vendredi 1 avril 2022

Sur mes pas en danse: Une rencontre surprenante avec les étudiantes en danse de l'UQAM, avec une proposition audacieuse !

C'est vendredi soir et c'est ma troisième soirée consécutive de sortie à une proposition en danse. Mais soyez rassuré.es, je ne ressens pas de symptômes de lassitude, tout au contraire. Pour cette soirée, mes pas m'amènent jusqu'au département de danse de l'UQAM, sur Cherrier, pour assister à la présentation de "Ce qui nous tient" chorégraphié par Caroline Laurin-Beaucage en collaboration avec Ginelle Chagnon et les interprètes-étudiantes, Estelle Beaulieu, Adrianne Bélanger, Zoé Cloutier-Boyd, Pauline Fernanadez, Camille Gendron, Sarah Germain, Audrey Mercier, Monica Navarro-Molina, Anna-Nectaria Pentefountas, Melina Pires, Lucca Belle Stothers et Jeanne Tétreault.

                                    Affiche tirée du site du Département de danse de l'UQAM

Arrivé "un peu" à l'avance, je peux discuter avec les personnes à la porte de la salle et apprendre certaines informations sur les prochains évènements de cette gang que je suis avec grand intérêt depuis quelques années. J'apprendrai qu'à mi avril, je pourrais découvrir une présentation de fin de bac des étudiant.es en pratiques artistiques et aussi qu'à la fin mai, je pourrai "fouler" la Passerelle 840 en personne. 

Peu à peu les gens arrivent et nous sommes invités à prendre place dans la salle. Petit hic pour moi, la première rangée n'est pas accessible. Peu importe, c'est donc au milieu de la deuxième rangée que je prendrai place, à un siège de distance de mes voisines, tel que suggéré !

Et puis arrive le moment ! Dans cet espace scénique tout vide, nous apparaissent les interprètes de dos. Peu à peu, tout en douceur, les mouvements se développent dans le silence et toujours de dos ! Elles sont toutes semblables de leurs vêtements, mais pas pareilles. Ce que je découvre, en ce début, est une illustration chorégraphique d'un mouvement induit tout en douceur. Je suis attentif à découvrir celle qui fait que les autres suivent. Il y aura bien de petites exceptions, mais qui semblent confirmés la règles ou induire une nouvelle évolution. 

Les mouvements sont en phase, de façon bien organique et maitrisée. Il en reste que je suis aux aguets, attentif au moment où elles se retourneront de face. Et lorsque ce moment arrive, avec leur chevelure devant, elles resteront sans visage visible. Et puis le spectateur que je suis comprend et lâche prise, parce que sans visage, je le sens, elles le resteront jusqu'à la toute fin ! Je me laisse aller à découvrir ces corps, "sans visage" qui évoluent en harmonie, tout au long des différents tableaux, bien synchronisés dans leurs différents déplacements. 

Avec "Ce qui nous tient", Caroline Laurin-Beaucage joue d'audace. Parce que laisser les corps évoluer sur scène devant nous, sans que les visages nous apparaissent est très peu fréquent. Pour moi, de mémoire, c'est une première. Il en reste que la démarche de l'induction du mouvement dans tout son aspect anonyme est réussi, parce que bien incarné par ces étudiantes. 

Je reviens donc fort satisfait de cette rencontre avec en vue dans ces mêmes lieux la prochaine rencontre, à la mi avril avec les finissant.es pour la présentation du programme double, "If nothing matters", "Please be soft" !

2 commentaires:

  1. Coucou Robert, toujours aussi enthousiaste de te lire ! J'apporte une petite correction pour le spectacle à la mi-avril qui sera réalisé par les étudiant.e.s en pratiques artistiques ;) hihi

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  2. Merci de me lire et pour ces gentils mots ! La correction est faite !

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