Une fois la projection précédente terminée, la file se met bouger vers l'avant et nous, une fois rendus dans la salle, trouvons nos "belles" places dans cette salle toute neuve. Une fois la courte, efficace et sympathique présentation, nous aurons droit à d’invitantes bande-annonces et le début de cette histoire, celle du facteur Joseph Ferdinand Cheval (magnifique Jacques Gamblin de par toute sa retenue !) qui distribue le courrier le long de la rivière Drôme, située entre Lyon et Marseille. L'histoire d'un homme, veuf, peu bavard, et c'est un euphémisme qui rencontre une veuve (magnifique et convaincante Laetitia Casta) et dont l'habileté à faire du pain l'amène à créer une oeuvre plus grande que nature pour sa fille.
Une histoire toute lente, qui nous amène "hors du temps" et qui nous garde captifs. Nous voyons se créer devant nous "Le Palais Idéal", l'oeuvre d'une vie pour une personne, sa fille (Zélie Rixhon).
Un film en trois temps qui se découvre lentement doucement et avec délectation. L'histoire qui nous est présentée est fort sensible, nous présentant un personnage "hors-norme" qui, je le rappelle, a vraiment existé et qui a créé une oeuvre, format géant de style "naïf". L'oeuvre d'une vie qui nous ne laisse pas indifférent. Pour ma part, j'ai versé quelques larmes à deux occasions. Jacques Gamblin est méconnaissable derrière sa grosse moustache et qui vieillit devant nous de façon fort crédible.
Cette "incroyable histoire vraie", comme l'indique la publicité mérite pour sa beauté "multicolore" mérite que aille à sa rencontre. Une mention toute spéciale aussi aux accessoiristes pour leur travail de reconstitution de cette époque.
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