vendredi 29 juillet 2022

Sur mes pas dans l'univers chorégraphique du Breakdance: des pas en deux temps fort riches et intéressants !

À cette soirée au Cinéma Impérial, j'y étais invité par Léo Caron alias "FLEAU" pour le visionnement de son documentaire "DECYPHER", "portant sur l'évolution du break (breakdance) à Montréal" !  

Léo Caron, je l'avais découvert avec grand plaisir (en ligne) avec ses deux confrères du collectif Sweet Technique, Victor Sono alias "VICIOUS"  et Sovann Rochon-Prom Tep alias "PROMO" dans un documentaire fort intéressant "Le break à l'oeuvre". C'était lors de la sortie de leur résidence au Salon 58, invités par Priscilla Guy,  il y a quelques mois.

Je me suis donc senti privilégié d'être invité à cette soirée, au final, en deux temps qui m'a permis de découvrir un univers chorégraphique et du grand nombre de ceux et celles qui l'habitent. Le tout a commencé par l'entrée dans ce lieu que mes pas, il y a très longtemps, avaient déjà arpenté, au point de penser qu'il était rendu totalement inhabité. À mon arrivée, je suis invité à me rendre par un couloir jusqu'à sur la scène où se trouvent déjà quelques personnes dont l'organisateur de la soirée qui m'accueille chaleureusement. Une fois, mes repères trouvés, je repère mon lieu pour m'installer et observer, soit un sofa très confortable, près du DJ et face au lieu d'entrée. 

                                               Affiche tirée du site FB de l'évènement

Peu à peu, je vois les gens arriver, se saluer et discuter. Et puis, peu à peu, au tour de ce "cercle" de danse, qui est en fait un carré sur le sol, le cypher, dont je rappelle la définition tirée du site de "100Lux", soit un "cercle de danseurs qui se forme naturellement où chacun peut aller effectuer un round de freestyle tour à tour. Le cypher est un endroit sécuritaire pour les danseurs afin qu’ils puissent s’expriment librement et qu’ils partagent leur inspiration du moment avec les autres participants.". C'est exactement ce que je découvre là, pour une première fois, juste devant moi. Pendant ce temps, d'autres gens arrivent, se saluent. J'ai droit à la rencontre d'un autre membre "important" de la communauté, Éric Martel, alias "Zig" avec qui j'échange et qui me rappelle aussi que le break dance deviendra une discipline olympique en 2024 à Paris et de l'effervescence que cela provoque dans son milieu.

Le temps passe vite et de façon fort captivante pour le spectateur que je suis, appréciant ces moments de rencontres et de performances, là devant moi. Et puis, une fois présentées deux perfornances plus formelles et faites, nous sommes invités à nous diriger dans la salle de présentation pour visionner le documentaire "DECYPHER" Les gens continuent à arriver et le tout, à mes yeux, tient de retrouvailles. Bien assis dans mon siège, impossible de ne pas être indifférent à ces rencontres et des rituels fort fraternelles qui les accompagnent. Il y a de la joie dans la place, ça se voit et ça se ressent. Malgré une demande de prendre place, les rencontres se poursuivent et même un des spectateurs lance tout haut, "ça va jamais commencer!". Mais oui, après, le deuxième rappel, les lumières s'éteignent et la présentation commence.

Dès les premières images, nous sommes projetés dans cet univers chorégraphique et de ceux et celles qui l'habitent. De ces premiers pas de break dans notre métropole dans les années 1980, avec la "first generation", le présentation est principalement chronologique avec de nombreux témoignages, mais surtout les images d'archive tout à fait inédites. Un travail important et riche du réalisateur, Léo Caron, qui nous informe en introduction que sa création sera disponible facilement et gratuitement dans un proche avenir. Si, comme moi, cet univers chorégraphique vous est quelque peu inconnu, il y a tout dans "DECYPHER" pour en prendre la mesure dans lequel, vous apprendre par exemple qu'un "battle" n'est pas cruel. Les différents témoignages exprimés après la représentation confirment mes impressions que ce travail de documentation est "huge" et que le résultat est "nasty".

Durant les cinquante minutes que durent le visionnement, nous avons donc un survol de la scène du break ici à Montréal depuis son arrivée. Tout au long, si les mouvements sont beaux et fascinants à voir, que leur côté acrobatique qui semblent défier les lois de la physique m'ont ébloui, ce sont les témoignages de ces hommes et de ces femmes qui les exécutent qui m'ont particulièrement intéressé.

Un documentaire fort riche et bien fait qui nous fait découvrir un univers fascinant.


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