvre formelle et rigoureuse, qui a tout d'une courte pointe fort bien tissée. Des mouvements souvent athlétiques dont l'utilisation des bras m'a particulièrement captivée. Des mouvements brillamment exécutés qui "surfent" sur la partition musicale. Des pas sur scène qui nous permettent une évasion du moment vers d'autres lieux et d'autres époques.

Une évasion qui a sa conclusion, suivie d'applaudissements fort bien mérités.

Après une entracte qui me permet de revenir ici et d'observer deux spectatrices qui squattent deux sièges devant moi, le temps de prendre plein de selfies avec la nombreuse foule derrières elles, les lumières de la salle se font de nouveau discrètes.

Et débute "Gira", plus récente création de la compagnie, qui est inspirée des rituels traditionnels afro-brésiliens. Une oeuvre, à mes yeux, éclatante, festive, éclatante, portée par une trame musicale tout à la hauteur. Une oeuvre toute colorée d'une sensualité, qui capte mon attention et prend à plein corps  ma satisfaction, Ce qui en cette soirée hivernale, m'a fait grand bien. Toute colorée d'une sensualité, mon attention est captive et mon plaisir satisfait. De ma place, j'ai beaucoup apprécié les astuces scéniques qui dissimulaient tout autour de la scène, les corps sous les "draps" noirs, leur permettant de disparaître et d'apparaître rapidement.

Pendant que dehors, Mère Nature faisait des siennes, moi dans mon siège, j'étais transporté dans un ailleurs plus chaud, grâce à un chorégraphe et des interprètes fort talentueux. Et j'en ai profité pleinement, parce que pendant le retour, je n'ai aucun souvenir de ce que mes pas ont foulé !

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