jeudi 9 décembre 2021

Sur mes pas en danse: "Le sacre du printemps" de Marie Chouinard, un classique qui fait du bien à revoir.

 Lorsqu'une création de Marie Chouinard est à l'affiche, difficile, sinon impossible de dire non, même si ce n'est pas la première fois, d'autant plus que cette oeuvre est un classique. Voilà donc pourquoi, mon agenda est bloqué et que mes pas m'amènent en ce froid début de saison hivernal jusqu'à l'Usine C pour revoir "Le sacre du printemps". C'est "loin" de ma première rangée (lire ici de la deuxième !!!) que je me prépare à découvrir ce classique, avec en bonus à la fin une discussion avec la chorégraphe.

Le rideau s'ouvre sur les "Signatures sonores" (de Rober Racine) qui gratouillent l'espace sonore en vue de préparer ce qui va suivre. Le sens de cette "introduction" quelque peu énigmatique nous sera indiqué par la chorégraphe. Pour elle, cela représente le frottement du stylo d'Igor Stravinski dans le train lors d'un de ces déplacements lorsqu'il créée son "Sacre du printemps".

                                      Photo de Marie Chouinard tirée du site de sa compagnie

Une fois la "table mise", nous aurons droit à l'arrivée de ces personnages qui semblent venir d'un autre monde. Impossible de rester impassible devant leurs gestes forts et troublants aussi ! Et comme l'indiquait la chorégraphe et je partage totalement son opinion, on ressent très bien "l'esprit qui anime le corps" ! Je suis captif et captivé face à ces êtres qui apparaissent, me présentent leurs gestes vifs et intenses et qui disparaissent, comme dans un rêve !

Pour nous amener dans cet univers onirique, il faut un grand talent et un engagement total des différents interprètes et c'est le cas, bravo Michael BaboolalAdrian W.S. BattPaige Culley, Jossua Collin DufourRose GagnolValeria GalluccioMotrya KozburLuigi LunaSayer MansfieldCeleste Robbins et Clémentine Schindler.

Après les longs et fort bien mérités applaudissements, le rideau de ferme et arrivent sur scène Danièle de Fontenay (directrice générale et artistique de l'Usine C) et Marie Chouinard. Et encore une fois, je suis sous le charme des propos fort généreux de cette femme qui nous parle de la génèse de cette oeuvre créée il y a une trentaine d'années. Nous apprenons aussi de la petite modification apportée à l'oeuvre l'après-midi même. L'énergie que dégage cette femme est contagieux et me rejoint, mais surtout me fait du bien. Je me rappelle encore de la rencontre que le Festival Soir dans Hochelaga Maisonneuve en août 2018 avait mis dans sa programmation durant laquelle, encore une fois, elle avait été d'une grande générosité et dont vous pourrez tout lire en suivant ce lien (https://surlespasduspectateur.blogspot.com/2018/08/sur-mes-pas-en-dance-retour-de-ma.html).

Je reviens fort heureux et satisfait de cette soirée fort belle qui m'a permis de revoir un classique.



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