mardi 4 août 2020

Sur mes pas au cinéma: "Un divan à Tunis", une comédie réussie sur des sujets sérieux

Allez savoir, mais il y avait dans l'affiche de "Un divan à Tunis" (de Manele Labidi), un je ne sais trop quoi qui m'attirait. Voilà donc pourquoi, je me suis mis en route, par autobus et métro (métro que je prenais pour une première fois depuis le début de la pandémie !), en ce mardi après-midi jusqu'au Cinéma du Musée pour découvrir les raisons de mon intérêt, très intuitif, je dois l'avouer ! 

                                      IMAGE DE EYESTEELFILMS tirée du site de La presse

Bien installé dans mon siège réservé, l'histoire débute. Ça sera celle d'une jeune femme tunisienne (interprétée de façon fort convaincante par Golshifteh Farahani) qui revient dans son pays. Alors que bon nombre de ces concitoyens et concitoyennes espèrent quitter vers d'autres cieux, elle, fait le chemin inverse en quittant la France, avec son diplôme de psychanalyste, pour revenir pratiquer parmi les siens. Elle a de beaux projets nobles, mais évidemment rien n'est simple, là comme ici, serais-je tenté d'ajouter. Les besoins sont grands, mais les embûches le sont tout autant ! 

Les travers de la société tunisienne, dont certains sont fort universels, contrarient ses aspirations à aider les autres, mais elle maintient le cap, pendant que nous, la suivons avec plaisir. Peut-être pas une grande oeuvre, mais une comédie bien réussie sur des sujets sérieux par cette réalisatrice franco-tunisienne qui nous propose son premier long métrage.

Il y avait aussi un sentiment de nostalgie face à cette oeuvre. Et après une petite recherche, j'ai trouvé ! Cette actrice, je l'avais déjà vu dans certains films dont dans, "My Sweet Pepper Land" de Hiner Saleem (en 2014) que j'avais vu dans une salle du cinéma Ex-Centris. Durant ce film, j'avais fait la "rencontre" d'un instrument de musique pour lequel j'avais eu un coup de foudre, soit le hang ou le hand pan. Instrument de musique que le personnage principal, incarné par Golshifteh Farahani jouait et qui m'avait subjugué. Depuis, j'ai pu satisfaire ma soif par des CDs et des concerts live !

 

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