lundi 18 juillet 2022

Mon retour sur mes autres pas sur le "Parcours doux": Enrichi encore par le bonheur de la découverte !

En conclusion de mon retour sur mes premiers pas sur le "Parcours doux" en juin dernier, j'écrivais, "Les trois kilomètres du retour à pied jusqu'à chez moi ont été faits avec bonheur et légèreté ! Et qui sait, en espérant des prochains !"

Voilà donc pourquoi, j'ai encore dit présent lorsque cette invitation m'est apparue. Les guides et le lieu seront différents, mais l'esprit lui s'annonce identique et il l'a été ! Anne Thériault et Amélie Rajotte du Collectif Lorganisme seront nos guides pour cette expédition sur l'île Notre-Dame et pour cette introspection en nous.

Le point de rencontre et de départ de ce parcours est à la sortie de la station de métro Jean-Drapeau et contrairement à la fois précédente, tout proche de chez moi, j'arrive bien à l'avance. Ce qui, une autre fois, confirme le (ou mon !) dicton, "si tu veux arriver en avance, part de loin."

Une fois toute la gang arrivée, dont un certain nombre était là la fois précédente, les deux guides nous expliquent le déroulement de notre expédition qui nous fera passer d'une île à l'autre, de l'intérieur de nous à l'extérieur. Nous alternerons les déplacements seul ou en binôme avec des arrêts pour observer, écouter et partager.

Sans revenir sur chacune de ces étapes, je vous propose un compte-rendu très personnel de certaines d'entre elles. Les premiers pas nous amènent sur un pont enjambant les deux îles (Sainte-Hélène et Notre-Dame). De là, face au vent, on nous propose de prendre conscience du vent et du son des vagues. En toute sécurité, nous prenons place et moi, je débute ma période de décompression active. Je le fais avec application, profitant de ces moments pour ressentir le vent sans trop observer ! Une fois cette étape introductive faite, nous franchirons le pont pour nous diriger dans un lieu pour effectuer des exercices "loin de mes territoires habituels", mais que j'effectue du mieux possible, concentré aux indications et aux mouvements de notre guide du moment Amélie !

Il s'en suit d'autres pas et d'autres arrêts pour découvrir des auteurs/autrices hors de mes sentiers de lecteur, mais qui seront dorénavant sur mon radar de lecteur, dont Dominique Fortier et Benoît Lesage.

De tout ce que j'ai entendu une expression capte particulièrement mon intérêt, "se sentir entier". Invité à prendre plume et cahier pour capter mes volutes cérébrales, je m'installe un peu à l'écart pour d'abord tenter de bien comprendre le sens de cette expression, malgré les explications fort justes d'une de nos guides. Il en reste que le chemin de la compréhension, de ma perspective, est essentiellement personnel et peut nécessiter des passages à vide. Mais en ce moment, entouré de verdure, je débute une réflexion sur cette expression. Donc assis à cette table, en retrait des autres, je les observe d'abord avant de plonger en moi-même. Parce que, voyez vous, c'est en soi, souvent que les réponse se trouvent, suffit d'y mettre le temps et les efforts !

Tiré de mon carnet de voyage intérieur, "Voilà une expédition ardue parce que déjà l'accès en moi est difficile. Le moi toujours en observation des autres, rarement en introspection. Expert du "out", néophyte (ou presque) du "in" ! Bon je tâte le terrain à l'entrée et je tente de plonger à l'intérieur, déterminé ! Après quelques essais, déconnecté avec ce qui se passe autour, j'y arrive !"

La suite est fort personnelle et le restera !

Repartant de ce lieu, nous irons jusqu'à un espèce d'auditorium extérieur, transformé en lieu d'entretien de plantes où se trouve une serre vide pour la saison estivale et à côté un bon nombre de cactus et de plantes succulentes de grande dimension, mais qui semblent être laissées de côté, abandonnées ! J'éprouve une certaine tristesse face à cette mise à l'écart, parce que le lieu n'est pas facile à découvrir, à moins d'être guidé !

Nous poursuivrons notre route vers d'autres étapes riches en mots et en gestes ! Une fois rendu à la conclusion de ce parcours, les mots énoncés, entendus, dispersés dans les lieux, perdus par moi pour la plupart, il en reste quelques uns gardés bien précieusement dans ma tête, dont celui du vide. L'importance du vide pour créer le lien entre des entités en est un exemple.

En conclusion, qu'espérer d'un "Parcours doux" que de sortir des sentiers battus et être déstabilisé, mais pas ébranlé pour mieux aller de l'avant, mais aussi en soi ! Merci à vous ami.es de Lorganisme pour ces invitations fort riches!


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