L'invitation d'Aurélie Pedron s'est présentée sur mon fil FB, "Nous testons très prochainement INVISIBLE et avons besoin de vous pour faire vivre l’œuvre ! Je n'avais qu'à envoyer un message privé pour savoir où. Évidemment, j'ai envoyé un message en retour duquel j'ai appris l'endroit pour m'y rendre en ce beau samedi après-midi de septembre. Je n'en suis pas à ma première rencontre avec une oeuvre de cette créatrice "hors norme" que j'apprécie beaucoup. De mémoire, la première fois, c'était pour "Entre" en 2014 ou 2015 dans le Café du Monument National. Une rencontre à l'aveugle d'une dizaine de minutes dans un "cocon", présentée comme "une invitation à vivre l'intime: profondes intimités des rapports, subtiles intimités des corps. Percevoir autrement les limites qui nous séparent, la coexistence des êtres". Invitation que j'ai acceptée une deuxième fois plus tard dans un parc (le Square Cabot, de mémoire !) avec le même plaisir. Depuis cette première fois, il y en a eu d'autres, différentes ("La Loba", "Indeep" et "Antichambre"), mais toutes aussi marquantes. Donc, oui à votre question, j'apprécie beaucoup cette créatrice et je suis toujours curieux de découvrir ses créations.
Tirée du site de Danse-CitéEn ce samedi après-midi, je pars de ma partie est de la ville pour me rendre dans la "lointaine" partie ouest de la ville (pas tant que cela, mais quand même à une heure par les transports en commun !) dans le hall d'entrée d'une Maison de la Culture (celle de Mylène Robillard qui m'a proposé tellement de belles rencontres via Zoom durant les mois de pandémie.). Cette fois, c'est en chair et en os que je me rends au kiosque d'entrée pour compléter quelques formalités (non! pas seulement ceux pour la COVID). À l'entrée, on me remet un feuillet, "Livret des possibles" et un jeu de cartes ""Invisible le jeu" de cinquante-deux cartes. Je les mets tous les deux dans mon sac, sans les regarder et je rentre dans le lieu. Le tout a déjà commencé (le tout en ce samedi durera six heures). L'espace est grand avec, autour (mais pas seulement, des chaises, des coussins par terre, des fauteuils). Il y a deux interprètes en action et d'autres personnes autour. Difficile pour moi de distinguer qui sont les interprètes et qui sont les spectateurs, mais vite cette question disparait de ma tête. Il y a plein d'autres choses, mais pas question d'en dire plus ici, parce que le plaisir de la découverte doit être conservé. En effet, en janvier prochain (27 au 30 janvier), l'oeuvre sera présentée par Danse-Cité et elle mérite que y fasse un tour. Elle sera présentée pendant soixante-douze heures consécutives, oui oui !! Pour les détails, voici le lien,https://danse-cite.org/saison/invisible
Sans divulgacher, je peux vous dire, après avoir lu le feuillet que vous serez guidés sur votre rôle qui pourrait ne pas être que passif. Pendant ces trois jours, vous pourrez venir et revenir à votre guise (ce que je compte bien faire).
Il en reste que pendant ma présence fort agréable d'un peu plus de quatre-vingt-dix minutes, j'ai particulièrement apprécié deux moments. D'abord celui durant lequel un jeune enfant de moins d'un an induit le mouvement des interprètes en action juste à côté. Il y a aussi ce moment de grâce et de tourbillon sur cette chansonnette française. Des exemples de moments imprévisibles qu'il sera possible de découvrir si nous disons "présent" !
Le temps passe, je pense quitter. Juste avant, je glisse la main dans mon sac pour prendre le jeu de carte et en piger une au hasard. J'y lis "Quand tu voudras partir, reste encore un peu..." et évidemment, c'est ce que j'ai fait.
Une fois parti, pour vrai, dans le métro, je reprends une autre carte au hasard qui se lit "Quand tu seras rentré chez toi, pense encore à nous.". C'est fait Aurélie et je prends aussi rendez-vous pour la prochaine fois et suivre les invitations écrites sur tes cartes..
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