jeudi 13 août 2020

Sur mes pas au cinéma: "A white, white day" (ou "Brumes d'Islande") qui nous amène loin, mais surtout différemment !

Mon besoin de me dépayser est grand et sortir de mon quartier, en temps de pandémie, ne suffit pas. Voilà donc pourquoi, cette proposition cinématographique était dans mon viseur. 

Me voilà donc en route jusqu'au Cinéma du Parc pour assister à l'unique projection quotidienne de "Brumes d'Islande" (ou " Hvitur, hvitur daqur" en islandais), sous-titrée en français du réalisateur Hlynur Palmason. Premier signe positif, le commis au comptoir, nous dit "bon choix" ! 

                                                         Tiré du site du Cinéma du Parc

Une fois bien assis dans la salle numéro 3 et les bandes-annonces prometteuses présentées, nous avons droit à un début d'histoire fort intrigant. Par la suite, question de nous faire lâcher prise, une suite sur différents tons ou éclairages. Rien pour annoncer ce qui suivra, mais nous sommes ailleurs, c'est clair !

Par la suite, nous découvrirons cet homme (Ingvar Sigurdsson fort intense et convaincant), veuf, père et grand-père, mais surtout policier dans un petit "bled" d'Islande en congé de maladie suite à la mort de sa femme. La côté est longue à remonter pour reprendre une vie presque normale. Et cela, malgré la présence fort importante de sa petite fille (Ida Mekkin Hlynsdottir, magnifique !) dont il doit souvent s'occuper et qui sera présente à des moments clés des événements.

"Un film revêche, mais impressionnant" que j'avais lu dans une des critiques et au final, je suis tout à fait d'accord. Cette histoire est magnifiquement présentée d'une façon particulière dans un environnement particulier, mais surtout très différent du mien. Mes repères ont été enlevés et cela m'a fait grand bien.

Comme nos amis français l'on traduit, "Un jour si blanc" s'avère une oeuvre qui recèle des aspects surprenants, flous, mais surtout intéressants.


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