vendredi 16 septembre 2022

Sur mes pas en danse sur la "Passerelle 840": Pour bien finir l'été !

 Je reviens sur des pas faits il y a quelque temps au début du mois septembre qui m'ont amené au Festival d'été 2022 de la Passerelle 840. Question d'ôter toute ambiguïté, mère Nature en ce début de septembre, nous présentait des températures quasi caniculaires. C'est donc par une belle soirée de septembre que mes pas m'ont amené jusqu'à la rue Cherrier pour assister à deux propositions. D'abord, "Parenthèse" de Mélia Boivin et ses collaborateurs et collaboratrices et ensuite "Cytoplasme sympathique ou symphonique" de et avec Léa-Kenza Laurent et Camille Courchesne- Couturier.


Assez tôt avant le début, nous sommes plusieurs dans le Hall d'entrée de l'immeuble en attente. Je serai honnête, je me sens "bien vieux" parmi celles et ceux qui m'entourent, mais néanmoins fort confortable, soyez rassuré.es !

Une fois les mots de bienvenue faits du haut des marches, nous sommes invités à prendre place dans la salle. Et moi de me diriger sur un siège tout devant pour découvrir "Parenthèse" de Mélia Boivin. Je découvre devant moi, des chaussures dans l'espace et plus loin, tout au fond, d'autres accessoires. Je découvrirai rapidement cette femme sous plein de vêtements qui se déplace dans l'espace. Elle semble hanter le lieu ! Et puis, peu à peu elle perd ses attributs vestimentaires et se révèle. Sous son cocon, elle effectue sa mutation et métamorphosée elle nous réapparait. J'y vois ce personnage et son ombre projetée derrière comme la dualité illustrée de la nature humaine. Et en plus, cette femme derrière son masque fort riche poursuit sa quête et moi je suis captivé par ses gestes et ses pas jusqu'à la fin ! Il y a dans cette proposition, tout l'espace pour y trouver mon interprétation. Celle qui présente la multiplicité de nos personnalités, mais aussi à celle que nous voulons cacher en nous, derrière "notre masque" ! Si je suis resté captivé par le propos de la proposition, c'est entre autre parce qu'elle démontrait une parfaite maîtrise de la manipulation des accessoires vestimentaires. Une fois les applaudissements bien mérités envolés, nous sommes invités à quitter la salle.

Après une attente, surprise (!), nous sommes invité.es à y retourner par une autre porte, accès que j'utilisais pour une première fois, malgré mes nombreuses visites dans ce lieu pour découvrir "Cytoplasme sympathique ou symphonique". C'est à une extrémité de l'espace scénique tout en longueur que je trouve ma place. Devant moi, plein d'accessoires vestimentaires fort colorés et diversifiés sur le mur en face de nous. Surprise au départ, les deux interprètes (Léa-Kenza Laurent et Camille Courchesne-Couturier) semblent effectuer ou effectuent la mise en place de la proposition à venir pendant que nous entendons des pas qui résonnent ! Et puis d'un écran, l'action se transpose dans l'espace scénique. Ce qui suit me rend d'abord quelque peu dubitatif, parce que je vois de tout au loin d'abord et de plus proche par la suite, le sens m'échappe ! Leurs mouvements et leurs déplacements semblent guider par les mots qu'elles énoncent via les haut-parleurs, mais moi je ne me retrouve pas parce que je tente de faire le lien entre le dit et les gestes. Et puis arrive le moment durant lequel je lâche prise. Je me laisse aller à suivre ces deux corps qui vont et viennent en communion et après ce lâcher prise, j'y trouve mon compte de spectateur. 

Le tout se termine avec les applaudissements. Et c'est lors de la rencontre de questions réponses que je découvre leur intention et les prémisses de leur proposition qui se rapproche de celle qu'elles nous avait présentée à une édition précédente de Passerelle 840 (en mars 2021), soit "Tri-logis Tragi-comédie Tri-hadal" de et par Camille Courchesne-Couturier et Léa Kenza Laurent. Une oeuvre fantaisiste qui nous permet de les découvrir dans leur quotidien chez elles.

Il en reste que de ces deux propositions fort contrastées, il y a de quoi ouvrir des horizons pour elles et pour nous ! Et mes pas me ramènent satisfait à la maison !

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