À cette proposition de Liliane Moussa et Caroline St-Laurent, j'avais déjà dit oui l'an dernier, mais c'était dans un format virtuel. Cette fois, si j'ai accepté que mes pas m'amènent jusqu'au Parc Laurier, c'est parce que c'est en personne que je pourrais assister à leur conférence-performance ! Par conséquent, en cette fin de journée, mes pas arpentent le parc Laurier, pour découvrir, dans la section nord-est du parc, le gym extérieur. À mon arrivée, les deux conférencières sont en pleine préparation avec, tout autour, plein d'activités. Après un tour d'horizon des lieux et un conseil de Liliane, je trouve ma place et je m'y installe. Peu à peu, les gens de tout âge, incluant des familles prennent place devant le lieu de la conférence.
Affiche de l'évènement, crédit : Vanessa FortinPeu avant le moment de débuter, les deux conférencières s'échauffent, échauffements qui je le découvrirai plus tard, ne seront pas superflus ! Et le tout débute avec des squats et l'intro de leur conférence, qui inclut la présentation des deux conférencières qui ont dans leur C.V. un vécu en gymnastique.
Pause
De ces deux conférencières, j'ai déjà pu assister à "Nadia, est-ce que ça va ?" et de Liliane Moussa, deux fois plutôt qu'une, "Finale au sol", propositions chorégraphiques dans lesquelles la perspective de la perfornance athlétique des femmes sont au coeur de la proposition et qui m'interpellaient, comme homme !
Fin de la pause
Crédit : David WongCe qui suivra est une présentation en direct qui permet d'illustrer les doubles standards qui existe "encore" dans le "grand et beau monde du sport". Pendant que les deux conférencières exécutent leurs mouvements fort exigeants, elles nous énoncent des constats percutants. Je me permettrai d'en citer un exemple, celui du vocabulaire utilisé par les commentateurs sportifs, majoritairement masculin, qui est nettement différent selon que l'athlète est une femme ou un homme. Et, un deuxième aussi, lors de la présentation à la télévision des épreuves olympiques, les images présentent majoritairement d'épreuves masculines (près de 75%). Tout au long des différentes parties de leur propos, nos deux conférencières sont en pleine action, mais en restant attentif à leur propos, ce qu'elles nous présentent a de quoi troubler encore à notre époque, même si certaines améliorations sont constatées !
Pour moi, l'homme spectateur et amateur de sport que je suis, en ce samedi après-midi, je prend de nouveau conscience des différents biais sociaux. Voilà une oeuvre percutante et pertinente, exigeante aussi pour ces deux femmes en ce samedi après-midi caniculaire. Les efforts de ces deux femmes mériteraient qu'elles les fassent devant un plus grand nombre de spectateurs!
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